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 Symposium 3 (11/2006)
 Audio Sites

 Symposium 4 (12/2007)
 Audio Extranautes



nov2006

Audio Sites
LOCUS SONUS audio in art
http://locusonus.org/

du 15 au 16 novembre 2006
École Supérieure d'Art d'Aix-en-Provence, http://www.ecole-art-aix.fr/

SYMPOSIUM 3



textes introductifs


argument:

Audio Sites
Installation sonore, sites et flux


Notre interrogation actuelle tourne autour des conditions des changements d'états (ou modifications), autant au niveau de la perception qu'à celui des interactions et des constructions, amenés par les dispositifs qui agissent ou interagissent avec les lieux ou plusieurs lieux simultanément. Ces conditions font-elles appel à des basculements spécifiques ?

Nous avons soulevé durant cette année de nombreuses pistes d'exploration que nous avions commencé à énoncer lors du second symposium du programme de recherche précédent, "Territoires Électroniques de la création sonore", et qui nous semblent ouvrir de nombreuses hypothèses de travail et d'expérimentation. Les réalisations successives nous ont demandé de les articuler pratiquement sans pouvoir (bien heureusement) mener au bout chacune de ces interrogations. Ce qui nous est apparu remarquable dans ces pistes à suivre tourne autour de plusieurs objets d'investigation et d'expérimentation: dispositif/organe/instrument (collectif), multiplicité de temporalités imbriquées (singularités) et spatialités liées (localités), les interprétations (incorporation, mémoires, podcast [1], etc.), interfaces des flux (streams [2]), immersions et modifications des espaces (paysages), installation/performance, écriture/grammaire/improvisation, modules (autonomes, distants, reliés) d'un dispositif étendu, sons (micro ouverts [3]) et écoutes / émissions signées (co-auteurs), restitution d'ambiances (lieux) et d'imaginaires (apparitions), hybridations entre réseaux et lieux - entre dispositifs et corps, etc. [4]

Si nous prenons comme générique le terme Audio Sites, c'est qu'il nous semble qu'une des particularités importantes du projet actuel - au sein d'un dispositif (de jeu, de perception) tel que celui développé par Locus Sonus - relève de la simultanéité et de la multiplicité de points de vue sans point focal autoritaire et sans possibilité d'un embrassement total ou entier. Cette remarque permet d'opérer un basculement vers l'oeuvre expérientielle [5] (installée, innervée, incorporée - interface, appareil) et vers les réseaux situés (dispositifs de lieux reliés, de streams localisés) [6]. Si nous convoquons le terme site, c'est sans doute parce que celui-ci évoque un faisceau d'opérations (de multiplicités, de points de vue) dépassant l'usage commun des termes de lieu et d'espace par les prises en compte des configurations et des singularités des lieux, des manières d'être "situé(s)" (ou de donner à voir, à mémoriser), des précisions de la localisation des activités (in-situ), voire même de l'activité de la construction in progress (en anglais, site peut signifier construction, chantier) [7].
Un des objets principaux développés par le laboratoire Locus Sonus concerne les lieux sonores en réseau organisés et joués sur des interfaces - collectives - (dispositifs d'installation, de performance, de streaming - d'émissions et d'écoutes en ligne -). Ces développements amenant des réalisations, plastiques et sonores, dans le cadre du laboratoire, révèlent des critères organologiques (de la constitution des dispositifs et des appareils) [8] qu'il s'agirait de distinguer au vu des dimensions agogiques (de jeu, de perception, d'incorporation) [9] que ces dispositifs proposent. De la fluidité des flux sonores streamés nous abordons les pratiques situées des lieux reliés - émis, reçus, écoutés - [10]. L'articulation d'un système de streams sonores reliés pourrait être celle d'un dispositif sympathique, dont les liaisons et les interactions fonctionnent par sympathie [11] et non plus par transfert de données autophones [12] repliant un lieu sur un autre, ou encore celle d'un dispositif multi-situé dont les éléments peuvent être continuellement mobiles du point de vue de ces émissions comme de ces réceptions [13] et ainsi induire des modifications de chaque site, modifications dont il faudrait qualifier la nature.

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[1] Le podcasting est un moyen de diffusion de fichiers sonores sur Internet. Il permet aux utilisateurs de s'inscrire à un flux (feed en anglais) et ainsi de récupérer et de télécharger de nouveaux fichiers audio automatiquement (le plus souvent des cellules -pods- pré-enregistrées).
[2] Type de données envoyées par un serveur à un client à une vitesse donnée par le serveur. Un stream est l'opération d'envoyer en temps réel un fichier ou un flux audio/vidéo sur d'autres ordinateurs connectés en réseau ou sur Internet.
[3] Un micro ouvert est un système audio autonome (micro, encodage, adresse IP) qui capte en continu son environnement. Il est placé dans un contexte choisi, il peut être fixe ou mobile (embarqué sur un système mobile). (Appelé aussi web-mic ou webmic - Cédric Peyronnet, http://www.ingeos.org/ et Yannick Dauby, http://www.kalerne.net/ -)
[4] Ces pistes se retrouvent ici et là au sein des publications en ligne du laboratoire (wiki) et au sein des deux symposiums précédents, http://locusonus.org/
[5] Qui se constitue dans l'expérience (Jean Cristofol, Écritures, Dispositifs et Expériences, laboratoire Plot, programme de recherche Agglo, http://temporalites.free.fr/article.php3?id_article=19 ). Voir aussi Bastien Gallet, Le Jour d'Aujourd'hui, in Fresh Théorie, Éd. Leo Scheer, 2005, et Composer des Étendues (l'Art de l'Installation Sonore), École Supérieure des Beaux-Arts de Genève, 2005.
[6] Yannick Dauby, Paysages Sonores Partagés, Mémoire de DEA Arts Numériques, ESI Angoulême/ Poitiers, Laboratoire Leinster, programme de recherche Agglo, http://kalerne.net. Voir aussi Flux et Création Sonore, id.
[7] Anne Cauquelin, Le Site et le Paysage, Éd. PUF, 2002.
[8] Peter Szendy, Membres Fantômes - des Corps Musiciens -, Éd. de Minuit, 2002. Jean-Louis Déotte, L'Époque des Appareils, Éd. Lignes et Manifestes, MSH Paris Nord, 2004.
[9] Du grec agôgê. Ce qui concerne le mouvement, soumis à des fluctuations temporelles (ralentissements, changements de vitesse, etc.) dans le jeu de l'interprétation ou de la lecture.
[10] Et aussi discontinus, parcourus, interprétés, perçus, etc.
[11] Rapport existant entre deux ou plusieurs organes plus ou moins éloignés les uns des autres, et qui fait que l'un d'eux participe aux sensations perçues ou aux actions exécutées par l'autre. Il y a sympathie entre les parties d'un même organe et entre les organes divers d'un même appareil.
[12] Instrument qui joue tout seul. Nous pourrions ajouter: "...(autophones) et chronographiques...", c'est-à-dire dont le déroulement dans le temps est fixé à une vitesse exacte (Michel Chion, L'Art des Sons Fixés, Éd. Métamkine, 1991).
[13] Voir les pistes ouvertes pour cette année au sujet de systèmes autonomes d'émission et de captation (picoIP, streambox) et de ceux de réception (récepteurs mobiles), systèmes d'audio en réseau se déplaçant continuellement dans les espaces.










présentation du symposium:

Nous prolongeons notre premier cycle de symposiums "Territoires électroniques de la création plastique sonore" par un second volet, cadré sur une extension de notre programme initial de recherche, volet que nous intitulons Audio Sites - installation sonore, sites et flux -, prenant la suite de nos deux précédents intitulés de symposiums: Audio / Espaces / Réseaux et Audio Geo [voir le menu en haut de cette page]. Ce moment de rencontres, de débats, de présentations et d'interventions proposés par nos invités (artistes, chercheurs, enseignants, etc.) et par les membres du programme de recherche Locus Sonus (équipe de recherche, partenaires, membres du Conseil Scientifique) accompagne le développement des projets menés au sein du programme, notamment durant nos présentations publiques de cet été et de ce début d'automne, à Marseille (Cap15), aux USA (DigIt Festival, River Fawn Gallery NYC) et à Aix-en-Provence (Festival Arborescence) [ liens vers les réalisations]. Ce symposium inaugure également la seconde session étudiante du cursus pour cette année 2006/2007. Cette seconde année permet d'accueillir 5 étudiants dans l'équipe de recherche et de préfigurer la construction d'un volet du laboratoire qui va permettre une nouvelle conjonction: le bi-labo Locus Sonus / Lames CNRS MMSH.

Au sein du programme Locus Sonus, un symposium est toujours un moment charnière important, faisant partie de la méthodologie du laboratoire, qui permet de faire converger les questions posées tout au long de l'année dans les activités où se sont exercées en pratiques la construction des projets, et ainsi de les problématiser durant ce rendez-vous en donnant naissance à des mises à jour de problèmes et de controverses qui prolongent les réalisations du laboratoire et ouvrent des pistes pour l'année à venir. Le symposium Locus Sonus est un carrefour, un chantier révélant les états de recherche de chacun, les hypothèses et les pratiques mises en oeuvre. Poser les débats, préciser les interrogations et les intentions, argumenter les conversations favorisent les échanges entre les provenances et les perspectives de chacun, et construisent le cadre des va-et-vient de différentes natures entre les équipes, les participants, les enseignements, etc. qui ont lieu tout au long du programme de recherche.









présentation du projet actuel du laboratoire:

AUDIO-SITES

"ESPACE/GESTE : convention de l'esprit par laquelle chacun pense tenir l'autre à distance". CURV.110 15 DEC., in Épreuves d'Écriture, catalogue Les Immatériaux, Éditions du Centre Georges Pompidou, 1985.

Si notre interrogation se porte aujourd'hui sur ce que peut articuler des notions telles que territoire, géographie, paysage, compost, etc. et plus particulièrement la notion de sites, c'est parce que nous voyons celle-ci alimenter de nombreuses dimensions du programme et des projets de Locus Sonus, que cela soit dans la construction de l'espace de travail et des interlocutions, et ceci à différents niveaux (entre les équipes de recherche, le conseil scientifique, les partenaires, etc.), ou encore dans ce qu'engage actuellement le projet mené par l'équipe et qui a donné lieu à plusieurs formes de présentations publiques: installation / performance / réseau de streams . Ce qui est entendu en tant que sites est certainement l'intrication constituante et mobile des espaces et des situations de perception de ceux-ci, tout autant que la mise à jour de leurs multiplicités, entre stabilités et instabilités, matérielles et immatérielles, entre espaces et lieux, construits par les dispositifs que nous mettons en oeuvre. Actuellement, cette installation comporte une corde tendue dans l'espace sur laquelle le public règle son écoute par l'intermédiaire d'un curseur / tuner (une balle) pour jouer différents sons [1] captés en direct par des microphones ouverts dans différents lieux du monde. Ces streams, transmis par Internet, sont mis en place par de nombreux complices qui participent au projet et qui constituent l'extension en réseau du laboratoire (réseau humain, réseau de machines). Le système informe une installation sonore dont les limites avec un dispositif de performance sont minces [2], et dont le matériau joué et interprété n'est constitué que de paysages sonores [3] captés et transmis en direct...

Cette étape du projet fait apparaître de nombreuses articulations qui semblent fragiliser les conceptions attendues et impliquées dans l'installation d'une oeuvre, c'est-à-dire dans l'ex-position et la compréhension de son intégr(al)ité [4]. Elles fragilisent également l'idée que l'espace des réseaux est un espace de possibles en attente, un espace globalisant du disponible et du contrôle, alors qu'il est constitué de situations localisées et d'expériences situées relevant de son extérieur.
L'installation présentée traverse donc un lieu, intérieur ou extérieur, ou encore les deux à la fois, par une corde tendue à parcourir et dont le parcours révèle les appendices (les haut-parleurs restituant les sons transmis en direct) et les provenances des sons captés. Il faut l'expérimenter, en jouer pour condenser les durées (alors que les flux sonores émis par les microphones sont continus) et les lieux et déplacements (alors que les espacements entre les points des flux sont lointains, transmis sans distance). En effet, elle semble ici multi-située, c'est-à-dire offrir de multiples interprétations et de points de vue à partir de ce que nous avons appelons communément une interface (la corde, la balle) :
  • du point de vue du lieu de l'installation (sa dimension, sa plasticité dans l'espace, ses traversées, etc.),
  • du point de vue des temps de parcours qu'elle propose (parcourir la corde avec la balle, performance) - ces temps étant individuels, chaque auditeur réglant son écoute (et pour l'instant aussi celle des autres - auditeurs-) en marchant -,
  • du point de vue de la perception des déplacements spatialisés des sons dans le lieu, produisant des changements d'états de la perception de celui-ci - d'où l'importance de tenter le plein-air et l'articulation intérieur/extérieur -,
  • du point de vue des espacements parcourus dans le lieu de l'installation et entre les points de diffusion, d'amplification des sons,
  • du point de vue modifié, fabriqué, perçu par les diffusions des lieux sur les autres (amplifiés), - quand est-ce que le point de vue devient un point d'écoute ? -, et ainsi les gestes viennent moduler les aspects des lieux,
  • du point de vue des lieux des co-auteurs (les streamers qui émettent les streams, microphones ouverts, et qui reçoivent le feedback des écoutes jouées),
  • du point de vue des temps de mémorisation que l'équipe pratique en écoutant continuellement les streams émis (enregistrements, podcast),
  • du point de vue des sélections jouées et des jeux de proximité lors des performances avec l'instrument micro-parabolique / IPcam, mobile et portatif [5],
  • du point de vue de la situation du public/audience dans le lieu et l'espace (les espaces) amplifié(s) par l'installation,
  • du point de vue de l'expérience des lieux sonores diffusés que cela soit en jouant de l'installation (dans son lieu d'accueil) ou en écoutant (en les captant) sur le site internet du programme,
  • du point de vue du passage d'un stream à l'autre, d'un lieu (paysage?) à l'autre en parcourant la corde (dont les noms apparaissent sur l'écran),
  • etc.
  • [voir la documentation video sur la première page du site http://locusonus.org/]

Aucun de ces points de vue n'est plus autoritaire qu'un autre, l'ensemble participant à une sorte d'appareil sensoriel ou de perception qui incorpore, qui accueille des corps et des gestes, constituant des temporalités/spatialités superposées voire simultanées, et qui relie de manière visible les corps et gestes entre eux. Le dispositif procède d'un agencement d'éléments évolutifs (hps, balle, corde, serveurs, microphones), d'un réseau construit entre ces éléments, spatialisé et réparti. Il organise les gestes qui l'animent et qui peuvent être accueillis tout en constituant des échelles non épuisées de variations, de modifications d'états. Il condense des temporalités et des localités, en ralentissant les flux et en étendant les lointains. Les sons (les ambiances ou les focus captés par les microphones dans des lieux autres) sont amplifiés, répartis et déplacés, voire réintégrés dans le lieu d'accueil afin de faire percevoir ces changements et modifications de lieux. Il y a interférences de lieux, fabrication des superpositions de fragments de lieux les uns sur les autres, les uns entre les autres. Par les gestes, les corps agissent consciemment sur la modulation, sur l'expérience des lieux. La construction de cet appareil hybride [6] destiné à être joué, à interpréter, à interfacer, et innervé d'espaces invisibles (instables) dont nous percevons les sillages, incorporerait-il non plus des internautes mais des extranautes ? [7]

Est-ce que pratiquer ce type d'expériences - d'expérimentations, c'est-à-dire d'interagir avec l'appareil - n'engage-t-il pas des formes de délai, de ralentissement, d'espacement, pour informer ce qui est invisible - les flux fluides d'écoulements autophones [8] et chronotopes [9] provenant de sites écoutés (captés par les microphones) - ? Comment la matérialité du dispositif amène à expérimenter temporellement les lieux de l'appareil ?
Cet appareil se constitue au fur et à mesure qu'il est joué, situé, qu'il reçoit les émissions (streams) et qu'il émet ces réceptions, (donc constitué de lointains), mais ce qu'il offre à chaque point de ses dimensions est des points de vue situés, sans instantanéité, chargés de perception. Le dispositif de l'appareil est virtuel, intemporel en quelque sorte, il tient lieu - immatériel (immatériau) - de site(s) lorsqu'il est joué/interprété/parcouru, en dehors de sa propre matérialité à parcourir (créant une étrange perspective traversant à la fois des espaces non-vécus - les distances entre les sites des streams - et ceux déjà-là du lieu qui accueille l'appareil / installation, lieu qui devient en quelque sorte une fiction).
Comment l'interface actuelle fait-elle (ad)venir ces distinctions, ces temporalités multiples, ces multiples points de vue, ces multiples sites et lieux?



--------------------------------
[1] ou paysages sonores, phonographies, captations traitées et sélectionnées, etc.
[2] Nous pourrions dire en effet que se pose dans ce cas la question de quand une installation devient-elle une performance et vice-versa, tant l'expérience de l'installation amène à une activité performée (de la part de l'auditeur/spectateur qui active son écoute en parcourant l'installation) et tant la performance de l'écoute demande une temporalité longue (et individuelle) faisant oublier l'activité de parcourir et de découvrir le dispositif installé.
[3] Jusqu'à présent, les restitutions sonores sont celles transmises par des micros ouverts diffusant en continu sur Internet par le relais d'un serveur (streaming).
[4] Installations sonores ? (Peter Szendy, Résonance n.12, sept 1997, IRCAM), http://mediatheque.ircam.fr/articles/textes/Szendy97c/
[5] L'équipe a construit un instrument spécifique pour les performances. Il s'agit d'un microphone parabolique HF équipé d'une webcam wifi qui permet de jouer en direct sur la captation de sons (et d'images) dans un périmètre de proximité dans les parages de l'installation. Cela permet de jouer sur une autre échelle (de distances), celle de l'échelle humaine de la perception du lieu où se tient l'installation, par des focalisations sonores et visuelles. Cet instrument permet aussi de jouer avec le contexte sonore (zooms, déplacements, etc.).
[6] À préciser: instrument? organe? dispositif organologique et agogique?
[7] Selon les pistes lancées par Samuel Bordreuil dans son approche des activités de recherche de Locus Sonus. Ce terme veut approcher les fonctionnements en réseau dont les manifestations s'hybrident entre leur initiation au sein des réseaux et leur action hors réseau (extensions), ou dont l'utilisation prend des formes hors des réseaux télématiques (modèles transférés).
[8] Instrument qui joue tout seul. Nous pourrions ajouter: "...(autophones) et chronographiques...", c'est-à-dire dont le déroulement dans le temps est fixé à une vitesse exacte (Michel Chion, L'Art des Sons Fixés, Éd. Métamkine, 1991).
[9] Concept introduit en critique littéraire, dans les années 1920, par Bakhtine, qui emprunte le terme à la physique et aux mathématiques, et l'utilise dans un sens métaphorique. Le chronotope ou "temps-espace" est une catégorie de forme et de contenu basée sur la solidarité du temps et de l'espace dans le monde réel comme dans la fiction. Nous pouvons ici proposer un exemple: http://nocinema.org/ .























programme du symposium du 15 au 16 novembre 2006


Pour télécharger l'ensemble des enregistrements audio du symposium, abonnez-vous à cette adresse podcast via iTunes: http://nujus.net/~locusonus/dropbox/podcasts/locusonus/podcast.xml

: lecture fichiers mp3
vid: lecture fichiers video mp4
: lecture des textes des intervenants en pdf
: liens externes



         
  mercredi 15 novembre     audio
video
         
10h00 Intro au symposium
Jérôme Joy, Peter Sinclair
Présentation de l'installation Locus Sonus   mp3
10h15 Nicolas Bralet, Esther Salmona, Lydwine Van der Hulst Locus Sonus urls: mp3
mp3
mp3
11h15 Bastien Gallet L'Art Sonore ou les puissances du son urls:
symp préc.:
mp3
12h30

       
14h00 Fabien Vandamme
(présentation Claire Renier)
À perte d'audition urls: mp3
15h30        
16h00 visio-conférence
(annulé)
Locus Sonus Streaming Project
CRISAP, Univ. of London, Angus Carlyle
urls:  
16h15 Samuel Bordreuil Faire paysage: Landscaping versus scape landing urls: mp3
17h15 Brett Balogh / Nicolas Maigret / Sabrina Issa Locus Sonus urls:
mp3
mp3
mp3
video
18h00

       
20h00 performance NICOLAS BRALET   mp3
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20h30 performance PIERRE-LAURENT CASSIERE   mp3
video
21h00 performance LYDWINE VAN DER HULST   mp3
video
    L'installation sonore Locustream Tuner du programme de recherche Locus Sonus sera présente tout au long du symposium    
21h30        
         
         
  jeudi 16 novembre      
         
10h00 Peter Sinclair Sympathie et Résonance urls: mp3
10h45 Jason Geistweidt Locus Sonus Streaming Project
SARC, Sonic Art Research Center, Belfast
urls: mp3
mp3
11h15        
11h30 Éric Maillet Reading the City urls: mp3
12h30

       
14h00 Pascal Broccolichi Surfaces de propagation urls:
symp préc.:
mp3
14h45 visio-conférence
(annulée)
Locus Sonus Streaming Project
HOLA, Nyland (Suède), Björn Eriksson
urls:  
15h00 Pierre-Laurent Cassière Sympathie et résonances ubiquitaires en espaces acous-médiatiques urls: mp3
video
video
15h45        
16h00 Jean Cristofol Régimes de visibilité urls: mp3
16h45        
17h00 DÉBAT animé par
Élie During, Jérôme Joy
Table ronde intervenants / public   mp3
18h30 (clôture)      
         
    Le symposium est semi-public. Merci de vous inscrire auprès d'Anne Roquigny admin@locusonus.org


La documentation video et audio est assurée par Cyrille C. de Laleu et Rémi Coupille.
   














présentation des intervenants et des participants


   
Bastien Gallet


Bastien Gallet est né à Paris en 1971 mais il n'y a pas vécu avant sa quinzième année. Il a étudié la philosophie (Université Paris IV-Sorbonne) et il l'a enseignée à l'Université de Metz pendant deux ans. Il a travaillé au Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence (conception et rédaction des programmes), à l'Ircam (animation de concerts-ateliers) et à la Cité de la Musique à Paris (commissaire de l'exposition "Espace-Odyssée" du 15 janvier au 5 septembre 2004). Il fut en 1997 l'un des cofondateurs des éditions Musica Falsa (devenues MF) qui éditent la revue du même nom. Il a été de 1999 à 2004 producteur à France Culture (émissions Voix Carrossable, Elektrophonie, Festivités, Le Chantier), et d'avril à octobre 2004 pensionnaire à l'Académie de France à Rome (Villa Médicis). Il est aujourd'hui directeur du Festival Archipel, à Genève. Il a publié de nombreux articles sur la musique et sur la philosophie ainsi que deux livres : en 2002 "Le Boucher du Prince Wen-houei : enquêtes sur les musiques électroniques" aux éditions MF et en septembre 2005 "Composer des Étendues : l'art de l'installation sonore" aux éditions de l'École des Beaux-Arts de Genève. Son projet romain a donné lieu à un livre à quatre (écrit et composé avec Arno Bertina, Ludovic Michaux et Yoan DeRoeck) qui paraîtra en novembre 2006 aux éditions Gilles Fage sous le titre "Anastylose". Il vient de publier avec Laurent Perreau une traduction des écrits sur la musique d'Alfred Schütz (éditions MF).

Bastien Gallet was born in Paris. He studied philosophy in Sorbonne University. He worked for several musical institutions in France (Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, Ircam, Cité de la musique). He cofounded in 1997 a journal on contemporary music (called Musica Falsa) and a publishing house (éditions MF). From 1999 to 2004, he announced a weekly radio broadcast on France Culture (a french national radio station). From 2003 to 2006, he directed Archipel, an annual music festival in Geneva. He wrote several articles on music and philosophy and two books on music : "Le Boucher du Prince Wen-houei : enquêtes sur les musiques électroniques" in 2002 ; "Composer des Étendues : l'art de l'installation sonore" in 2005.
  --> http://www.d-i-r-t-y.com/
--> http://sonhors.free.fr/
--> http://www.editions-mf.com/
   
Fabien Vandamme






Claire Renier
(enseignant au Département Arts Plastiques Licence et Master, Université de Paris 8 Vincennes à Saint-Denis) (Commissaire d'exposition avec Muriel Colin-Barrand et Jean-Claude Moineau de Tohu-Bohu à Console à Paris, 2004) (a participé en 2002 à l'exposition collective Come-In, Paris, 2002) (a publié dans ArtPress numéro hors-série Techno, n-19, 1998 / dans le catalogue du Festival Acces(s) 02, 2001 / dans Brise-Glace, N-0, Juin 2002)
On assiste actuellement à un mouvement d'extériorisation de la part de la musique, extériorisation qui constitue un débordement, sinon une extension, de ses limites supposées, et qui touche, entre autres domaines, celui de l'art contemporain. Ce nouveau champ déterritorialisé, c'est notamment celui de l'art sonore, terme générique servant à désigner des productions qui relèvent tant de la musique que des arts plastiques - ou qui frayent un passage entre les deux. Mais pour nous, l'art sonore vient surtout s'opposer à une sonorisation globale du monde (de même que l'on a pu parler de muséification du monde), largement diffusée dans l'espace artistique lui-même, là où plus aucune exposition ne peut, semble-t-il, se passer de sa bande sonore d'accompagnement, qui est aussi bien un moyen de faire taire toute résistance critique. II existerait, de fait, une musique extra-musicale qui viendrait briser ou, à tout le moins, court-circuiter le flux informationnel continu du monde à l'ère de la globalisation.

Claire Renier est enseignante en histoire et esthétique de l'art contemporain à l'École Supérieure d'Art d'Aix-en-Provence. Elle est artiste et théoricienne. Elle travaille sur des questions liées au paysage et à la perception. Elle organise fréquemment des programmations de vidéo et de cinéma expérimental.
  --> http://www.synesthesie.com/heterophonies/
--> http://www.arpla.univ-paris8.fr/
   
Angus Carlyle
(sous réserve)



Dr Angus Carlyle is the Co-Director of CRiSAP (Creative Research into Sound Art & Performance) Research Unit at London College of Communication, University of Arts London. CRiSAP, an initiative dedicated to the exploration of sound in artistic contexts, facilities include a wide range of high-end microphones and recording equipment, a professional recording environment and a variety of multi-channel diffusion systems with a large (72m2) sound-proofed installation space.
"I was recently asked to define my practice in a sentence. The formula I arrived at was "exploring the interfaces between technology, culture and creativity" by investigating contemporary developments in architecture, photography, digital art and sound, and I suppose that represents an adequate description of my research activity".
He has lectured at various institutions in Europe, was a judge on the 2001 Economist magazine writing competition and on the 2002 backup digital arts festival in Germany. He wrote an article to accompany the CD that won the Prix Europa for Radio Art in 2003 and a chapter in a book that was awarded the Thames and Hudson Art Book of the Year prize for 2003. He was an editor for the European fashion magazine, themepark, has written for the Institute for Contemporary Art, The Wire, Black Dog Press, Hotshoe International, Photoworks, Eyemazing, Creation Books and the Guardian online, amongst others. He is currently finishing a book on The KLF.
Angus' creative practice has principally involved the use and abuse of field recordings. Work in this vein has been played on Resonance 104.4 FM, on Collective JukeBox, at the DCA Gallery in Tucson, Arizona, the Zeppelin festival in Barcelona, on the M25 motorway and elsewhere. In late 2004, he had a piece installed in the High Desert Test Sites in Joshua Tree Valley and at the Los Angeles Contemporary Exhibitions (LACE). He has recently begun working in two other directions: with found sound material and with using industrial signage as a vehicle for "silent" sound art.

  --> http://www.lcc.arts.ac.uk/coursework/sound_arts/
--> http://www.vibrofiles.com/
--> http://www.arts.ac.uk/research/17634.htm
   
Samuel Bordreuil


Sociologue, Directeur de Recherche au CNRS, Directeur du LAMES (Laboratoire Méditerranéen de Sociologie) à la MMSH d'Aix-en-Provence.
Ses recherches portent principalement sur la dimension publique de la vie sociale, telle qu'elle s'incarne dans les espaces urbains, qu'elle se développe en sphères de débats (publics), qu'elle se manifeste au travers de mobilisations collectives (construction de publics). Dans ce cadre il porte une attention particulière aux nouveaux espaces et régimes de publicité portées par l'expansion des technologies du numérique.
Publications récentes sur ce dernier sujet :
- L'histoire de la 'Dog Poop Girl' revisitée : usages et mésusages d'un médium hétérotopique, in Réseaux, numéro spécial sur les blogs, automne 2006 (sous presse).
- A l'orée du monde, le monde, conférence donnée dans le cadre des journées sur "mobilités et mondialisation", décembre 2003, organisées par Dana Diminescu, MSH Paris et Anne Marie Morice, Synesthesie.com.
Texte et vidéo accessibles sur www.msh-paris.fr et sur le site de Synesthésie.
Il vient de publier dans Libération un article remarqué sur la Nouvelle-Orléans.

Contributions antérieures à des ouvrages collectifs : La Ville desserrée, in "La ville, l'urbain : l'état des savoirs", Éditions de la Découverte, Paris (2000).
Anatomie d'une émeute inter ethnique : Crown Heights, New York, 19 août 1991, in "Les juifs et la ville", Presses Universitaires du Mirail, Toulouse (2000).
  --> http://www.mmsh.univ-aix.fr/lames/
--> http://www.imageson.org/
--> http://www.openfing.org/upfing06/
--> http://www.synesthesie.com/mobilites/
--> http://www.liberation.fr/opinions/rebonds/
   
Jason Geistweidt


Jason E. Geistweidt recently completed his PhD in electroacoustic composition at the Sonic Arts Research Centre, Queen's University Belfast, where he composed individual works for theatre, film, orchestra/chorus, and solo instruments, in addition to fixed, studio works. He is currently a Fellow of the Camargo Foundation in Cassis, France, where he is developing a performance environment for improvisational electroacoustic music. His most recent work, Combine (after Rauschenberg), will be presented at this year's International Computer Music Conference in New Orleans, USA. In 2005, Geistweidt was awarded the emsPrize (Sweden) for his composition A letter from the trenches of Adrianopolis.
His research aims to establish new paradigms for electroacoustic theatre by identifying relationships between traditional and contemporary performance practices. Preliminary work utilized the human voice as a vehicle for narrative as well as an entry point for the infusion of "live" performance into the electroacoustic milieu. Subsequent works reversed this relationship by imposing studio techniques upon the pre-recorded "live" performance. This ultimately led to an investigation into ways in which acoustic and electroacoustic traditions might inform one another. Currently my work incorporates the creation of software-based interactive performance environments alongside the development of complementary music notation. Parallel areas of interest include electroacoustic improvisation, aesthetics/philosophy of music, and installation.
  --> http://www.sarc.qub.ac.uk/
--> http://www.geistweidt.com/
--> http://geistsite.blogspot.com/
   
Éric Maillet


Reading the City est un travail réalisé en 2004 au Japon basé sur l'analyse visuelle et sonore de la ville en utilisant une nouvelle technologie en fort développement dans ce pays : le téléphone mobile vidéo. Les téléphones permettent le vidéo-mail c'est-à-dire l'envoi de séquence vidéo et audio par le réseau cellulaire.
Les Ready-mixed d'Éric Maillet sont des pièces sonores réalisées au Japon dans des lieux publics envahis par une multitude de sons différents diffusés simultanément. Ils proviennent d'une prise de son en mouvement dans l'espace qui cherche à mettre en avant telle ou telle source sonore et à les enchaîner par improvisation. En artiste discret, Éric Maillet ne touche pas à la matière sonore brute mais il l'élabore dans l'acte de la prise de son. Chacun de ces bruits peut certes évoquer des ambiances mais le travail réalisé évite l'illustration. Ni musique concrète, ni fiction auditive de lieux lointains, chaque morceau a acquis son autonomie par rapport à sa source.
Actuellement enseignant à l'ENSA de Cergy-Pontoise, Éric Maillet est representé par la galerie du Sous-Sol (Paris) et a déjà eu des expositions personnelles en Allemagne, Canada (Banff center for the arts) et Japon (en tant que boursier résident à la Villa Kujoyama de Kyoto en 2001). En 1994 il a travaillé au Groupe de recherches transdisciplinaires @topic, oà il a développé son travail de création web. Il a exposé au Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice (1997), École des Beaux-Arts de Nîmes, à la galerie du Frac Languedoc-Roussillon/Montpellier (1999), aux Bandits-Images de Bourges et à la Cité de la Villette (2000). Et aussi participé à des expositions collectives à la Villa Arson à Nice, au New Museum (New York), aux Nouvelles Scènes de Dijon, les Nuits Savoureuses de Belfort, Vidéoformes (Clermont-Ferrand, 1998), il participé à plusieurs expositions commissariées par Jérôme Sans (ancien co-directeur du Palais de Tokyo) et dans les foires FIAC et ARCO (Madrid). En 2000, il a exposé une pièce sonore au Centre Pompidou et participé au festival net.art off-line à Split, Croatie. Son travail est disponible sur le site Synesthésie et il a édité une pièce en CD-ROM par le Frac Languedoc-Roussillon.
  --> http://e.maillet.online.fr/
--> http://www.documentsdartistes.org/
--> http://readingthecity.com/
   
Pascal Broccolichi


"Le son entendu comme un terme générique peut tout simplement spécifier ce qui détermine un phénomène acoustique mais aussi l'ensemble des modèles qui conditionnent notre perception auditive. Depuis ce poste d'observation, mon travail consiste généralement à repérer un environnement favorable à la propagation des ondes sonores pour en amplifier ensuite les sources, sous la forme d'un parcours pour l'oreille. C'est sans aucun doute une entreprise de dévoilement, elle induit toujours deux modèles majeurs de construction de l'oeuvre : le premier puisant dans la réalité immédiate et concrète des phénomènes acoustiques, à la manière d'un relevé topographique, le deuxième nourrissant la charge évocatrice que provoque le contexte spatial dans lequel sont diffusés mes dispositifs sonores."
Depuis une dizaine d'années Pascal Broccolichi travaille à partir du son pour créer des oeuvres. Celles-ci sont de dimensions très diverses, c'est-à-dire qu'elles peuvent occuper des espaces intérieurs assez modestes (quelques mètres carré dans un musée, une galerie, un centre d'art), être installées à l'extérieur, dans des espaces publics (des jardins par exemple), ou bien être présentées dans de vastes volumes clos qui les accueillent. Pascal Broccolichi interroge l'occupation des lieux par le son.
  --> http://www.documentsdartistes.org/
--> http://www.dial-o-map.net/
--> http://www.lecsonic.net/
--> http://www.parvis.net/
--> http://www.radiofrance.fr/
   
Björn Eriksson


Björn Eriksson is an improvisational musician and sound artist who is living at Sollefteå in Sweden, where he's maintaining an audio stream into the framework of the Locus Sonus Streaming Project. After his first sound discoveries as a child with playing the piano (without learning) and with recording music, speech and radio with a reel-to-reel tape recorder, he was hooked onto audio and explorations of new audio terrains.
Nowadays he works as teacher at Hola folk high school in northern parts of Sweden. There he teaches radio production, sound technology and sound art. The radio production courses include radio drama, radio documentaries and radio as a creative media.
Before 1994, Björn worked as sound engineer at the Royal College of Music in Stockholm and met the mail artist, radio producer and sound artist Peter R. Meyer who introduced him to the Mail Art and Tape Network scenes. During this period, he was involved more and more into combining music, sound and modern technology to explore different areas of creative and collaborative use of audio. Early Internet collaboration led him to the Tapegerm Collective in 2001 (collaborative pool of audio loops and samples), and his first experiments with live music streaming over internet was with Time's Up (http://www.timesup.org/) and Nomusic streaming festivals (http://nomusic.org/). His interest in manipulating sounds with different methods led him further onto creative sound mangling, for instance Sound Injury which was a mail list collaborative audio project. He has participated in many collaborative projects, as .microsound (http://www.microsound.org/) including development of shared resources like the .microsound Wiki and repository. Another area of collaborative audio is the headphone festivals, Le Placard (http://leplacard.org/) which Björn has been participating in on distance both in France and Holland.

Early memories of bats flying round in circles round the houses in summer and natural echoes found in nature and town was also of importance for the later awareness and the interest for sounds out in nature and in technical constructions. This has later led him to the creative use of field recordings in some music and sound compositions. In the methods of the Locus Sonus project he sees potential of developing new contexts for the use of live capturing collaborative audio. A big old oil cistern at Svanö, Kramfors, with 25 second of reverbation is the focus for some of his music and sound experiments. One goal for Björn is to work more with this location in the future in collaboration with sound artists near and far. Music and sounds by Björn are often published under Creative Commons licenses on different free resources on Internet. He often uses the artist names Miulew and International Garbageman.
  --> http://miulew.blogspot.com/
--> http://www.tapegerm.com/
--> http://miulew.podomatic.com/
--> http://www.hola.se/
--> Sound Injury project
--> he citern at Svanö
   
Pierre-Laurent Cassière


Pierre-Laurent Cassière est plasticien sonore. Après des études à l'ENSA-Villa Arson, et un séjour au studio son de l'Icelandic Academy of the Arts à Reykjavik, il obtient son DNSEP en 2005. Auditeur libre au Klanglabor de la Kunstochschule für Medien (KHM) à Cologne, il a également suivi cette année, en Belgique (Liège-Bruxelles), un cursus de DEA inter-universitaire en art actuel. Son mémoire de recherche porte sur l'utilisation d'effets acoustiques dans les installations sonores, et sur leur potentiel social. Sélectionné cette année pour le prix de l'art sonore allemand (Deutscher Klangkunst-Preis), acteur du projet Diligence (http://www.projetdiligence.net/), il vit et travaille entre Cologne et Nice. Il participe également au projet DropBox du programme Locus Sonus.

Pierre-Laurent Cassière is a sound artist. He studied in the Nice Art school, the Villa Arson, until he graduated in 2005, after exchange studies in the sound studio of the Icelandic Academy of the Arts, in Reykjavik. Guest student in the Klanglabor of the Kunstochschule für Medien (KHM) during a semester, he also graduated in a Belgian inter-university program for a DEA (master 2 in reseach) this year (2006). Then, he wrote an essay about using of acoustic effects in sound installations, and their social potential. Selected for the German soundart price this year, taking part of the Projet Diligence ( http://www.projetdiligence.net/ ), he's living between Cologne and Nice. He's participating to the Locus Sonus's DropBox Project.
  --> http://pierloc.free.fr/
--> http://www.tapegerm.com/
--> http://miulew.podomatic.com/
   
Jean Cristofol


Philosophe, épistémologue, enseignant à l'ESA Aix-en-Provence (approche scientifique), Jean Cristofol propose une réflexion sur la notion même de "temps réel", et le cadre théorique et pratique dans lequel elle prend sens, celui qu'engage les dispositifs technologiques interactifs. Au-delà, il s'agit de prendre en compte la constitution d'une configuration conceptuelle (boîte noire, feedback et régulation, code et information, interface, simulation...) qui trouve ses sources dans la cybernétique, et qui continue, pour une large part, à déterminer l'horizon épistémique et imaginaire dans lequel s'élaborent ces dispositifs. C'est à partir de ce point de vue que le temps réel pourra être considéré comme lieu de croisement d'une réflexion qui suit plusieurs pistes : celle qui interroge les transformations de notre rapport à l'espace social et politique, l'apparition de modes nouveaux de représentation et d'action dans le monde de ce que Virilio appelle la "transapparence"; celle des modalités de l'inscription temporelle des arts visuels avec la photographie, le cinéma, la vidéo puis le numérique; celle enfin qui prend en compte le déplacement de la réflexion "esthétique" des objets vers les dispositifs, de la contemplation vers l'interaction. Ceci permet une approche théorique et critique d'un certain nombre des concepts dans lesquels les pratiques technologiques se pensent ou se projètent.
Il anime le laboratoire Plot au sein du programme de recherche Agglo, avec Fabrice Gallis et Guillaume Stagnaro.

Bibliographie:
CRISTOFOL, Jean. - "Inscriptions et singularité", Art / Cognition (Cyprès - École d'Art, Aix en Provence, 1993)
CRISTOFOL, Jean. - "Prédiction, Variation, Imprévu", Laboratoire Plot (Agglo - programme de recherche, 2003-2006)
  --> http://plotseme.net/
--> http://www.agglo.info/
   
Nicolas Bralet
Sabrina Issa
Nicolas Maigret
Esther Salmona
Lydwine van der Hulst


Brett Balogh



Jérôme Joy
Peter Sinclair



Équipe étudiante de recherche Locus Sonus.
Nicolas B, Esther et Lydwine sont en seconde année du post-diplôme 3ème cycle Locus Sonus. Sabrina et Nicolas M en première année.



Brett Balogh est étudiant à la School of the Art Institute of Chicago (SAIC) en échange jusqu'au janvier 2007 dans le cadre du programme FACE (Coopération universitaire franco-américaine).

Coordinateurs avec Anne Roquigny du post-diplôme 3ème cycle Locus Sonus.



  --> http://locusonus.org/
--> http://transatlab.net/
   






 
Participants au symposium  
Élie During Ancien élève de l'École normale supérieure (Ulm B/L, 1993), agrégé de philosophie (1995), achève une thèse de doctorat sous la direction de Mme le professeur Claude Imbert : Les constructions de l'espace-temps : intuition et convention (Bergson, Poincaré, Wittgenstein).
Étudiant à Princeton University (1995-1996) puis chargé du livre aux Services culturels français de New York (1998-1999), il a enseigné la philosophie à l'Université de Paris X-Nanterre comme AMN et ATER (2000-2005), puis au Lycée Colbert, Paris (2005-2006). Il est actuellement professeur à l'École Nationale des Beaux-Arts de Lyon et à l'École d'Art d'Annecy.
Ses recherches portent sur la philosophie des sciences (constructions d'espaces en géométrie et en physique), sur l'esthétique (création contemporaine, musique), et sur les interférences entre ces deux domaines. Il est membre du conseil de rédaction de la revue Critique.

Elie During was trained in philosophy at the Ecole Normale Supérieure (Paris) and Princeton University. He currently teaches at the Ecole Nationale des Beaux-Arts (Lyon) as well as at the Ecole d'Art in Annecy where he is in charge of a research project devoted to experimentalism (in art and elsewhere). His publications include books on metaphysics, the philosophy of geometry, The Matrix. His current work focuses on issues related to the philosophy of time and space, contemporary art, electronic music.
  --> http://ciepfc.rhapsodyk.net/
   
Roger Malina Roger Malina is an astrophysicist and editor. He was formerly dierctor of the Laboratoire d'Astrophysique de Marseille and the Center for EUV Astrophysics at the University of California, Berkeley. He is a co-investigator for the Supernova Acceleration Probe Mission which seeks to understand the nature of dark energy in the universe, and a member of the science team of the Galaxy Evolution Explorer which is mapping the sky in the far ultraviold to understand the evolution of galaxies over 80% of the age of the universe.
Roger Malina also serves as chairman of the board of Leonardo, The International Society for the Arts, Sciences and Technology ( http://www.leonardo.info)and president of the Observatoire Leonardo des Arts et Technosciences ( http://www.olats.org); and serves as Executive Editor of the Leonardo publications. He is co-chair of the International Advisory Board of the Inter-Society for the Electronic Arts and a member of the International Academy of Astronautics.
  --> http://www.oamp.fr/
--> http://www.leonardo.info/
--> http://www.olats.org/
   
Clémentine Maillol Après une maîtrise et un DEA de sociologie sur la scène des free parties techno dans la localité d'Aix-Marseille, depuis fin 2005 Clémentine Maillol est doctorante au sein du Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (LAMES / École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés de la MMSH / Université de Provence). Je travaille sur les usages artistes des NTIC en région PACA, en m'attachant à analyser d'un point de vue interactionniste les portées publiques de ces usages. ( rapports entre public artistique et public médiatique / entre publicité "on line" et publicité "off line"....). Cette thèse est réalisée sous la direction de Samuel Bordreuil (directeur du LAMES), en partenariat avec le ZINC-ECM de la Friche Belle de Mai (directeur : E. Vergès), et financée par la Région PACA.
  --> http://www.mmsh.univ-aix.fr/lames/
   
Étienne Noiseau Étienne Noiseau, metteur en ondes et producteur radio. Étudiant à l'INSAS (Son) de 1999 à 2003. Mémoire de fin d'études: le documentaire radiophonique, une approche du réel par le son. Animateur bénévole de l'ACSR (atelier de création sonore radiophonique) de 2002 à 2005 : bibliothèque, phonothèque, ateliers du module expérimental, co-organisation des festivals RADIOPHON'iC 2003 et Microphon'ic 2004. Co-fondateur et responsable de la rédaction de SilenceRadio.org, espace d'écoute sur Internet dédié à la création radiophonique contemporaine. Vit et travaille à Marseille depuis septembre 2005. Chargé de réalisation à Grenouille-Euphonia, studio de création. Responsable et animateur de Radia pour Radio Grenouille. Radia regroupe 11 radios culturelles indépendantes autour d'une émission hebdomadaire de création. Co-organisateur du festival Engrenages (2005, 2007) dédié à la création sonore et radiophonique à Marseille.
  --> http://www.radia.fm/
--> http://www.grenouille88.org/
--> http://www.silenceradio.org/
--> http://www.radiophonic.org/
--> http://www.microphonic.be/
   
Raphaël Sage Sociologue, DJ, Membre du collectif Biomix.
Musicien bassiste dans plusieurs formations jazz, fusion et expérimentales dès son adolescence, Raphaël Sage entreprend des études de sociologie qu'il mène jusqu'en thèse pour étudier l'émergence des musiques électroniques plus connues sous les noms de Techno, House, etc.. Il met ses travaux de recherches entre parenthèses quand il décide de créer et de s'occuper pleinement du projet festivalier Territoires Électroniques basé à Aix-en-Provence depuis 2003 et dont il est l'administrateur.

Publications:
- Marseille et ses moments musicaux : ville et scènes musicales, par Gilles Suzanne, Raphaël Sage, Samuel Bordreuil - Transverscité - Rapport remis en février 2003. Programme interministériel Cultures, villes et dynamiques sociales
- Une place créative ? Marseille et ses moments musicaux : ragga, rap et techno, par Samuel Bordreuil, Gilles Suzanne (et Raphaël Sage et Claire Duport), in Des cultures et des villes, mémoires au futur, Ouvrage collectif coordonné par André Bruston, Éd. L'Aube
- TeKno PiKniK, Live électronique,par Raphaël Sage et Guillaume Kosmicki (WiP), 2000
- La fabrication de l'esthétique musicale techno : pour une approche sociologique du fait esthétique, mémoire de DEA de sociologie, 1999, Univ. Aix-Marseille.
  --> http://www.mmsh.univ-aix.fr/lames/
--> http://www.biomix.org/
   






 
Auditeurs  
Collège de Directeurs des Écoles d'Art Alain Derey (Directeur Général de la Villa Arson Nice, École Nationale Supérieure d'Art.), Jean-Paul Ponthot (Directeur Général de l'École Supérieure d'Art d'Aix-en-Provence.), Jean-Marc Réol (Directeur Pédagogique École Nationale Supérieure d'Art de Nice Villa Arson.), Otto Teichert (Directeur de l'ESBAM Marseille), ...

  http://www.villa-arson.org/
http://www.ecole-art-aix.fr/
   
Artistes et enseignants Douglas E. Stanley (enseignant hypermedia, ESA Aix)), Erik Samakh (enseignant, ESA Aix), Christian Vialard (enseignant, ENSA Nice), Lucien Bertolina (enseignant, ESBAM Marseille), Patrice Carré (enseignant, ESBAM Marseille), Dan Donadel (enseignant, ESA Grenoble), Thierry Mouillé (enseignant, ESA Annecy), ...

Les enseignants des Écoles d'Art du Sud sont invités à suivre l'ensemble du symposium, sous le couvert de l'Association l'Age d'Or. Les enseignants des autres Écoles sont aussi bien entendu invités.

Les artistes participant à la DropBox.

Gilles Misslin (Conseil en Technologies de l'Information et de la Communication / Électronique - Réseaux - Télécommunications - Radiodiffusion / Strasbourg), Thierry Ollat (Directeur du MAC, Musée d' Art Contemporain de Marseille), ...

Association Locus Sonus: Julie Demuer (Directrice Radio Grenouille Marseille), Brice Matthieussent (traducteur et directeur de la collection "Fictives" chez Christian Bourgois, enseignant en esthétique à l'ESBAM Marseille), Stéphanie Majoral (artiste, Marseille).
  http://www.ador.org/
   
Étudiants Les étudiants des cursus DNAP/DNSEP des Écoles d'Art sont conviés à assister au symposium.
  http://www.ador.org/
   
   
   
   
   





Remerciements à Bernadette Murphy, Rémi Coupille, François Parra, Véronique Fourcroy, Charles de Rozamel, Josette Léonetti et Marie-Paule Jouve, Alain Avena, Armelle Bono, Edwige Giordan, Muriel Barrabino, Nathalie Balmer, Monique Spire, Bernard Conchon, Dave Dhurmajee, Sophie Wantellet, et plus particulièrement à Jean-Paul Ponthot et Jean-Marc Réol.


AFFICHES
(à imprimer au format A3)
audiosites.pdf









Photos: Laurent Pirard, Festival Arborescence