locus sonus > Symposium audio sitesLast changed: 2012/03/08 22:20
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argument
Audio Sites Installation sonore, sites et flux Notre interrogation actuelle tourne autour des conditions des changements d'états (ou modifications), autant au niveau de la perception qu'à celui des interactions et des constructions, amenés par les dispositifs qui agissent ou interagissent avec les lieux ou plusieurs lieux simultanément. Ces conditions font-elles appel à des basculements spécifiques ? Nous avons soulevé durant cette année de nombreuses pistes d'exploration que nous avions commencé à énoncer lors du second symposium du programme de recherche précédent, "Territoires Électroniques de la création sonore", et qui nous semblent ouvrir de nombreuses hypothèses de travail et d'expérimentation. Les réalisations successives nous ont demandé de les articuler pratiquement sans pouvoir (bien heureusement) mener au bout chacune de ces interrogations. Ce qui nous est apparu remarquable dans ces pistes à suivre tourne autour de plusieurs objets d'investigation et d'expérimentation: dispositif/organe/instrument (collectif), multiplicité de temporalités imbriquées (singularités) et spatialités liées (localités), les interprétations (incorporation, mémoires, podcast [1], etc.), interfaces des flux (streams [2]), immersions et modifications des espaces (paysages), installation/performance, écriture/grammaire/improvisation, modules (autonomes, distants, reliés) d'un dispositif étendu, sons (micro ouverts [3]) et écoutes / émissions signées (co-auteurs), restitution d'ambiances (lieux) et d'imaginaires (apparitions), hybridations entre réseaux et lieux - entre dispositifs et corps, etc. [4] Si nous prenons comme générique le terme Audio Sites, c'est qu'il nous semble qu'une des particularités importantes du projet actuel - au sein d'un dispositif (de jeu, de perception) tel que celui développé par Locus Sonus - relève de la simultanéité et de la multiplicité de points de vue sans point focal autoritaire et sans possibilité d'un embrassement total ou entier. Cette remarque permet d'opérer un basculement vers l'oeuvre expérientielle [5] (installée, innervée, incorporée - interface, appareil) et vers les réseaux situés (dispositifs de lieux reliés, de streams localisés) [6]. Si nous convoquons le terme site, c'est sans doute parce que celui-ci évoque un faisceau d'opérations (de multiplicités, de points de vue) dépassant l'usage commun des termes de lieu et d'espace par les prises en compte des configurations et des singularités des lieux, des manières d'être "situé(s)" (ou de donner à voir, à mémoriser), des précisions de la localisation des activités (in-situ), voire même de l'activité de la construction in progress (en anglais, site peut signifier construction, chantier) [7]. Un des objets principaux développés par le laboratoire Locus Sonus concerne les lieux sonores en réseau organisés et joués sur des interfaces - collectives - (dispositifs d'installation, de performance, de streaming - d'émissions et d'écoutes en ligne -). Ces développements amenant des réalisations, plastiques et sonores, dans le cadre du laboratoire, révèlent des critères organologiques (de la constitution des dispositifs et des appareils) [8] qu'il s'agirait de distinguer au vu des dimensions agogiques (de jeu, de perception, d'incorporation) [9] que ces dispositifs proposent. De la fluidité des flux sonores streamés nous abordons les pratiques situées des lieux reliés - émis, reçus, écoutés - [10]. L'articulation d'un système de streams sonores reliés pourrait être celle d'un dispositif sympathique, dont les liaisons et les interactions fonctionnent par sympathie [11] et non plus par transfert de données autophones [12] repliant un lieu sur un autre, ou encore celle d'un dispositif multi-situé dont les éléments peuvent être continuellement mobiles du point de vue de ces émissions comme de ces réceptions [13] et ainsi induire des modifications de chaque site, modifications dont il faudrait qualifier la nature. -------------------------------- [1] — Le podcasting est un moyen de diffusion de fichiers sonores sur Internet. Il permet aux utilisateurs de s'inscrire à un flux (feed en anglais) et ainsi de récupérer et de télécharger de nouveaux fichiers audio automatiquement (le plus souvent des cellules -pods- pré-enregistrées). [2] — Type de données envoyées par un serveur à un client à une vitesse donnée par le serveur. Un stream est l'opération d'envoyer en temps réel un fichier ou un flux audio/vidéo sur d'autres ordinateurs connectés en réseau ou sur Internet. [3] — Un micro ouvert est un système audio autonome (micro, encodage, adresse IP) qui capte en continu son environnement. Il est placé dans un contexte choisi, il peut être fixe ou mobile (embarqué sur un système mobile). (Appelé aussi web-mic ou webmic - Cédric Peyronnet, http://www.ingeos.org/ et Yannick Dauby, http://www.kalerne.net/ -) [4] — Ces pistes se retrouvent ici et là au sein des publications en ligne du laboratoire (wiki) et au sein des deux symposiums précédents, http://locusonus.org/ [5] — Qui se constitue dans l'expérience (Jean Cristofol, Écritures, Dispositifs et Expériences, laboratoire Plot, programme de recherche Agglo, http://temporalites.free.fr/article.php3?id_article=19 ). Voir aussi Bastien Gallet, Le Jour d'Aujourd'hui, in Fresh Théorie, Éd. Leo Scheer, 2005, et Composer des Étendues (l'Art de l'Installation Sonore), École Supérieure des Beaux-Arts de Genève, 2005. [6] — Yannick Dauby, Paysages Sonores Partagés, Mémoire de DEA Arts Numériques, ESI Angoulême/ Poitiers, Laboratoire Leinster, programme de recherche Agglo, http://kalerne.net. Voir aussi Flux et Création Sonore, id. [7] — Anne Cauquelin, Le Site et le Paysage, Éd. PUF, 2002. [8] — Peter Szendy, Membres Fantômes - des Corps Musiciens -, Éd. de Minuit, 2002. Jean-Louis Déotte, L'Époque des Appareils, Éd. Lignes et Manifestes, MSH Paris Nord, 2004. [9] — Du grec agôgê. Ce qui concerne le mouvement, soumis à des fluctuations temporelles (ralentissements, changements de vitesse, etc.) dans le jeu de l'interprétation ou de la lecture. [10] — Et aussi discontinus, parcourus, interprétés, perçus, etc. [11] — Rapport existant entre deux ou plusieurs organes plus ou moins éloignés les uns des autres, et qui fait que l'un d'eux participe aux sensations perçues ou aux actions exécutées par l'autre. Il y a sympathie entre les parties d'un même organe et entre les organes divers d'un même appareil. [12] — Instrument qui joue tout seul. Nous pourrions ajouter: "...(autophones) et chronographiques...", c'est-à-dire dont le déroulement dans le temps est fixé à une vitesse exacte (Michel Chion, L'Art des Sons Fixés, Éd. Métamkine, 1991). [13] — Voir les pistes ouvertes pour cette année au sujet de systèmes autonomes d'émission et de captation (picoIP, streambox) et de ceux de réception (récepteurs mobiles), systèmes d'audio en réseau se déplaçant continuellement dans les espaces.
présentation
Nous prolongeons notre premier cycle de symposiums "Territoires électroniques de la création plastique sonore" par un second volet, cadré sur une extension de notre programme initial de recherche, volet que nous intitulons Audio Sites - installation sonore, sites et flux -, prenant la suite de nos deux précédents intitulés de symposiums: Audio / Espaces / Réseaux et Audio Geo. Ce moment de rencontres, de débats, de présentations et d'interventions proposés par nos invités (artistes, chercheurs, enseignants, etc.) et par les membres du programme de recherche Locus Sonus (équipe de recherche, partenaires, membres du Conseil Scientifique) accompagne le développement des projets menés au sein du programme, notamment durant nos présentations publiques de cet été et de ce début d'automne, à Marseille (Cap15), aux USA (DigIt Festival, River Fawn Gallery NYC) et à Aix-en-Provence (Festival Arborescence) . Ce symposium inaugure également la seconde session de recherche en cette année 2006/2007. Cette seconde année/session permet d'accueillir 5 artistes-chercheurs dans l'équipe de recherche et de préfigurer la construction d'un volet du laboratoire qui va permettre une nouvelle conjonction: le bi-labo Locus Sonus / LAMES CNRS MMSH (Directeur de recherche: Samuel Bordreuil). Au sein du programme Locus Sonus, un symposium est toujours un moment charnière important, faisant partie de la méthodologie du laboratoire, qui permet de faire converger les questions posées tout au long de l'année dans les activités où se sont exercées en pratiques la construction des projets, et ainsi de les problématiser durant ce rendez-vous en donnant naissance à des mises à jour de problèmes et de controverses qui prolongent les réalisations du laboratoire et ouvrent des pistes pour l'année à venir. Le symposium Locus Sonus est un carrefour, un chantier révélant les états de recherche de chacun, les hypothèses et les pratiques mises en oeuvre. Poser les débats, préciser les interrogations et les intentions, argumenter les conversations favorisent les échanges entre les provenances et les perspectives de chacun, et construisent le cadre des va-et-vient de différentes natures entre les équipes, les participants, les enseignements, etc. qui ont lieu tout au long du programme de recherche. AUDIO SITES "ESPACE/GESTE : convention de l'esprit par laquelle chacun pense tenir l'autre à distance". CURV.110 15 DEC., in Épreuves d'Écriture, catalogue Les Immatériaux, Éditions du Centre Georges Pompidou, 1985. Si notre interrogation se porte aujourd'hui sur ce que peut articuler des notions telles que territoire, géographie, paysage, compost, etc. et plus particulièrement la notion de sites, c'est parce que nous voyons celle-ci alimenter de nombreuses dimensions du programme et des projets de Locus Sonus, que cela soit dans la construction de l'espace de travail et des interlocutions, et ceci à différents niveaux (entre les équipes de recherche, le conseil scientifique, les partenaires, etc.), ou encore dans ce qu'engage actuellement le projet mené par l'équipe et qui a donné lieu à plusieurs formes de présentations publiques: installation / performance / réseau de streams . Ce qui est entendu en tant que sites est certainement l'intrication constituante et mobile des espaces et des situations de perception de ceux-ci, tout autant que la mise à jour de leurs multiplicités, entre stabilités et instabilités, matérielles et immatérielles, entre espaces et lieux, construits par les dispositifs que nous mettons en oeuvre. Actuellement, cette installation comporte une corde tendue dans l'espace sur laquelle le public règle son écoute par l'intermédiaire d'un curseur / tuner (une balle) pour jouer différents sons [1] captés en direct par des microphones ouverts dans différents lieux du monde. Ces streams, transmis par Internet, sont mis en place par de nombreux complices qui participent au projet et qui constituent l'extension en réseau du laboratoire (réseau humain, réseau de machines). Le système informe une installation sonore dont les limites avec un dispositif de performance sont minces [2], et dont le matériau joué et interprété n'est constitué que de paysages sonores [3] captés et transmis en direct... Cette étape du projet fait apparaître de nombreuses articulations qui semblent fragiliser les conceptions attendues et impliquées dans l'installation d'une oeuvre, c'est-à-dire dans l'ex-position et la compréhension de son intégr(al)ité [4]. Elles fragilisent également l'idée que l'espace des réseaux est un espace de possibles en attente, un espace globalisant du disponible et du contrôle, alors qu'il est constitué de situations localisées et d'expériences situées relevant de son extérieur. L'installation présentée traverse donc un lieu, intérieur ou extérieur, ou encore les deux à la fois, par une corde tendue à parcourir et dont le parcours révèle les appendices (les haut-parleurs restituant les sons transmis en direct) et les provenances des sons captés. Il faut l'expérimenter, en jouer pour condenser les durées (alors que les flux sonores émis par les microphones sont continus) et les lieux et déplacements (alors que les espacements entre les points des flux sont lointains, transmis sans distance). En effet, elle semble ici multi-située, c'est-à-dire offrir de multiples interprétations et de points de vue à partir de ce que nous avons appelons communément une interface (la corde, la balle) :
Aucun de ces points de vue n'est plus autoritaire qu'un autre, l'ensemble participant à une sorte d'appareil sensoriel ou de perception qui incorpore, qui accueille des corps et des gestes, constituant des temporalités/spatialités superposées voire simultanées, et qui relie de manière visible les corps et gestes entre eux. Le dispositif procède d'un agencement d'éléments évolutifs (hps, balle, corde, serveurs, microphones), d'un réseau construit entre ces éléments, spatialisé et réparti. Il organise les gestes qui l'animent et qui peuvent être accueillis tout en constituant des échelles non épuisées de variations, de modifications d'états. Il condense des temporalités et des localités, en ralentissant les flux et en étendant les lointains. Les sons (les ambiances ou les focus captés par les microphones dans des lieux autres) sont amplifiés, répartis et déplacés, voire réintégrés dans le lieu d'accueil afin de faire percevoir ces changements et modifications de lieux. Il y a interférences de lieux, fabrication des superpositions de fragments de lieux les uns sur les autres, les uns entre les autres. Par les gestes, les corps agissent consciemment sur la modulation, sur l'expérience des lieux. La construction de cet appareil hybride [6] destiné à être joué, à interpréter, à interfacer, et innervé d'espaces invisibles (instables) dont nous percevons les sillages, incorporerait-il non plus des internautes mais des extranautes ? [7] Est-ce que pratiquer ce type d'expériences - d'expérimentations, c'est-à-dire d'interagir avec l'appareil - n'engage-t-il pas des formes de délai, de ralentissement, d'espacement, pour informer ce qui est invisible - les flux fluides d'écoulements autophones [8] et chronotopes [9] provenant de sites écoutés (captés par les microphones) - ? Comment la matérialité du dispositif amène à expérimenter temporellement les lieux de l'appareil ? Cet appareil se constitue au fur et à mesure qu'il est joué, situé, qu'il reçoit les émissions (streams) et qu'il émet ces réceptions, (donc constitué de lointains), mais ce qu'il offre à chaque point de ses dimensions est des points de vue situés, sans instantanéité, chargés de perception. Le dispositif de l'appareil est virtuel, intemporel en quelque sorte, il tient lieu - immatériel (immatériau) - de site(s) lorsqu'il est joué/interprété/parcouru, en dehors de sa propre matérialité à parcourir (créant une étrange perspective traversant à la fois des espaces non-vécus - les distances entre les sites des streams - et ceux déjà-là du lieu qui accueille l'appareil / installation, lieu qui devient en quelque sorte une fiction). Comment l'interface actuelle fait-elle (ad)venir ces distinctions, ces temporalités multiples, ces multiples points de vue, ces multiples sites et lieux? -------------------------------- [1] — ou paysages sonores, phonographies, captations traitées et sélectionnées, etc. [2] — Nous pourrions dire en effet que se pose dans ce cas la question de quand une installation devient-elle une performance et vice-versa, tant l'expérience de l'installation amène à une activité performée (de la part de l'auditeur/spectateur qui active son écoute en parcourant l'installation) et tant la performance de l'écoute demande une temporalité longue (et individuelle) faisant oublier l'activité de parcourir et de découvrir le dispositif installé. [3] — Jusqu'à présent, les restitutions sonores sont celles transmises par des micros ouverts diffusant en continu sur Internet par le relais d'un serveur (streaming). [4] — Installations sonores ? (Peter Szendy, Résonance n.12, sept 1997, IRCAM), http://mediatheque.ircam.fr/articles/textes/Szendy97c/ [5] — L'équipe a construit un instrument spécifique pour les performances. Il s'agit d'un microphone parabolique HF équipé d'une webcam wifi qui permet de jouer en direct sur la captation de sons (et d'images) dans un périmètre de proximité dans les parages de l'installation. Cela permet de jouer sur une autre échelle (de distances), celle de l'échelle humaine de la perception du lieu où se tient l'installation, par des focalisations sonores et visuelles. Cet instrument permet aussi de jouer avec le contexte sonore (zooms, déplacements, etc.). [6] — À préciser: instrument? organe? dispositif organologique et agogique? [7] — Selon les pistes lancées par Samuel Bordreuil dans son approche des activités de recherche de Locus Sonus. Ce terme veut approcher les fonctionnements en réseau dont les manifestations s'hybrident entre leur initiation au sein des réseaux et leur action hors réseau (extensions), ou dont l'utilisation prend des formes hors des réseaux télématiques (modèles transférés). [8] — Instrument qui joue tout seul. Nous pourrions ajouter: "...(autophones) et chronographiques...", c'est-à-dire dont le déroulement dans le temps est fixé à une vitesse exacte (Michel Chion, L'Art des Sons Fixés, Éd. Métamkine, 1991). [9] — Concept introduit en critique littéraire, dans les années 1920, par Bakhtine, qui emprunte le terme à la physique et aux mathématiques, et l'utilise dans un sens métaphorique. Le chronotope ou "temps-espace" est une catégorie de forme et de contenu basée sur la solidarité du temps et de l'espace dans le monde réel comme dans la fiction. Nous pouvons ici proposer un exemple: http://nocinema.org/ .
programme
du 15 au 16 novembre 2006 Pour télécharger l'ensemble des enregistrements audio du symposium : page documentation mp3s Pour visionner l'ensemble des enregistrements video du symposium : page documentation images : lecture fichiers mp3 vid: lecture fichiers video mp4 ou mov : lecture des textes des intervenants en pdf ⊗: liens externes
plan et contacts
Contacts Anne Roquigny: admin (at) locusonus.org mob: +33 (0)6 62 11 04 54 Jérôme Joy: joy (at) nujus.net mob: +33 (0)6 81 25 98 16 Accès à l'École Supérieure d'Art d'Aix en Provence http://www.ecole-art-aix.fr/rubrique2.html (Cliquer sur l'image pour télécharger l'image) documentation: Jérôme Joy, Cyrille de Laleu, Rémi Coupille, Peter Sinclair. Photos: Laboratoire Locus Sonus
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Lab 2013/2014: Elena Biserna, Stéphane Cousot, Laurent Di Biase, Grégoire Lauvin, Fabrice Métais, Marie Müller, (Julien Clauss, Alejandro Duque), Jérôme Joy, Anne Roquigny, Peter Sinclair. 2008/2014 — Powered by LionWiki 2.2.2 — Thanks to Adam Zivner © images Locus Sonus webmaster & webdesign : Jérôme Joy contact: info (at) locusonus.org 2004-2014 Locus Sonus |
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