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locus sonus > Sonotorium 1

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{html}
<DIV style="align:right;">
<SPAN ID=s12 style="color:#FFF; font-style:bold; background-color:red; padding:2px;">&nbsp; <A HREF="http://locusonus.org/w/index.php?page=Sonotoriums" style="color:#FFF;" target="_top">BACK SONOTORIUMS</A> &nbsp;</SPAN>
</DIV>
<br><br>



<TABLE BORDER="0" width="100%">
<TR><TD VALIGN="top">
<SPAN ID=s25  style="color:#555555; font-style:bold;"><B>sonotorium #1<br>fev2008</B></SPAN>
<BR>
<HR NOSIZE WIDTH="150" ALIGN="left">
<SPAN ID=s25  style="color:#555555; font-style:bold;"><B>Observatoire des pratiques sonores</B></SPAN><BR>
<SPAN ID=s25  style="color:#555555; font-style:bold;"><B>LE SON ET SES DEHORS</B></SPAN><BR>
<SPAN ID=s13 style="color:#555555;">LOCUS SONUS audio in art<BR>
http://locusonus.org/<BR>
<BR>
du 25 au 27 février 2008<BR>
&Eacute;cole Sup&eacute;rieure d'Art d'Aix en Provence<br>
http://www.ecole-art-aix.fr/<BR>
<BR>
<HR NOSIZE WIDTH="150" ALIGN="left">
</SPAN>
</TD>
<TD ALIGN="right" width="15%">

<DIV style="border-bottom:1px solid #333; padding:4px; border-right:1px solid #333; padding:4px; border-top:1px solid #333; padding:4px;">
<SPAN ID=s14><b>menu</b></SPAN>
</DIV>


<SPAN ID=s14>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<b>&bull;</b> <a HREF="#intro1" target="_top"><b>le son et ses dehors</b></A>&nbsp;</SPAN><br>
<SPAN ID=s14>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<b>&bull;</b> <a HREF="#intro2" target="_top"><b>introduction</b></A>&nbsp;</SPAN><br>
<SPAN ID=s14>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<b>&bull;</b> <a HREF="#conferences" target="_top"><b>conf&eacute;rences</b></A>&nbsp;</SPAN><br>
<SPAN ID=s14>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<b>&bull;</b> <a HREF="#artistes" target="_top"><b>artistes invit&eacute;s</b></A>&nbsp;</SPAN><br>
<SPAN ID=s14>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<b>&bull;</b> <a HREF="#lecturers" target="_top"><b>conf&eacute;renciers</b></A>&nbsp;</SPAN><br>
<SPAN ID=s14>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<b>&bull;</b> <a HREF="#images" target="_top"><b>images</b></A>&nbsp;</SPAN><br>

<DIV STYLE="text-align:left;">
<HR NOSIZE  WIDTH="70">
</DIV>
<SPAN ID=s14>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<b>&bull;</b> <a HREF="http://locusonus.org/w/?page=Ressources+mp3s" target="_top"><b>mp3 files</b></A>&nbsp;</SPAN><br>
<SPAN ID=s14>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<b>&bull;</b> <a HREF="http://locusonus.org/w/?page=Ressources+img" target="_top"><b>reports, pdf files</b></A>&nbsp;</SPAN><br>
</DIV>
</TD>
</TR>
</TABLE>

<SPAN ID=s13>


<BR><BR>


<HR NOSIZE>




<TABLE BORDER="0" WIDTH="100%">
<TR>
<TD WIDTH="20%">&nbsp;</TD>
<TD VALIGN="top" WIDTH="80%">
<SPAN ID=s13>
<b>SEMAINE TH&Eacute;MATIQUE Sonotorium#1 / LE SON ET SES DEHORS</b><br><br>
Organis&eacute;e par Philippe Franck, Bastien Gallet et Christophe Kihm<br>
&Eacute;cole d'art d'Aix en Provence les 25, 26 et 27 f&eacute;vrier 2008<br>
<a HREF="javascript:openblog4('http://www.ecole-art-aix.fr/article2551.html','blog')">&rarr; http://www.ecole-art-aix.fr/article2551.html</A><br><br>
Le programme en pdf :<br> <a HREF="javascript:openblog4('http://locusonus.org/documentation/pdf/200802sonotorium1.pdf','blog')">&rarr; http://locusonus.org/documentation/pdf/200802sonotorium1.pdf</A>
<br><br>

<ul>
<li><u>LUNDI 25 f&eacute;vrier - Son/ESPACE</u>
<ul>
<li>Matin (9h30-12h30) : conf&eacute;rences de Jean-Paul Ponthot et Bastien Gallet
<li>Apr&egrave;s-midi (14h-17h) : autour de Christina Kubisch (introduction : Bastien Gallet)
<li>Soir&eacute;e (20h) : s&eacute;ance d'&eacute;coute - s&eacute;lection de pi&egrave;ces sonores pr&eacute;sent&eacute;es par Christina Kubisch sur le son et l'espace<br><br>
</ul>

<li><u>MARDI 26 f&eacute;vrier - Son/IMAGE</u>
<ul>
<li>Matin (9h30-12h30) : conf&eacute;rence d'Alexandre Castant
<li>pr&eacute;sentation de Pierre Belouin (Optical Sound) (introduction : Philippe Franck)
<li>Apr&egrave;s-midi (14h-17h) : anthologie du bruit : m&eacute;thode d’une construction par Guy Marc Hinant (pr&eacute;sentation et introduction : Philippe Franck)
<li>Soir&eacute;e (20h) : Une possible extension de l'anthologie du bruit et de la musique &eacute;lectronique/concrète et de la voix (sub rosa mix de Guy Marc Hinant)<br><br>
</ul>

<li><u>MERCREDI 27 f&eacute;vrier - Son/ACTION</u>
<ul>
<li>Matin (9h30-12h30) : conf&eacute;rences de Christophe Kihm et David Zerbib
<li>Apr&egrave;s-midi (14h-17h) : projection de film pr&eacute;sent&eacute; par Pauline Oliveros (introduction : Philippe Franck)
</ul>
</ul>
<BR>
<br>
<DIV Align="right">
<a HREF="http://locusonus.org/documentation/docmp3.php"  target="_top">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter l'int&eacute;gralit&eacute; du s&eacute;minaire</SPAN></A>
</div>
</SPAN>
</TD>
</TR>
</TABLE>

<A NAME="intro1"><BR></A><BR><BR>
<HR NOSIZE COLOR="red">



<SPAN ID=s13 style="border-bottom:1px solid #333; padding:4px;">
&bull; <B>INTRODUCTION : LE SON ET SES DEHORS</B></SPAN><BR><BR>
<br><BR>
</SPAN>

<TABLE BORDER="0" WIDTH="100%">
<TR>
<TD WIDTH="20%">&nbsp;</TD>
<TD VALIGN="top" WIDTH="80%">
<SPAN ID=s13>
Nous partons du principe que nous ignorons ce qu'est pr&eacute;cis&eacute;ment l'art sonore et s'il existe m&ecirc;me quelque chose comme un art de ce type et non seulement des pratiques ind&eacute;finiment vari&eacute;es du son. Cette ignorance ne saurait cependant se suffire &agrave; elle-m&ecirc;me. Pour &ecirc;tre f&eacute;conde, il lui faut un projet : nommer et d&eacute;crire les noeuds (moments historiques, pratiques artistiques ou amateurs, oeuvres ...) que font (qu'ont fait) les sons avec ce que l'on a pour habitude de consid&eacute;rer comme leur dehors ; soit l'image, l'espace et l'action. Il va de soi que ces noeuds nous int&eacute;ressent dans la mesure exacte o&ugrave; ils rejouent et modifient la nature des relations que les sons entretiennent avec ces trois dehors. L'hypoth&egrave;se que nous voudrions formuler &agrave; l'or&eacute;e de ces trois journ&eacute;es est qu'il y a – peut-&ecirc;tre - art sonore &agrave; cette condition : que le jeu r&eacute;gl&eacute; du son et de l'image (dans le cin&eacute;ma parlant), du son et l'espace (dans la musique &eacute;crite classique puis moderne), du son et de l'action (dans l'interpr&eacute;tation comme dans l'improvisation) soit soudain d&eacute;r&eacute;gl&eacute;, les cartes chang&eacute;es, que le jeu devienne un noeud singulier au sein duquel on ne puisse plus assigner aux sons une place, une fonction, un statut. &Agrave; quel r&eacute;gime nouveau du sonore (un r&eacute;gime en partie au moins non musical) attribuer ces configurations qui se pr&ecirc;tent si difficilement &agrave; la nomination et au classement ? Nous n'aurons certainement pas r&eacute;pondu &agrave; cette question au terme de ces trois jours et sans doute devrons-nous finalement la poser autrement, mais il nous semble important qu'elle demeure sous une forme ou sous une autre &agrave; l'horizon de cette semaine de conf&eacute;rences, de d&eacute;bats, de projections et de performances. Non pas comment se constitue (ou comment constituer) le "sonore" comme objet d'une (ou de l') histoire de l'art, mais bien quels nouveaux rapports aux sons et quelles nouvelles conceptions du sonore ont boulevers&eacute; la musique, les arts plastiques, le cin&eacute;ma et contribu&eacute; &agrave; faire surgir des pratiques artistiques (happening, performance, po&eacute;sie et installation sonores, etc.) qui nous sont encore contemporaines.
<BR>
</SPAN>
</TD>
</TR>
</TABLE>

<A NAME="intro2"><BR></A><BR><BR>
<HR NOSIZE COLOR="red">



<SPAN ID=s13 style="border-bottom:1px solid #333; padding:4px;">
&bull; <B>INTRODUCTION par Jean-Paul Ponthot</B></SPAN><BR><BR>
<br><BR>
</SPAN>

<TABLE BORDER="0" WIDTH="100%">
<TR>
<TD WIDTH="20%">&nbsp;</TD>
<TD VALIGN="top" WIDTH="80%">
<SPAN ID=s13>
Nous entendons par art sonore l'ensemble des usages et des pratiques artistiques (i.e. non musicales) du son. L'art des musiciens est en tous points diff&eacute;rent de l'art sonore des artistes. Nous ne nions aucunement les effets qu'ont produit la reconnaissance au XIXe si&egrave;cle du son comme nouvel objet th&eacute;orique et pratique ainsi que l'invention de techniques d'enregistrement, de transmission et d'amplification, mais ces d&eacute;couvertes n'ont longtemps concern&eacute; que la musique. &Agrave; quelques rares exceptions pr&egrave;s, il faut attendre les ann&eacute;es 1960 pour que l'art entreprenne de faire du son un de ses mat&eacute;riaux. Les artistes firent toutes sortes d'usages du son et il fut souvent moins un mat&eacute;riau qu’un outil ou un vecteur, une mati&egrave;re parmi d'autres. Il est cependant ind&eacute;niable qu'un art sp&eacute;cifiquement sonore s'est peu &agrave; peu constitu&eacute;. Il ne s'agit pas d'une mais d'un ensemble de pratiques qui rel&egrave;vent de la performance, de l'installation, de l'art m&eacute;dia, des arts conceptuel et corporel, etc., et qui ont toutes ce trait commun de faire du son leur mat&eacute;riau presque exclusif. &Agrave; la diff&eacute;rence de la musique qui a construit l'autonomie de son mat&eacute;riau dans et par l'institution d'un langage des sons, l'art sonore instruit la confrontation des sons avec leur dehors, le non-musical et le non-sonore. Pour la musique, le bruit n'est qu'un son qui n'est pas encore compos&eacute;. Pour l'art sonore, le bruit est ce qui n'est pas composable, ni restituable. Cette essentielle h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de l'art sonore nous a amen&eacute; &agrave; privil&eacute;gier des approches externes : nous partirons de l'espace, de l'image et de l'action, soit de trois mani&egrave;res d'user des sons pour explorer, traverser, transformer les lieux (produire de nouvelles spatialit&eacute;s), les films (de nouvelles visibilit&eacute;s) et les corps (de nouvelles incarnations).<br>
Les matin&eacute;es seront consacr&eacute;es &agrave; des approches historique et théorique, les apr&egrave;s-midi &agrave; la pr&eacute;sentation des travaux pass&eacute;s et &agrave; venir des artistes invit&eacute;s et les soir&eacute;es &agrave; des projections et des performances.

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</SPAN>
</TD>
</TR>
</TABLE>



<A NAME="conferences"><BR></A><BR><BR>
<HR NOSIZE COLOR="red">



<SPAN ID=s13 style="border-bottom:1px solid #333; padding:4px;">
&bull; <B>R&Eacute;SUM&Eacute;S DES CONF&Eacute;RENCES</B></SPAN><BR><BR>
<br><BR>
</SPAN>

<TABLE BORDER="0" WIDTH="100%">
<TR>
<TD WIDTH="20%">&nbsp;</TD>
<TD VALIGN="top" WIDTH="80%">
<SPAN ID=s13>
<ul>
<li><B>Conf&eacute;rence de Jean-Paul Ponthot</b> (directeur de l'&Eacute;cole Sup&eacute;rieure d'art d'Aix en Provence) : <br>
<b>Id&eacute;ologie du Bruit</b><br><br>
L'autonomie d'une classe d'objets appel&eacute;e <b>son</b> n'a fait qu’augmenter depuis la fin du XIX&egrave;me si&egrave;cle et tout au long du XX&egrave;me si&egrave;cle. Et dans cette classe d'objets le concept de bruit n'a cess&eacute; d'&eacute;voluer. Le bruit : ce son que l'on ne veut pas entendre n'a cess&eacute; de s'enrichir et de se r&eacute;v&eacute;ler dans sa polys&eacute;mie, dans un environnement de pratique de production d'objet et de r&eacute;ception en permanente mutation. Si nous n'entendons pas les bruits de la m&ecirc;me mani&egrave;re, d&eacute;sormais nous ne les &eacute;coutons pas non plus de la m&ecirc;me mani&egrave;re. Car le bruit a d&eacute;sormais une histoire et une esth&eacute;tique et l'&eacute;coute devient une discipline nouvelle. <i>Je n'ai jamais &eacute;cout&eacute; aucun son sans l'aimer : le seul probl&egrave;me avec les sons c'est la musique</i>, John Cage.
<br>
<DIV Align="right">
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0137-Jean-Paul_Ponthot.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter la conf&eacute;rence</SPAN></A>
</div>
<br><br>

<li><b>Conf&eacute;rence de Bastien Gallet</b> (enseignant &agrave; l'&Eacute;cole des Beaux-Arts de Montpellier) : <br>
<b>Les Noms de l'Espace Sonore ou comment composer avec l'incomposable</b><br><br>
L'espace est le nom g&eacute;n&eacute;rique de l'incomposable. L'&eacute;tagement des notes successives d'une ligne m&eacute;lodique et la position des sources sonores (corps ou membranes) dans une oeuvre contemporaine ne sont pas des mani&egrave;res de composer l'espace, mais d'agir sur l'espace (qu'il faut entendre ici en un sens plus ou moins m&eacute;taphorique) interne du langage musical. Au XXe si&egrave;cle, agir voulait dire &eacute;carteler. Espa&ccedil;ons ! Espa&ccedil;ons ! Mot d'ordre singulier qui n'eut sur l'espace de la musique - comprenez : les lieux o&ugrave; on la joue - que peu d'effets et encore furent-ils tr&egrave;s indirects (les nouvelles spatialit&eacute;s des sources se contentaient de contredire l'architecture - h&eacute;rit&eacute;e - des salles de concert). Cet espace-l&agrave; ne fut pas un probl&egrave;me mais un mouvement d'expansion interne &agrave; l'art musical. Le probl&egrave;me que posa l'espace qu'on ne peut espacer pourrait se formuler ainsi : comment composer l'incomposable. C'est cette question que peu de musiciens mais de nombreux artistes sonores se sont pos&eacute;s. L'incomposable se nomme <i>Times Square</i>, n'importe quelle pi&egrave;ce où quelqu'un se met &agrave; parler, l'Arc de Triomphe, les structures porteuses d'un musée d'art contemporain ou d'un gratte-ciel new-yorkais, un syst&egrave;me d'amplification du signal ... Ce qui se laisse &eacute;ventuellement composer est le lien (toujours diff&eacute;rent) qui noue le son &agrave; l'espace. Ce lien constitue précis&eacute;ment un espace sonore et c'est dans cet espace, que l'oeuvre d&eacute;termine et d&eacute;limite, que l'auditeur (apr&egrave;s l'artiste) sera &agrave; m&ecirc;me de composer avec l'incomposable.
<br>
<DIV Align="right">
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0138-Bastien_Gallet.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter la conf&eacute;rence</SPAN></A>
</div>
<br><br>

<li><b>Conf&eacute;rence d'Alexandre Castant</b> (professeur &agrave; l'&Eacute;cole Nationale Sup&eacute;rieure d'Art de Bourges) :<br>
<b>Le Son, l'Image et son Double</b><br><br>
Au fil du temps, sur fond d'obstination ou par &agrave;-coups fulgurants, les pratiques sonores dans le champ de l'art ont dessin&eacute; un territoire, hybride et mouvant, de plus en plus circonscrit. Depuis le dialogue des arts et les synesth&eacute;sies symbolistes, &agrave; travers les avant-gardes historiques et l'invention technique de la sph&egrave;re audiovisuelle, en phase avec les recherches de la musique concr&egrave;te et, ult&eacute;rieurement, li&eacute;e &agrave; celles de la musique pop, l'exploration sonore exc&egrave;de la question du musical pour devenir le partenaire privil&eacute;gi&eacute; des arts plastiques et de l'exp&eacute;rience iconique. D&egrave;s lors, l'histoire de l'image, complexe, kal&eacute;idoscopique, nomade sera constamment irrigu&eacute;e par le devenir sonore des formes. Cette histoire est, sinon connue, du moins en cours de constitution. Cette communication partira donc de ces rapports mutuels, en fera un inventaire bref, pour, en d&eacute;finitif, avancer la proposition contraire : son double invers&eacute;. En effet, l'histoire du son dans les arts plastiques en g&eacute;n&eacute;ral et, avec l'image en particulier, est aussi un rapport contrari&eacute;, contradictoire, oppos&eacute;, fait de tension, de dramaturgie, de pression, une histoire s&eacute;miotique en creux, par d&eacute;faut : le son produisant de la contre-image. Pour &eacute;tayer ce propos, trois pistes seront avanc&eacute;es. La premi&egrave;re, la plus &eacute;vidente, est li&eacute;e au cin&eacute;ma. Depuis l'invention du parlant, avec les th&eacute;ories d'Eisenstein ou les travaux de Robbe-Grillet et de Godard, la bande-son se construit dans une certaine modernit&eacute; cinématographique "contre l'image". Ensuite, une approche comparable sera trouv&eacute;e dans les arts plastiques (peinture, installation, vid&eacute;o), par exemple quand des plasticiens exp&eacute;rimenteront le son pour contester l'exp&eacute;rience symbolique ou m&eacute;diatique de l'image, ou lorsqu'ils exploreront le caract&egrave;re invisible, imperceptible voir inaudible du son comme nouvelle figure de la transparence d'un art immat&eacute;riel. Enfin, il y aura une derni&egrave;re entr&eacute;e dans un autre m&eacute;dium, la radiophonie, qui d&eacute;veloppera cette m&ecirc;me piste. Exp&eacute;rience simultan&eacute;e de la pr&eacute;sence et de l'absence, la radiophonie met en exergue une inqui&eacute;tante &eacute;tranget&eacute; que Jean Cocteau, dans <i>Orph&eacute;e</i>, reliait aux forces invisibles ... Trois approches donc d'une exp&eacute;rience du son contre l'image, mais toujours, trois approches d'une m&ecirc;me histoire du sonore et du visuel.
<br>
<DIV Align="right">
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0142_Alexandre_Castant.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter la conf&eacute;rence</SPAN></A>
</div>
<br><br>


<li><b>Conf&eacute;rence de David Zerbib</b> (charg&eacute; de cours en philosophie de l'art &agrave; l'Universit&eacute; Paris-1 Panth&eacute;on-Sorbonne) :<br>
<b>Son et D&eacute;raison de l'Instrument</b><br><br>
Pour de nombreuses d&eacute;marches au sein des arts plastiques au XXe si&egrave;cle, la musique repr&eacute;sente, &agrave; divers titres, un mod&egrave;le pratique de cr&eacute;ation. Notamment du point de vue de l'ex&eacute;cution. Traduit en terme de "performance", l'ex&eacute;cution et le jeu ne mettent pas seulement l'accent sur la dimension temporelle et &eacute;v&eacute;nementielle du geste cr&eacute;ateur. Elles mettent en oeuvre une nouvelle logique de l'instrument, dont les sons mesurent l'usage plut&ocirc;t que d'&ecirc;tre vis&eacute;s par lui. Et o&ugrave; l'instrument, entre moyen, medium et sculpture semble lib&eacute;r&eacute; d'une certaine fonction instrumentale pour devenir sa propre musique. Nous le verrons &agrave; travers diverses performances Fluxus et dans le travail de Nam June Paik.
<br>
<DIV Align="right">
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0148_David_Zerbib.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter la conf&eacute;rence</SPAN></A>
</div>
<br><br>

<li><b>Conf&eacute;rence de Christophe Kihm</b> (enseignant &agrave; la Haute &Eacute;cole d'art et de design de Gen&egrave;ve) :<br>
<b>La Forme comme Travers&eacute;e</b><br><br>
Le titre de cette intervention pourrait servir de mot d'ordre &agrave; de nombreuses pratiques de performance. Il faut l'entendre en deux sens : la forme comme passage &agrave; travers (un espace, une autre forme, etc.) ; la travers&eacute;e comme forme d'une exp&eacute;rience esth&eacute;tique. Ce mot d'ordre fut l'enjeu de nombreuses performances ou happenings ayant recours &agrave; des moyens sonores (depuis John Cage) comme il fut actualis&eacute; par de nombreuses installations sonores (depuis Max Neuhaus). Nous reviendrons sur quelques exemples historiques de ces pratiques de travers&eacute;e pour &eacute;tudier certaines de leurs actualisations contemporaines.
<br>
<DIV Align="right">
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0149_Christophe_Kihm.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter la conf&eacute;rence</SPAN></A>
</div>
<BR>

</ul>
</SPAN>
</TD>
</TR>
</TABLE>



<A NAME="artistes"><BR></A><BR><BR>
<HR NOSIZE COLOR="red">

<SPAN ID=s13 style="border-bottom:1px solid #333; padding:4px;">
&bull; <B>PR&Eacute;SENTATION DES ARTISTES-PARTICIPANTS</B></SPAN><BR><BR>
<br><BR>
</SPAN>

<TABLE BORDER="0" WIDTH="100%">
<TR>
<TD WIDTH="20%">&nbsp;</TD>
<TD VALIGN="top" WIDTH="80%">
<SPAN ID=s13>
<ul>
<li><b>Pierre Belouin</b> est artiste plasticien membre fondateur de la Galerie Glassbox &agrave; Paris, et du label Optical Sound en 1997. Cette plateforme d'&eacute;dition cherche &agrave; diffuser des oeuvres sonores r&eacute;alis&eacute;es par des artistes plasticiens exp&eacute;rimentant le son ou, &agrave; l'inverse, des musiciens s'int&eacute;ressant aux arts plastiques. Le nom Optical Sound fait une r&eacute;f&eacute;rence directe au cin&eacute;ma, &agrave; la piste optique sonore, &eacute;voquant les images mentales g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par le son. Pierre Belouin continue &agrave; d&eacute;velopper et mettre en valeur dans son travail d'&eacute;diteur et de plasticien les chemins crois&eacute;s et parall&egrave;les entre musiques et arts-plastiques, d&eacute;veloppant de plus en plus des modules d'&eacute;coute sonore bas&eacute;s sur l'al&eacute;atoire.
<br>Parution r&eacute;cente de la monographie <i>Persistence is all</i> - &agrave; l'occasion de son exposition personnelle au FRAC Provence Alpes C&ocirc;te d'Azur du 18 Janvier au 18 Avril 2008, 96 pages, texte de Jill Gasparina, Edition FRAC Provence Alpes C&ocirc;te d'Azur, graphisme Digital Baobab<br>
<a HREF="javascript:openblog4('http://www.optical-sound.com/','blog')">&rarr; http://www.optical-sound.com/</A>
<br>
<DIV Align="right">
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0144_Pierre_Belouin.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter la conf&eacute;rence</SPAN></A>
</div>
<br><br>

<li><b>Christina Kubisch</b> est aujourd'hui un des personnages les plus incontournables du sound art et de l'installation sonore, &agrave; l'instar d'un Steve Roden ou, plus loin dans le temps, d'un Bill Fontana. Depuis 1976, elle r&eacute;alise alternativement des installations et des promenades sonores. Ces derni&egrave;res utilisent la technologie de la transmission sans fil pour plonger le baladeur, muni d'un casque, dans un univers sonore fictionnel qui se superpose au paysage sonore naturel de l'endroit et r&eacute;pond aux stimuli visuels du lieu. Le visiteur en se d&eacute;pla&ccedil;ant passe ainsi d'un choix sonore pr&eacute;d&eacute;fini &agrave; un autre et peut mixer plusieurs sources en se tenant entre plusieurs points d'&eacute;mission. Christina Kubisch &eacute;tablit de la sorte un tissu de r&eacute;ponses &agrave; l'environnement, un jeu de correspondances ou de contrastes entre le son et le visuel qui d&eacute;sorientent le spectateur qui n'entend pas forc&eacute;ment ce qu'il voit. Ses plus r&eacute;centes promenades, intitul&eacute;es <i>Electric Walks</i>, qu'elle pr&eacute;sente depuis 2003, poussent encore plus loin la recherche de l'invisible en se basant sur les interf&eacute;rences &eacute;lectromagn&eacute;tiques des appareils (appareillage domestique ou "mobilier urbain") que nous c&ocirc;toyons chaque jour sans le voir ou le savoir. L&agrave; encore, des &eacute;couteurs sp&eacute;cialement con&ccedil;us dans ce but sont mis &agrave; disposition des promeneurs qui suivent un itin&eacute;raire rep&eacute;r&eacute; &agrave; l'avance par Kubisch comme comportant des sources int&eacute;ressantes de perturbations (antennes antivol, &eacute;clairage clignotant, transformateurs &eacute;lectriques, etc.). Le r&eacute;sultat sonore est quelquefois proche d'une certaine forme de techno ultra-minimaliste, ou d'exp&eacute;rimentation &eacute;lectronique (quelques exemples sont &agrave; trouver sur le site de l'excellent magazine am&eacute;ricain Cabinet). <br>
<a HREF="javascript:openblog4('http://www.christinakubisch.de/','blog')">&rarr; http://www.christinakubisch.de/</A>
<br>
<a HREF="javascript:openblog4('http://www.cabinetmagazine.org/issues/21/kubisch.php','blog')">&rarr; http://www.cabinetmagazine.org/issues/21/kubisch.php</A>
<br>
<DIV Align="right">
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0139-Christina_Kubisch_1.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter la conf&eacute;rence</SPAN></A><br>
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0140-Christina_Kubisch_2.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; &Eacute;couter la playlist</A>
</div>
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<li><b>Guy Marc Hinant</b> vit et travaille &agrave; Bruxelles, fondateur de la maison de disques Sub Rosa, sc&eacute;nariste (avec Dominique Goblet sur les fronti&egrave;res entre l'autobiographie et la fiction), cin&eacute;aste (responsable entre autre d'un cycle de films sur l'avant-garde en musique avec Dominique Lohl&eacute;), il publie &eacute;galement une s&eacute;rie de textes aux Editions de l'Heure, &eacute;crit sur la musique, le bruit et l'esth&eacute;tique dans diverses revues internationales.<br>
<a HREF="javascript:openblog4('http://www.subrosa.net/','blog')">&rarr; http://www.subrosa.net/</A>
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<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0146_Guy-Marc_Hinant_1.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; <SPAN style="border-top:1px solid #333; padding:4px;">&Eacute;couter la conf&eacute;rence</SPAN></A><br>
<a HREF="javascript:openmp3('http://locusonus.org/dropbox/podcasts/locusonus/0147_Guy-Marc_Hinant_2_mixsubrosa.mp3','blog')" onMouseOver="self.status='mp3...';return true">&rarr; &Eacute;couter la performance</A>
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<li> Née à Houston en 1932, <b>Pauline Oliveros</b> a commencé à produire des œuvres marquantes dans les années soixante. À partir de 1961 avec ses amis Terry Riley, Morton Subtonic et Ramon Sender, Pauline Oliveros collecte une série d’équipements électroniques (oscillateurs, amplificateurs, enregistreurs à bandes, …) et forme le San francisco Tape Music Center. Elle commence alors des expérimentations avec les systèmes de retard de bandes, les signaux entre de multiples enregistreurs pour produire en temps réel des patterns sonores denses. Son travail très original sur le son en fait une pionnière des nouvelles musiques électroniques. Dans les années 80, Pauline Oliveros a travaillé avec des ingénieurs du son afin de développer The Expanded Intrument System, un ordinateur permettant à l’improvisateur de jouer en temps réel sur les delay et les modulations de hauteur à l’aide d’une série de pédales et de commutateurs. À la fin des années 80, elle fonde le Deep Listening Band avec David Gamper et Stuart Dempster. Tout au long de sa carrière, Pauline Oliveros a fortement soutenu des femmes compositeurs et musiciennes en plaidant l’égalité des sexes en musique. Elle a, par ailleurs, fait entrer l’accordéon dans une ère nouvelle le faisant devenir l’instrument par excellence de la respiration intérieure. La musique de Pauline Oliveros est un exercice de méditation personnalisée.<br>
<a HREF="javascript:openblog4('http://www.deeplistening.org/','blog')">&rarr; http://www.deeplistening.org/</A>
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&bull; <B>PR&Eacute;SENTATION DES CONF&Eacute;RENCIERS</B></SPAN><BR><BR>
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<li> Historien de l’Art, critique et concepteur culturel, <b>Philippe Franck</b> dirige l’association interdisciplinaire Transcultures qu'il a fond&eacute; &agrave; Bruxelles en 1996 et a con&ccedil;u de nombreuses expositions, rencontres, manifestations et festivals (dont City Sonics, parcours d'art sonore &agrave; Mons et &agrave; Maubeuge ou les Transnum&eacute;riques, manifestation focus cr&eacute;ation/formation arts num&eacute;riques, &agrave; Bruxelles et &agrave; Mons) en Belgique et en France. Il est &eacute;galement conseiller artistique au man&egrave;ge.mons pour Musiques Nouvelles et la Maison Folie (cr&eacute;ation interdisciplinaire). En 2007, il a &eacute;t&eacute; un des commissaires artistiques invit&eacute;s par Luxembourg 2007, Capitale europ&eacute;enne de la Culture. Et depuis 2008, il fait partie de l'&eacute;quipe de la Ga&icirc;t&eacute; Lyrique &agrave; Paris.<br>
Parall&egrave;lement, il &eacute;crit dans diverses publications culturelles belges et fran&ccedil;aises et enseigne dans des &Eacute;coles d’Art belges et fran&ccedil;aises sur divers enjeux de la cr&eacute;ation contemporaine, transversale, num&eacute;rique et musicale.

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<li> <b>Bastien Gallet</b> est n&eacute; &agrave; Paris en 1971 mais il n'y a pas v&eacute;cu avant sa quinzi&egrave;me ann&eacute;e. Il a &eacute;tudi&eacute; la philosophie (Universit&eacute; Paris IV-Sorbonne) et l'a enseign&eacute;e &agrave; l'Universit&eacute; de Metz pendant deux ans. Il a travaill&eacute; au Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence (conception et r&eacute;daction des programmes), &agrave; l'Ircam (animation de concerts-ateliers) et &agrave; la Cit&eacute; de la Musique &agrave; Paris (commissaire de l'exposition "Espace-Odyss&eacute;e" du 15 janvier au 5 septembre 2004). Il a fond&eacute; en 1997 avec Omer Corlaix les &eacute;ditions Musica Falsa (devenues MF) qui &eacute;ditent la revue du m&ecirc;me nom. Il a &eacute;t&eacute; de 1999 &agrave; 2004 producteur &agrave; France Culture (&eacute;missions Voix Carrossable, Elektrophonie, Festivit&eacute;s, Le Chantier), et pendant trois ans directeur du Festival Archipel &agrave; Gen&egrave;ve (2003-2006). Il fut pensionnaire &agrave; l'Acad&eacute;mie de France &agrave; Rome (Villa M&eacute;dicis). Il a publi&eacute; de nombreux articles sur la musique et sur la philosophie ainsi que deux livres : en 2002 "Le Boucher du Prince Wen-houei : enqu&ecirc;tes sur les musiques &eacute;lectroniques" aux &eacute;ditions MF et en septembre 2005 "Composer des &Eacute;tendues : l'art de l'installation sonore" aux &eacute;ditions de l'&Eacute;cole des Beaux-Arts de Gen&egrave;ve. Son projet romain a donn&eacute; lieu &agrave; un livre &agrave; quatre (&eacute;crit et compos&eacute; avec Arno Bertina, Ludovic Michaux et Yoan DeRoeck) qui est paru en novembre 2006 aux &eacute;ditions Gilles Fage sous le titre "Anastylose". Il a publi&eacute; r&eacute;cemment avec Laurent Perreau une traduction des &eacute;crits sur la musique d'Alfred Sch&uuml;tz (&eacute;ditions MF). Son premier roman, "Une longue forme compl&eacute;tement rouge", est paru en janvier 2007 aux &eacute;ditions L&eacute;o Scheer (collection "Laureli"). Bastien Gallet a particip&eacute; en 2008 &agrave; la conf&eacute;rence "Sound, Art, Auditory Cultures" organis&eacute;e par S&oslash;ren M&oslash;ller S&oslash;rensen, Torben Sangild, Erik Granly et Brandon LaBelle &agrave; l'Universit&eacute; de Copenhague. Depuis 2008, il enseigne &agrave; l'&Eacute;cole Sup&eacute;rieure d'Art de Montpellier puis &agrave; celle de Lyon, dans laquelle il co-dirige avec Patrice Maniglier de l'&Eacute;cole Nationale Sup&eacute;rieure de Nice Villa Arson, le programme de recherche "Localisation".
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<li><b>Christophe Kihm</b> est critique d'art et commissaire d’exposition. Membre de la rédaction d’ArtPress et co-directeur de la revue Fresh Th&eacute;orie (éd. L&eacute;o Scheer), il enseigne au Fresnoy, Studio National de Tourcoing et au Master of Art in Public Sphere de l’ECAV (Suisse).
Il a &eacute;t&eacute; commissaire de l'exposition « L'art de produire l'art » au Fresnoy, Tourcoing en d&eacute;cembre 2005.
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<a HREF="javascript:openblog4('http://www.freshtheorie.fr/','blog')">&rarr; http://www.freshtheorie.fr/</A><br>
<a HREF="javascript:openblog4('http://www.fluctuat.net/2700-Christophe-Kihm','blog')">&rarr; http://www.fluctuat.net/2700-Christophe-Kihm</A> (Enseigner l'art &agrave; l'heure num&eacute;rique)<br>
<a HREF="javascript:openblog4('http://head.hesge.ch/spip.php?rubrique209,'blog')">&rarr; http://head.hesge.ch/spip.php?rubrique209</A> (Enseigner l'art &agrave; l'heure num&eacute;rique)<br>

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<li> Docteur en esth&eacute;tique, membre du Centre de Recherche sur l’Image de Paris I Panth&eacute;on-Sorbonne, <b>Alexandre Castant</b> est professeur &agrave; l’&Eacute;cole nationale sup&eacute;rieure d’art de Bourges, apr&egrave;s avoir enseign&eacute; l’esth&eacute;tique &agrave; l’&Eacute;cole Sup&eacute;rieure d’Art et de Design de Reims de 1996 &agrave; 2003, ainsi qu’&agrave; l’&Eacute;cole R&eacute;gionale des Beaux-Arts de Caen de 2000 &agrave; 2003, apr&egrave;s avoir dispens&eacute; des cours, en 1999-2000, sur l’Histoire du son dans l’art contemporain dans le cadre du programme <i>Des Bruits, des sons</i> de l’&Eacute;cole Sup&eacute;rieure des Beaux-Arts de Tours, et, en 2001, sur l’Histoire de la photographie dans le Cycle de cours Art ancien, moderne et contemporain de Drouot. Il est Docteur &egrave;s Esth&eacute;tique & Sciences de l’Art, membre de la Soci&eacute;t&eacute; d’&Eacute;tude de la Littérature Fran&ccedil;aise du XXe si&egrave;cle et de la Soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise d’Esth&eacute;tique. Essayiste, il a notamment publi&eacute; <i>Esth&eacute;tique de l’image, fictions d’Andr&eacute; Pieyre de Mandiargues</i>, publications de la Sorbonne, « Esth&eacute;tique », Paris, 2001 et <i>Noire et blanche de Man Ray</i>, Scala, « Oeuvre choisie », Paris, 2003. Critique d’art, il signe une chronique sur l’art contemporain dans la revue Archistorm. Documentariste sur l’art, il est l’auteur du <i>Partage des sens, une histoire de la photographie et des sons</i>, Institut National de l’Audiovisuel, 1993; Atelier 6. 25, <i>une histoire du son dans l’art contemporain</i>, Institut National de l’Audiovisuel, 1996; <i>L’Homme oubli&eacute;, Images et pouvoirs</i> (en collaboration avec Christian Gattinoni), Atelier de Cr&eacute;ation Radiophonique, France Culture, 1997; Musiques en sc&egrave;ne, Trans/Formes, France Culture, 2000. En 2008 il a publi&eacute; <i>Plan&egrave;tes Sonores - radiophonie, arts, cin&eacute;ma</i> aux &eacute;ditions Monografik. <br>

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<li> Critique d’essais et critique d’art, Ater puis charg&eacute; de cours en philosophie de l’art &agrave; l’Universit&eacute; Paris-1 Panth&eacute;on-Sorbonne, <b>David Zerbib</b> a collabor&eacute; &agrave; diff&eacute;rentes publications ainsi qu’&agrave; des revues universitaires (Recherches en Esth&eacute;tique, Les Cahiers du Genre…). Il m&egrave;ne une recherche doctorale sur l’esth&eacute;tique de la performance. Il a notamment publi&eacute; &agrave; ce propos : <i>« Flux sans gain : pour une th&eacute;orie critique de la performance »</i> in Marc Jimenez (dir.),  Art et technologie, Paris : Klincksieck, coll. « L’Universit&eacute; des arts », 2007.<br>

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<A NAME="images"><BR></A><BR><BR>
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<SPAN ID=s13 style="border-bottom:1px solid #333; padding:4px;">
&bull; <B>IMAGES</B></SPAN><BR><BR>
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title="Sonotorium #1 - 02/2008 - Bastien Gallet & Christina Kubisch"><IMG SRC="http://locusonus.org/documentation/img/SONOTORIUM1/son1_1_gallet_b.jpg" border="0"></A>&nbsp;&nbsp;

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title="Sonotorium #1 - 02/2008 - Christina Kubisch"><IMG SRC="http://locusonus.org/documentation/img/SONOTORIUM1/son1_2_kubisch_b.jpg" border="0"></A>&nbsp;&nbsp;

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title="Sonotorium #1 - 02/2008 - Christina Kubisch"><IMG SRC="http://locusonus.org/documentation/img/SONOTORIUM1/son1_4_kubisch_b.jpg" border="0"></A>&nbsp;&nbsp;

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title="Sonotorium #1 - 02/2008 - Christina Kubisch"><IMG SRC="http://locusonus.org/documentation/img/SONOTORIUM1/son1_5_kubisch_b.jpg" border="0"></A>&nbsp;&nbsp;

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title="Sonotorium #1 - 02/2008 - Christina Kubisch"><IMG SRC="http://locusonus.org/documentation/img/SONOTORIUM1/son1_6_kubisch_b.jpg" border="0"></A>&nbsp;&nbsp;

<a href="http://locusonus.org/documentation/img/SONOTORIUM1/son1_7_oliveros.jpg" rel="lightbox"
title="Sonotorium #1 - 02/2008 - Pauline Oliveros & Philippe Franck"><IMG SRC="http://locusonus.org/documentation/img/SONOTORIUM1/son1_7_oliveros_b.jpg" border="0"></A>&nbsp;&nbsp;

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<!-- LOGOS -->

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<IMG SRC="http://locusonus.org/documentation/img/logos/aix.gif"> &nbsp;

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