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• Stéphane Cousot • Anne Laforet • Grégoire Lauvin • Julien Clauss • Alejandro Duque • Jérôme Joy • Anne Roquigny • Peter Sinclair



2010|2011|2012|2013 session 4

Following the application call on 2010, three new artists-researchers have joined the lab.




Stéphane Cousot

http://ubaa.net/


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(no English version)

Stéphane Cousot est un artiste plasticien et enseignant français.

Né en 1973 à Nancy. Successivement diplômé de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis (Licence en 1995), de la Villa Arson (École Nationale Supérieure d'Art de Nice), de l'École Supérieure d'Art d'Aix en Provence, son passage par ces écoles ouvre une série d'études et de réflexions personnelles sur les pratiques et les outils numériques en déplaçant par nécessité technique sa démarche artistique au milieu du code, du langage informatique, comme support hybride de création et de translation des données réelles (images, sons, textes, flux…) et poétiques.

De cette pratique des nouveaux médias, couplée à la connaissance des technologies des réseaux et des langages hypermédias, il est amené à enseigner les arts plastiques à l'Université Paul Valéry (Montpellier3), et invité à animer de nombreux workshops ou des suivis de projets à L'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs ENSAD (Paris) et l'École Supérieure d'Art d'Aix en Provence. En parallèle, depuis 2005, dans l'idée de faciliter l'enseignement de la programmation et d'enrichir les expériences technologiques dans les cursus artistiques, il mène un travail de développement d'outils d'analyse et traitement de l'image en temps réel, et de systèmes de communication (transport de données sur le réseau ou vers des puces électroniques).

Par extension, il entame une série de collaborations pluridisciplinaires, oscillant entre créations et performances live pour le théâtre (Alain Béhar), la danse (Young-ho Nam), la musique électronique (eriKm) ou improvisée (Catherine Jauniaux) et intègre en 2011 l'univers de la recherche au sein du laboratoire de Recherches en arts audio Locus Sonus.




http://locusonus.org/documentation/img/NMSAT/nmsat_preview.jpg


(no English version)

Projet de recherche : Le projet N.M.S.A.T. (Networked Music & SoundArt Timeline) est une recherche menée par Jérôme Joy depuis 2008. Cette étude est un panorama des pratiques et technique liées aux transports des sons et aux actions sonores à distance : archéologie, généalogie et nouveaux paradigmes de l'écoute à distance. La nécessité de partager plus amplement cette recherche, de la rendre manifeste et de l'accroître par la création d'un site collaboratif nécessite une étude approfondie pour la conception et la création d'une base de données s'appuyant sur un format international d'échange informatique de notices bibliographiques, facilitant par la même l'échanges des données et particulièrement entre les bibliothèques. Cette base de données, devenant le squelette du projet NMSAT, sera un support globalement ouvert d'une documentation liée à l'enseignement, la recherche et la pratique des Arts audio.

NMSAT est aujourd'hui paradoxalement un projet à l'accès relativement compliqué: données référencées en attente de support de diffusion, accès privé, organisation fonctionnelle en permanente réflexion, remaniement relationnel des architectures interne…

Inscrire collaborativement sur la toile un panorama étendu des pratiques et techniques liées au transports des sons et de l'écoute à distance sur « une simple » base de données donc sur espace défini, schématique, mouvant, organisé par principe d'échanges, de déplacements, de modifications, d'archivages, demande inévitablement de prendre conscience de l'interaction des données initiales, de leur possible abstraction à pouvoir se glisser ici ou là, de se poser la question aussi de leur légitimité puisque proposé au public, ou au contraire de leur apposé à la source une contrainte semi-automatisé… et ceci, in fine afin que d'une simple demande ou d'une curiosité advienne un moment le temps d'une lecture ou d'une réflexion.

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Anne Laforet

http://sakasama.net/


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Anne Laforet is an independant researcher. She has recently completed her PhD in information science (from the University of Avignon in France) on the preservation of net art which will be published in the coming month. She has written a report entitled "Net art and artistic institutions and museums" for the French Ministery of Culture in 2004. She has presented her research in Europe and Canada.

Anne writes on digital art and digital culture for Arte.tv and Poptronics.fr. She takes part in collective projects, whether art and/or research. She's a sound performer and wj (web jockey).




http://locusonus.org/documentation/img/NEWATLANTIS/newatl_1.jpg


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Projet de recherche : New Atlantis est un monde virtuel en réseau multi-utilisateurs dédié à l'expérimentation sonore. Il est développé par le laboratoire Locus Sonus en France et par the School of the Art Institute of Chicago aux Etats-Unis. New Atlantis offre de nombreuses pistes d'expérimentation demodes de création et d'écoute à plusieurs en réseau. Le présent travail permet d'en explorer certaines et de les mettre en perspective par rapport à d'autres projets sonores en réseau, notamment en ce qui concerne les mondes virtuels.

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Grégoire Lauvin

http://gregorth.net/


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Former student of Bordeaux and Aix-en-Provence (France) and Chicago (USA) art school, Grégoire Lauvin's personal work take place in the field of new media art. Exploring high-tech / low-tech or digital/analog duality, he make installations where electronics and living things, like plants or the visitor, interact to produce original output, making sensible the invisible process taking place within the machine.




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/splitsoundscape2.jpg


(no English version)

Projet de recherche : SplitSoundscape est un projet d’installation sonore proposant une expérience originale de l’espace sonore urbain. Une série de microphones sont disposés dans un espace vaste, à l'échelle d'une ville. Le son de ces microphones est streamé, en temps réel. Dans le lieu d'exposition, des haut-parleurs omnidirectionnels diffusent, en temps réel, les sons enregistrés. La disposition dans l'espace d'exposition reprend, à échelle humaine, la disposition géographique réelle des micros. Dans SplitSounscape, c'est le visiteur qui, en se déplaçant, créé le mixage entre les différentes sources sonores.

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2007|2009 session 3

Following the application call in July 2007, three new artists-researchers have joined the lab.




Julien Clauss

http://www.cycliq.org/


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Julien Clauss French sound artist has followed the course at the Suzuki Institute of Strasbourg and subsequently worked in various forms of improvised music.

After taking a degree in fluid mechanics and a master's degree in mechanical technology, he pursued a course in acoustics at the Conservatoire National des Arts et Métiers in Paris.

Since 2001, he has developed sound works, installations and performances which put at stake the materiality and the spatial dimensions of sound. He is seeking how to physically engage the listener in the act of listening in sound spaces that allow multiple experiences of perception.

His sound pieces oscillate between micro-sound and ambient noise and he has developed for performances, an octophonic sound system with interfaces and applications for real time sound spatializing.

He created the 8 channels sound performance Betilyonis with Cedric Pigot, collaborated with Bluescreen on the net art projects Streamscape and Transversal Memory, and is currently working with Lynn Pook on "audio-tactile" installations and performances.

He very often organizes experimental electronic music events, in atypical places (highway bridge, clearing, vaults...) for over long durations (from 6 to 24 hours). Since 2001, he has been working on the Pierre Henry's 108 loudspeakers orchestra.




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/clauss1.jpg

http://locusonus.org/documentation/img/LAB/clauss2.jpg


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Projets de recherche :

1/ Les horizons de l'ouïe - plasticité des territoires sonores : mémoire de recherche

Le mémoire traite de la construction de territoires par le son. Croisant des approches éthologiques, psycho-acoustique, physique ou sociologique, il définie les conditions d'existences spatiales et temporelles de ces territoires en s'intéressant à des cas tirés du monde animale, de pratiques sociales ou artistiques. Dans un second temps, il traite des conditions d'exploration et de perception de ces territoires, et plus spécifiquement du déplacement de l'auditeur et de la rencontre entre le corps et la matérialité du son.

extraits :

" Comment saisir un son qui court 450 fois plus vite que l'auditeur et le traverse presque sans s'en rendre compte ?

La bulle se forme perceptivement par le déplacement de l'auditeur. La source, son rayonnement et l'aire acoustique couverte sont des données physiques. Elles existent tant que la source rayonne, mais l'aire sonore n'apparait à l'auditeur que lorsque celui l'arpente et s'assure en passant d'un point à un autre que le même son s'y trouve. En trajectorisant son écoute, l'auditeur concrétise l'espace sonore comme on fait apparaitre le paysage en essuyant à un doigt une fenêtre embuée."

...

"L'écoute est naturellement musicale ou communicationnelle. Elle se satisfait de message, d'harmonie, de rythme et de détail. Elle est immatérielle et se soucie peu de l'espace. Un signal spatial y est généralement une information ou une gène. L'écoute plastique suppose le son matériel. Elle s'intéresse aux façons de renseigner l'espace, d'altérer ou modifier sa perception, de créer, former, sculpter ou teinter des volumes sonores. Elle met en présence des matérialités hétérogènes : la différence de corporeité entre le corps de l'auditeur et l'espace sonore qui l'environne constitue une situation perceptive à la frontière entre le toucher et l'écoute."

2/ TOPOSONE : performance erratique en champ libre

TOPOSONE est une performance réalisée dans des sites naturels ou dans des espaces publics urbains. Trois à cinq performeurs équipés chacun d'un dispositif de diffusion sonore portable et connectés via un réseau sans fil parcourent un site. Chacun synthétise et modèle des sons qu'il diffuse et spatialise sur l'ensemble des dispositif embarqués. Ils créent ensemble une sculpture sonore de grande dimension qui s'inscrit acoustiquement dans le site dans lequel ils évoluent.

Cette étendue sonore formée de sons en mouvement couvre une esplanade, un carrefour, s'étend du haut d'un immeuble jusqu'à l'extrémité d'une place, se concentre sur une portion de rue, se déploie sur un stade de quartier ou un terrain vague. Toposone est une forme sonore nomade jouée à l'échelle d'un site. Elle peut s'apparenter à une sculpture ou à un mobile dont les éléments en équilibre ne seraient pas matériels mais purement sonores : différents sons sont déployés dans l'espace environnant puis mis en équilibre et en mouvement les uns avec les autres pour créer une occupation discrète, cinétique et spatiale dans l'environnement.


Mon travail interroge de façon récurrente la perception de l'espace et la place de l'homme dans son environnement. Par environnement, j'entends un lieu, mais j'inclue aussi le proche et le lointain, le passé et le futur. Le présent est trop court pour faire autre chose que le respirer.

La préoccupation du paysage est liée à cette recherche, mais plutôt que de le placer au centre de mon travail, je le laisse interférer à la façon d'un satellite, toujours présent, pas nécessairement visible, faisant parfois de l'ombre ou de la lumière. L'espace environnant est travaillé dans sa dimension physique, celle d'espace vital et de milieu vibratoire. Ici l'air est un vecteur d'ondes : sonores, hertzienne, de chaleur, lumineuses, ... et un support de l'oxygène.

Je m'intéresse aux moyens permettant de proposer une perception transverse de ce milieu et de réorienter notre façon de nous situer dedans. Par un éclairage légèrement de biais, j'essaie de mettre en lumière une autre facette de notre réalité. L'investissement du corps dans la perception, accompagné par le jeu des sensations, participe de cette recherche. Convaincu que c'est dans la durée et le non événement que se transmet un lieu et ne maîtrisant pas les techniques de streaming, j'ai réalisé des prises de son passives (micro fixe et enregistrement ouvert par bloc d'une heure) à différentes heures du jour et de la nuit à Berlin, Paris et Lauris où était montrée l'installation. J'ai ensuite joué en parallèle les 3 enregistrements faits au même moment de la journée, en en ouvrant jamais plus d'un à la fois, avec des fenêtres temporelles variables. J'ai composé 5 heures de bande-son en jouant sur l'heure des prises de son et la taille des fenêtres. Pour adjoindre une composante continue, j'ai mixé en parallèle des prises de son faîtes aux mêmes endroits à travers des tuyaux en pvc. Les sources de la prochaine version seront probablement des web micro...

Le streaming m'apparaît comme un moyen privilégié d'opérer sur le temps et la distance. En temps que flux, il permet de relier un passé plus ou moins proche avec le futur immédiat. Adjoint d'un buffer, il peut s'étendre plus loin dans le futur, ou comme trace du passé. Si les réseaux de microphones ouverts permettent de rejouer les installations de Bill Fontana avec facilité (déplacements et croisements d'espaces), ils offrent à présent la possibilité de pousser plus avant ces expérimentations.

La dimension du réseau en tant qu'espace est incontestable (cf Second Life etc...) et souvent questionnée, notamment par le net.art. Par contre la façon dont le temps opère dans ce "temps presque réel" l'est nettement moins.

Ainsi ces "coupures ou frontières entre le numérique et le physique, et ce que l'on comprend par temps réel et par différé au regard de l'expérimentation des flux", posent la question d'un temps mixte ou partagé, composé de durées tirées du réel et du virtuel. Ce jeu d'alternances et de simultanéités me semble central dans la construction de nouvelles scénarités. Cette approche de nouvelles scénarités implique de définir un cadre à la réception à ce flux.

Sortie des situations spectaculaires (installations, concerts...), la mise à disposition du public d'un flux de web micros via internet décontextualise l'écoute et soulève la question du contexte indispensable à toute écoute. En effet, les situations usuelles ou idéales d'écoutes sont clairement et culturellement établies pour tous les méida, pour toutes les musiques tant par le lieu que la durée ou la position d'écoute (concert acoustique pour la musique classique, club pour le jazz, rave pour la techno, cuisine pour les informations radio etc...). La situation hors normes du streaming de micros ouverts impose de s'interroger sur son contexte de réception. Une approche fonctionnelle des mécanismes d'écoute peut contribuer à cette réflexion.

Pour conclure, les recherches menées par Locus Sonus qui me semblent le plus liées à mes domaines d'activités sont les moyens d'interprétation/traduction des notions d'espace, de distances, de géographies et de mise en forme (dans le temps et l'espaces), les dispositifs de contrôle et/ou d'émissions sonores des streams et le développement d'interfaces instrumentales adaptées à la nature des réseaux

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Alejo Duque

http://co.lab.cohete.net/
http://del.icio.us/alejo


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2006 - ... : PhD Candidate at The European Graduate School. Switzerland
2003 - ... : opensource software & hacklab developer
2001 - 2002: new media arts teacher in Bogota and Medellin at the Universidad Nacional de Colombia
1999 - 2001: D.E.A Master degree from the Art Department at the Universidad de Castilla-La Mancha, Spain
1992 - 1998: Fine Arts Diploma degree (Universidad Nacional de Colombia)
1990 - 1995: Advertising Diploma (Universidad Pontificia Bolivariana)




With a background in video Alejandro Duque colombian artist was graduated from the school of fine arts of Medellin in Colombia in 1998.

He actually pursues a PhD on philosophy of communication at the EGS (European Graduate School http://www.egs.edu Switzerland) and his dissertation topic deals with finding ways for smuggling ideas across different networks, "trafficking" concepts crossing marginalized communities and western philosophies.

His basic interests deal around new technologies and open source software. In Colombia he has set up a communitary wireless network and opened a hacklab (dorkbot-medellin ^k.0_lab^) where all sort of indisciplines were gathered .

His main interests today deal around the topics of data sonification, streaming media, and network collaborations. He is mostly working under gnu/linux and IRC is a sort of his "second" life role game. He has some experience with wireless and GPS technologies from a very experimental creative approach.




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/duque1.jpg

One of my main interests since the late 90's it's been to find tactics to help build, from the realm of the digital, the different social groups to witch I relate and belong. After having stepped and made some work in the digital territories (altred-medellinwireless-soup), a strong ethos developed in parallel to a growing trust on the potentialities of network technologies. Today it now sums up as everyday inspiration towards opening a chance and possibility to propitiate a space where the event of translocal truths can collide, via collaboration and knowledge sharing. Networks are made out of this resourceful complicity that's why my envisioned research project for the PhD degree relates strongly to Computer-Mediated Social Relations. From the phenomenological touch to the artistic and political perspectives of social and individual affects blended in Social Software Development. A research deeply involved with the present socio-technological systems and open to be defined by the collaborative process itself.

New topographies generated by network technologies known as locative/pervasive media, RFID, RSS content syndication, Voice over I.P, streaming video, wireless networks, physical computing and free culture. All of them will need to be explored in a tone and style that could be well the one of the How-To's and the DoItYourself manuals, leitmotiv of the network culture.

I have no big real interest in working by myself in the style of the artist-artwork traditional relation, I find that a bit boring. There is far more pleasure through the enrichful exchange with others. Sharing ideas since there's always and somewhere the call from the Other. I don't believe that network art can be consider an autistic practice. (even AI -Artificial Intelligence- chatting bots are in itself attempts to make a community even wider by engaging into communication). Creative processes are always the work of 2 or more. No ideas are pure. To recognize the presence of the other in oneself is already a good beginning towards the openness that a collaboration requires.

In practical terms, I will like to address my constant work over the years on few mailing lists (all related to projects I have initiated with friends and colleagues in Colombia). It has been the case of a sustained effort in the long run.


http://locusonus.org/documentation/img/LAB/duque2.jpg

The lack of theoretical bases to decide why or how to use a certain technology, the decision of incorporating one but not the other, the ethical implications and responsibilities that come along with each dispositive we use be it "new" or "old" media. Is crucial for any art project today. In the Colombian case there is a need to define terms obliged by the political and economical situation of not only the society in general, but most importantly of each of the students who attended my workshops. One needs to work in balance to the context and for this reason I began using as much as possible Open Source Software along as to support the free/libre movement, although I do still use OS X, a MacIntosh is still my personal choice to do image editing and fast cuts with quicktime. I'm no "evangelist" of one or the other. One should simply use what best fits the situation. Nowadays in South America GNU/Linux is the way to go.

In the process of defining the topic of my PhD dissertation project I've decided to intensively use network technologies for a few years more to be better prepared before writing 150 pages or more of elaborated theoretical arguments tracing connections between our present networked life and its philosophical background. I consider the Locus Sonus project a unique chance to further investigate and collaborate inside a common field of interests. I will certainly be a catalyzer, a bridge to bring in other levels most of them in a vector that points to South America and the spanish speaking communities among others and most importantly a full of enthusiasm "extranaut".

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Jérôme Joy

For a full presentation : Lab coordination.en


Anne Roquigny

For a full presentation : Lab coordination.en


Peter Sinclair

For a full presentation : Lab coordination.en