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CONTRAT DE RECHERCHE 2007/2008

(Audio Extranautes)

> Dossier de Demande
> Rapport de recherche (pdf) (en 2008)



CONTRATS ANTÉCÉDENTS

> Contrat 2005/2006 DAP (Territoires électroniques de la création plastique sonore)

>
Contrat 2006/2007 DAP (Audio Sites. Installation sonore, sites et flux)



CONTRATS SUIVANTS

> Contrat 2007/2008 DAP (Audio Extranautes 2)
. prg cnrs / min. culture   
LOCUS SONUS
session 2007/2008


Programme CNRS/Min. CULTURE (2007/2008)
(préfiguration de l'accord-cadre CNRS/CULTURE - DAP/MRT-)


  • Objet de la recherche

    AUDIO EXTRANAUTES. Les nouvelles perspectives de l'espace acoustique dans ses prolongements via les réseaux électroniques (TIC).





    Suite aux précédents contrats-recherche accordés par la Délégation aux Arts Plastiques depuis 2004, le laboratoire post-diplôme LOCUS SONUS poursuit ses sessions de recherche à partir des axes discernés sur le programme 2006 (Flux/Lieux, Dispositif/Performance, Collectif/Réseau) et des thématiques initiales du laboratoire (Audio en espace, Audio en réseau).

    La collaboration avec le laboratoire LAMES a été initiée dès le lancement de LOCUS SONUS par la participation active de Samuel Bordreuil, directeur de recherche, au Conseil Scientifique du programme (Conseil Scientifique composé par ailleurs de Philippe Franck, Bastien Gallet, Christophe Kihm et Michel Waisvisz). Cette collaboration a permis de faire dialoguer nos états de recherche, qu'ils soient théoriques ou pratiques, et également d'être attentifs aux éléments de problématiques qui ont pu émerger de ces échanges continus. La proposition d'ouvrir un programme commun de recherche, voire d'envisager un cadre de ces échanges au travers de ce qui serait un "bi-labo", est issue de notre volonté de partager les axes de recherches menés dans chaque laboratoire et de susciter un espace d'échanges entre un laboratoire scientifique et un laboratoire artistique. Cet espace désigné n'est pas un lieu d'observation ou d'interrogation d'un laboratoire sur l'autre, mais nous apparaît comme un territoire de recherche pouvant faire surgir des problématiques inédites, que nous n'aurions pu voir seuls, en dynamisant des méthodologies croisées entre lieu théorique et lieu de pratiques. Il ne s'agit pas de poser une hypothèse d'un côté et de la vérifier de l'autre, ni d'explorer puis d'observer en tirant par la suite des conclusions d'analyse, mais de proposer l'instauration d'un cadre commun de problématisation et d'expérimentation alimenté de va-et-vient permanents.

    L'objet principal de notre programme Audio Extranautes investit les questionnements relatifs à l'interaction des espaces physiques et numériques (Internet, web 2.0, téléphonie, etc.) dans des dimensions sociales locales et collectives, questionnements mis en expérimentation dans les pratiques artistiques numériques sonores actuelles.
    Audio Extranautes, nouvelles perspectives de l'espace acoustique via les réseaux électroniques (TIC) ouvre plusieurs axes de recherche menés conjointement par les deux laboratoires:

    manifestations dans l'espace physique des projets en réseau (extranautes, mondes virtuels) (nouvelles scénarités)

    signification de l'apparition des "flux" comme forme d'expression (streaming, podcast, myspace, etc.)

    impact des technologies mobiles sur l'expression artistique (téléphonie mobile, interfaces de performance wifi - STEIM, picoIP -)






    QUELQUES QUESTIONS À L'ORDRE DU JOUR DES EXPÉRIMENTATIONS LOCUS SONUS ET PISTES PROBLÉMATIQUES PERTINENTES POUR TRAITER DE CES ENJEUX EXPÉRIMENTAUX (LAMES, APPROCHE SOCIOLOGIQUE)
    (AXES DE RECHERCHE ET D'EXPÉRIMENTATION)


    Les 3 axes de recherche mobilisés par les deux laboratoires se proposent d'ouvrir un champ d'attention et d'expérimentation autour de l'intrication et l'innervation des "espaces" vus comme différenciés (en réseau, physique et virtuel) du point de vue des pratiques sonores numériques et des étendues acoustiques et du point de vue de la sociologie. Ils se problématisent sur l'interrogation et l'instabilité de ce que l'on entend habituellement par "coupures" ou "frontières" entre le numérique et le physique, et de ce que l'on comprend par "temps réel" et par "différé" (ou fixe) au regard de l'expérimentation des flux.
    C'est l'exploration des espaces acoustiques qui est menée dans le cadre du laboratoire LOCUS SONUS ainsi que l'approche de nouvelles distinctions, voire de capacités, de l'instance "auteur" et de celle "auditeur", au travers des développements conjoints, artistiques et industriels, des environnements en réseau.
    La notion d'extranaute est au coeur de ces problématiques. Il ne s'agit pas de prendre cette notion dans sa définition courante [1], mais de l'interroger dans un sens élargi, de l'individu naviguant et actant dans des va-et-vient entre le on-line et le off-line.

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    [1] Utilisateur d'un extranet. Un extranet est un réseau informatique sécurisé, généralement constitué d'une partie de l'intranet d'une entreprise ou d'une organisation communiquant à travers le réseau Internet, qui est accessible à une clientèle externe ciblée devant utiliser un mot de passe. Le terme extranaute a été formé sur le modèle d'internaute, lui-même issu de la contraction des mots INTERnet et astroNAUTE.






    manifestations dans l'espace physique des projets en réseau

    (extranautes, mondes virtuels) (nouvelles scénarités)


    monde virtuel
    (triangulations entre espace en réseau, espace virtuel et espace physique)


    Est-il possible de créer des liens triangulaires entre l'espace géographique entendu transporté (porté) par le réseau (projet streaming), l'espace virtuel, et la manifestation en local (installation)?

    Est-ce que l'espace "Second Life" peut servir de zone-test pour certaines formes artistiques (ou bien être porteur de nouvelles formes artistiques), et revenir dans l'espace physique ?

    Quelles seront les conséquences (modification de perception de l'espace réel) générées par ces passages ?



    extranautes
    (on- et off-line, relève et relance des engagements réels et dans les réseaux, répliques, du virtuel au physique et vice- versa)

  • Dès son point d'origine LOCUS SONUS a inscrit sa problématique dans cet entre deux – incarné par le " / " de " audio/réseau " -- du on et off line.
    Mais également dés son origine, il s'est donné comme but de travailler cette "barre", c'est-à-dire de la faire jouer dans les deux registres en tension du "soit/soit" (opposition exclusive) mais aussi du "et et" (opposition inclusive) : et en réseau et en espace propre.
    Or cette exploration des possibles d'adjonction entre les topologies d'engagements médiatés (par le réseau) et celles qui reposent sur des (im)médiations de coprésence est synchrone avec la manière dont les sociologies qui travaillent sur la question du numérique ont récemment reconfiguré leur objet. Ceci définit alors un autre point de recoupe.



  • nouvelles scénarités
    (variations des assiettes spatiales, lieux et distances, parages, sillages, faire public)
    nouvelles scénarités, nouvelles aires de cristallisation de public.
    Scènes problématiques et "problème du public".





    signification de l'apparition des "flux" comme forme d'expression (streaming, podcast, myspace, etc.)

    remote/local
    (flux et streaming, réinterprétations dans l'espace local)
    Une des caractéristiques du Web 2.0 est la transformation de toute forme de média en flux d'une manière ou d'une autre. Est-ce que l'on peut considérer que ce nouveau comportement désigne une rupture avec la pensée artistique "traditionnelle" pour laquelle le r le de l'oeuvre, tout au moins de l'oeuvre plastique, est liée à la mémoire et à la conservation (peinture, sculpture, photographie, enregistrement ) ?

    Est-ce que ces nouveaux modes de diffusion contribuent à une véritable modification du statut des médias ?

    Le dispositif Locustream s'est développé à partir de la captation continue de points de prise de son en des lieux géographiques répartis (dans différents points du globe). L'activation et la réalisation de ce dispositif ont demandé la construction de différents modules (dispositifs eux-mêmes): module de streaming/captation, module serveur / relais de diffusion, module de transduction / reconnaissance automatisée /réception , etc. La structure du dispositif est invisible: soit les points d'accroche sont très localisés (micros, récepteurs), soit l'innervation électronique est en réseau, rendant ainsi la distance entre émission et réception comme étant synchrone et sans distance. Comment chaque unité entreprend-elle la prise en compte et la restitution de la structure géographique en réseau ?

    Comment la construction spatiale de la diffusion peut-elle répondre à la multiplicité des écoutes (et des émissions) et des interprétations ainsi qu'à la mise à jour continuelle des flux ?

    En quoi ces dispositifs peuvent devenir des "appareils d'écoute" (voire des instruments d'écoute) bouleversant la logique de focalisation qui domine les pratiques de "réception" ?

    Comment la mise en jeu d'échelles différenciées et hétérogènes (la provenance des flux, leur permanence et mise à jour, leurs traitements, etc.) peut déterminer et constituer des problématiques de construction d'espaces et de diffusions ?





    impact des technologies mobiles sur l'expression artistique (téléphonie mobile, interfaces de performance wifi - STEIM, picoIP -)

  • mobilité

    (extension du réseau dans l'espace portatif)
    Les développements proposés sont dirigés vers l'extension du réseau actuel dans l'espace portatif:


    investigation de l'espace sonore mobile personnel (par ex. téléphonie mobile) (Nicolas Maigret)

    élargissement de cet espace vers le collectif (one to many - many to many)

    extension de l'espace vers des outils de création audio-numérique (incorporation de microphones de bonne qualité): remote performance en temps réel, remote streambox, etc.

    exploration de la modification de l'espace via le wireless - projet wireless parabolic mike& camera - (Collaboration avec le STEIM Amsterdam, l'ESA d'Aix-en-Provence, V2 Rotterdam)

    La question de la mobilité devient cruciale et poursuit l'interrogation des points de vue que nous avons abordé plus haut à propos des pratiques de réception et d'émission. L'appareillage mobile et portable est devenu notre environnement de proximité autant pour recevoir que pour capter. Le portage des systèmes (et des programmes) dans des appareils de plus en plus "maniables", autonomes du point de vue de leur énergie, légers et sans fil, induit les possibilités d'inter-communications d'appareil à appareil et de transferts d'informations (data, médias) pour contrôler ou alimenter des données sans les contraintes d'un contexte équipé.



  • Méthodologie

    Séminaire annuel commun Locus Sonus / LAMES-CNRS - en coordination avec le programme FACE (Chicago/Aix/Nice) et les partenariats nationaux et internationaux des deux laboratoires -

    - disposition d'un chercheur (Clémentine Maillol) dans un protocole de recherche-action sur le suivi du laboratoire Locus Sonus et de l'ensemble des activités.
    - publication en ligne, complétée par des publications papier et des présentations publiques.
    - cycle de présentations (conférences, présentations, communications, démonstrations et expérimentations) ouvert aux étudiants des Ecoles d'Art Françaises et des départements d'Université.

    laboratoire universitaire associé: CNRS-MMSH, laboratoire méditerranéen de sociologie (LAMES), Samuel Bordreuil
    liens: http://www.imageson.org/    http://www.mmsh.univ-aix.fr/lames/









                                           
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