Résidents 2021
Locus Sonus, en collaboration avec l’IREMAM, a sélectionné trois artistes-chercheurs résidents pour une durée de trois mois à Aix-en-Provence entre janvier et mai 2021. Les trois lauréats, Ludovic Landolt, Kathryn Marshall et George Rahi, développent un projet artistique et/ou de recherche en résonance avec les thèmes explorés par Locus Sonus autour notamment de l'espace et des limites.
Né en 1993, Ludovic Landolt est un artiste franco-suisse travaillant entre Metz et Paris. Il a exposé au Point Commun (Annecy), à KOMMET (Lyon), à in.plano (Paris), et a présenté son travail au centre d’art le BBB (Toulouse), au Palais de Tokyo et à l’Ircam (Centre-Pompidou). Instrumentiste autodidacte, son travail visuel et sonore invoque une vision contemplative et poétique empruntée aux cultures vernaculaires et à la littérature. Il conçoit des œuvres qui s'activent lors de performances ou de happening, en impliquant des protocoles expérimentaux.
Kathryn Marshall est une artiste, performer et chorégraphe basée à Paris. À travers ses performances qui jouent avec le langage et la perception, elle met en question les frontières entre l’art et l'éducation, la danse et le théâtre, et la science et la spiritualité. Elle utilise la forme du spectacle en tant que tremplin afin de vocaliser ses préoccupations profondes pour la santé de notre planète en parallèle avec la santé de notre corps. Sous un regard contemporain et ironique, elle critique les choses qui oppressent le corps à la fois qu'elle propose un art qui guérit. Pendant sa résidence à Locus Sonus, elle mènera un projet de recherche qui se sert des techniques de méditation et d’hypnose afin de créer une série de performances/expériences sonores qui atteignent le subconscient chez l’auditeur.trice et leur permettent non seulement de dissoudre les limites de leur corps et l’espace dans lequel il/elle se retrouve mais aussi leur donner les moyens pour confronter la crise climatique à une échelle individuelle. Avec aplomb, humour, et des tournures de phrase, elle appelle l’attention sur ce que la société juge comme disparate mais que la biologie affirme comme connecté, tout en espérant trouver un équilibre entre le visible et l’invisible, l’externe et l’interne, le micro et la macro. Elle est diplômée de la Cooper Union à New York City (BFA avec félicitations) ainsi que l’École Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy (DNA avec félicitations / DNSEP avec félicitations). Elle a performé au Centre Pompidou à Paris, au FRAC-Méca le Musée d’Art Contemporain à Bordeaux, The Invisible Dog à New York, au Palácio da Bolsa à Porto, à la Cité Internationale des Arts à Paris, à la Panacée Centre d’Art Contemporain à Montpellier, et ailleurs en France et à l’étranger.
George Rahi est un artiste vivant à Vancouver, Canada. Sa pratique est interdisciplinaire avec le son comme medium central. En plus de ses activités autour de la musique et de la composition, George Rahi explore les multiples dimensions du son telles que sa relation à l’espace, la technologie, et l’acte de l’écoute en lui-même. En utilisant de multiples formats de présentation, son travail se déploie comme sous forme de sculptures cinétiques, d’installations sonores utilisant des hauts parleurs à canaux multiples, de compositions électro-acoustiques, et de commandes pour la radio, le théâtre, et l’espace public. Pendant la résidence Locus Sonus, qui se déroulera sur un format hybride en raison du contexte sanitaire, George Rahi poursuit ses recherches sur les capacités productives du son et sur les manières dont les méthodes de sa transmission et de sa diffusion peuvent reconfigurer les relations entre les auditeurs et leurs environnements.
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