suivi
> Festival Arborescence
> STEIM micro-jamboree
> workshop Steim Gmem
> Live Embobineuse
> workshops Tuning the Now
> Festival Bandits-Mages
> symposium 3
Programmes en développement
> Locustream Promenade
> Locus Sonus Roadshow
> Locustream Second Life
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2006|2007
Session 2
LOCUS SONUS audio in art
• Sabrina Issa
• Nicolas Maigret •
qui viennent rejoindre l'équipe étudiante actuelle:
• Nicolas Bralet
• Esther Salmona
• Lydwine Van der Hulst •
Suite à l'appel à candidature du mois de septembre 2006, deux nouveaux étudiants sont admis.
La rentrée Locus Sonus se fera le 16 octobre à la Villa Arson, à Nice où aura lieu la première semaine de Labo du 16 au 21 octobre. En prélable, l'équipe de la première session présentera le 7 octobre dans le cadre du Festival Arborescence à Aix-en-Provence l'étape actuelle du projet installation/performance qui a été développée les mois derniers notamment durant la résidence aux USA de cet été. Les sessions / laboratoire se dérouleront cette année une semaine par mois. Durant 2006/2007 les étudiants rentrant en première année seront sollicités pour construire une nouvelle variation du projet mené depuis la première session. Nos thématiques (audio en espace, audio en réseau) croiseront cette année celles du laboratoire CNRS/LAMES à propos des notions et des pratiques de mobilités et de territoires (notamment celles de l'usage de la téléphonie mobile).
• Sabrina Issa
PRATIQUES DE MISE EN FORME
http://sztrobo.ifrance.com/
2000-2005: DNSEP École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier
2006: Étudiante en licence de philosophie, Paris X Nanterre.
Ma problématique est de toujours dire autrement une même chose. Elle s'élabore en juxtaposition et en conjugaison de points de vues, issus de champs pratiques (disciplinaires) a priori hétérogènes les uns aux autres. Principalement à partir des mathématiques ou de toute science(s) de la mesure, est interrogée une manière d'appréhender toujours le monde d'un certain angle ou dans un certain rapport à...C'est ainsi que l'art du paradigme ou de la mesure a toute son importance dans mon travail, et en constitue en quelque sorte comme autant de règles du jeu, pratique(s) d'échanges et donc tout autant de transformations.
Au sein de mes installations, c'est la question d'une scénographie qui fait sens et oeuvre. L'espace d'exposition entre en dialectique avec ses divers composants issus de médiums (sic) et de champs disciplinaires hétérogènes. Le son dans cet espace se déploie à partir de plusieurs sources, il fait sens ou circuit en reproduisant les mouvements internes et définitionnels d'un chiffre, ou bien (de manière) plus intime se joue d'un rapprochement avec la vidéo d'intervenant, où par exemple la bande-son des commentaires du mathématicien n'est audible qu'à distance visuelle égale à voir ce qu'il schématise.
• Nicolas Maigret
http://peripheriques.free.fr/
2003: DNSEP École Supérieure d'Art de Besançon
Je propose de mener un travail de dispositifs programmés mettant en jeu les limites, les formats, les erreurs et autres caractéristiques des mediums (sic) contemporains pour constituer une matière première alimentant diverses créations. (Installations, live, dispositifs on-line, bases de données, collaborations, applications / plug-in / instruments open source).
Jusqu'à présent, j'ai mené une réflexion de fond sur les techniques de notre époque et leur capacité à auto-générer des formes esthétiques, à influencer notre manière de penser et de créer. Une problématique récurrente pour l'artiste est de savoir en quoi il est lié à la société contemporaine. Mon travail s'inscrit bien dans cet axe, et dans ce lien à la fois étroit et critique avec les évolutions de la société.
Je travaille essentiellement sur l'imperfection de chaque medium comme révélateur d'identité. De même que l'on se connaît mieux, on se découvre lorsqu'on est en difficulté ou en état limite, le medium lorsqu'il est travaillé par le bord, les limites, plutôt qu'au milieu, révèle ce qu'il a de propre, d'unique, de profondément actuel.
Ce concept de travail peut s'étendre à chaque arrivée de nouvelles technologies, en effectuant un travail sur les limites, les déraillages, les compressions ou formatages qui y sont liés, pour ensuite les placer comme base, comme déclencheur de travail (pièces sonores, installations, live, applications on-line, ou bases de données utilisables par d'autres).
De même que la distorsion a caractérisé l'époque qui l'a rendu possible, les usages contre nature des mediums (sic) de notre temps et à venir peuvent devenir les caractéristiques de notre quotidien.
Je propose donc de travailler sur les possibilités de créations habituellement assimilées comme défauts, limites, ou déchets. Nous les considérerons comme des outils de composition et de modulation du son, comme l'ont été :
- la distorsion pour le signal enregistré ou diffusé en analogique,
- le travail de la vitesse ou du pitch, du sens de lecture, des rayures, des bouclages ou des cassures sur le vinyl ou la K7,
- la réduction de bitrate ou introduction d'erreurs numériques, le lag, le lissage des fréquences ou les "aberrations sonores" avec le CD puis le Mp3.

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