locus sonus > PubLast changed: 2013/03/07 23:44
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Les publications / publishings Liste des publications / List of Locus Sonus publishings Locus Sonus, nouvelle publication (2012)new publishing A PARAITRE - TO BE PUBLISHED En corrélation avec le cycle de symposiums et les réalisations issues des activités de recherche de Locus Sonus, l'activité de publication (scientifique) a pris une place importante dans le laboratoire, et participe d'ailleurs à sa reconnaissance et son assise à présent internationales. Depuis 2007, Locus Sonus est de plus en plus sollicité par des ouvrages et des revues scientifiques afin de publier des articles sur les états de recherche et sur des expertises à partir de nos axes de recherche. Outre la publication en ligne des actes des symposiums (et de la documentation audio et vidéo de ceux-ci), Locus Sonus continue son activité éditoriale au travers du site Internet du laboratoire qui présente l'ensemble des activités de recherche et de réalisation. Il est prévu en 2011/2012 la publication d'un ouvrage (scientifique) ou d'une collection de fascicules édités présentant et documentant les axes, problématiques et méthodologies de recherche de Locus Sonus (subvention du Ministère de la Culture sur un objectif de publication de recherche). The relationship of spatial acoustics to listening, of real-time to narration and how this relates to ideas of gestalt perception. (2012)à paraître dans LMJ Leonardo Music Journal édité par Nicolas Collins, 2012. to be published in LMJ Leonardo Music Journal, edited by Nicolas Collins, 2012. Peter Sinclair & Scot Gresham-Lancaster A PARAITRE - TO BE PUBLISHED Abstract : The transition between the raw act of hearing sound and mentally turning those perceptions into something that each individual finds to be music. This path from pure acoustics to listening to music can explain much about the acts of creation of composers and sound artists, particularly when considered in relation to the more recent history of music and sound art. From this we will offer insight into how real-time musical sonification of data might be considered as spatial rather than or as well as semiotic. Questions d'Archives - Flux et Circuits (2012)à paraître dans les actes du colloque "L'Auto-Archivage Immédiat comme Œuvre" édité par Julie Morel, ESA Lorient, Revue Pratiques, Rennes, 2012. to be published in proceedings of the conference "Immediate Auto-Archiving & Artworks", edited by Julie Morel, School of Arts of Lorient, special issue of the revue Pratiques, Rennes (F), 2012. Jérôme Joy A PARAITRE - TO BE PUBLISHED Abstract : Engager une réflexion sur la question de l'auto-archivage immédiat demande au premier abord de clarifier les définitions qui s'y logent et de discerner de quoi nous parlons, et ensuite d'ouvrir les problèmes et les potentiels qui alimentent cette question et qui peuvent devenir ou générer des processus d'une œuvre. Comme cela est proposé, le Web 2.0 (des blogs et des environnements interactifs de contribution) semble être le champ d'observation le plus propice : il est principalement modélisé sur les supports de l'écrit (journal, page d'un livre, index, robot de recherche, etc.) au travers d'interfaces qui favorisent la co-énonciation et la contribution. Toutefois d'autres structures de contribution dynamique interfacées graphiquement (cartes ou maps, chronologies ou timelines, lecteurs de flux ou streamings, tablettes électroniques mobiles temps réel ou realtime mobile web, etc.) proposent aussi des expériences spécifiques de contenus co-énoncés. À tout moment disponible et de nature de plus en plus gigantesque, l'ensemble se trouve relayé, « conservé » et stocké instantanément sur les mémoires des machines en réseau (serveurs). Espace documentaire ou espace-mémoire ? Les « auditoriums », en étendant nos observations sur les pratiques d'écoute et de création musicale en réseau, individuelles et collectives, sont l'ensemble de ces circuits de situations d'expérience des pratiques de mémoire « ensemble ». Du point de vue artistique et des œuvres, l'intérêt serait de questionner et de développer ce qui ne peut être archivé (automatiquement) et de créer de l'oubli (ainsi que de la lenteur). C'est-à-dire ce qui échappe, ce qui n'est pas archivable (ou, alors, qui joue de l'archive), et ce qui n'anticipe pas l'enregistrabilité. Auditoriums & Audiences - Shakkei (2012)à paraître dans"On Listening" édité par Angus Carlyle, CRiSAP, Univ. of the Arts Londres. to be published in "On Listening" book, edited by Angus Carlyle, CRiSAP, Univ. of the Arts London. Jérôme Joy A PARAITRE - TO BE PUBLISHED Abstract : This art of fabrication of remote listening meets, by analogy, another art, ‘shakkei’ (which means borrowed scenery). In Japanese tradition, this art refers to the subtle practice of gardening considered as a technique of perception, construction and interpretation of the reality and corresponding to what is called ‘mitate’ (“see like”). This term could be taken to the acoustic field and translated by ‘ototate’ (so surprisingly close to the term ‘Oto date’, ritual of the listening station, designating specific works by Akio Suzuki). The ’shakkei’ allows us to become aware of the successive plans integrated in a perspective (such as an outlook, for instance). It offers a mode of conscious decision helping to place an item (for the gardener: a plant) in a relationship between the foreground and a remote background. The plant in front of you is placed in a composed layout: the bed nearby, organized, and a mountain far away for example. I suggest that extended music and distance listening serve as “clutches” for such situations: through collaborating and borrowing from the distances and experimenting with expanses. Abstract : Cet art de la fabrication d’écoutes par la distance rejoint par analogie un autre art, le « shakkei » ( 借 景 ) : c’est-à-dire la pratique subtile de la plantation jardinière vue comme une technique de perception, de construction et d’interprétation de la réalité, et correspondant à ce qui est appelé le « mitate » (« voir comme »), que nous pourrions transposer dans le domaine de l’écoute par « ototate » (si proche étonnamment du terme « Oto date », rituel du point d’écoute, désignant certaines œuvres d’Akio Suzuki). Le « shakkei » permet de prendre conscience des plans successifs compris dans une perspective (comme un point de vue par exemple), et offre un mode de décision consciente aidant à placer un élément (pour le jardinier : une plante) dans un rapport entre le premier plan et un arrière-plan lointain. Ainsi une plante devant soi est placée dans un arrangement composé : le parterre proche, organisé, et, par exemple, une montagne dans le lointain. Je propose que la musique étendue et l’écoute à distance soient des « embrayeurs » de telles situations : en collaborant et empruntant aux distances, et en expérimentant les étendues. Sonification (what, where, how, why) (2012)Actes du Symposium #6 (2010). Publication en collaboration avec le LAMES et le CRiSAP (Univ. of the Arts London) dans la revue AI&Society (Springer) n° 27.2, en 2012. AI & Society Special issue (Springer), nr. 27:2, May 2012. Proceedings of the Locus Sonus Symposium #6 (2010). In collaboration with LAMES (Sociology lab), and CRiSAP Univ. of the Arts London. Guest Editor : Peter Sinclair / Locus Sonus Peter Sinclair - Sonification: what where how why artistic practice relating sonification to environments - (75Ko) Abstract : Artistic practice relating sonification to environments - Over recent years the use of data sonificationi has become increasingly widespread. There is a new or perhaps renewed consciousness of the particularities of aural perception, and we are learning to consider clicks, beeps, varying pitches or chords as carriers of significant information. Although much of this evolution is taking place in the technical realm, as a way of enhancing a user’s perception of important data, notably when their other senses are occupied (doctors during surgery for instance), interest in data sonification is also increasingly apparent in the realms of art and music. Artists are using sonification to introduce "real world", "real time" elements into their work, and composers are abandoning human decision making and fixed scores to leave space for variations derived from incoming data. The motivations behind and indeed the final rendering of these different practices is extremely varied, however certain interrogations would seem to traverse a large number of projects:
La Musique Étendue - « En Plein Air » (Extended Music - Out in the Open) (2010)French, English and Chinese versions. In Around, catalog of the sound festival, (pp. 104-149), Transl. by Celine Cruickshanks. Edited by Yang Yeung, Soundpocket, Hong Kong (HK), 2010. Jérôme Joy télécharger la version française / download French version - (180Ko) Abstract : Dans son article « Faire de la musique ensemble » (1951), Alfred Schütz analyse la situation musicale constituée d’un groupe d’interprètes et d’auditeurs ensemble, s’orientant les uns les autres à partir d’indices et de réactions d’interprétation au long d’un temps musical (ce qu'il appelle la « syntonie »); c'est le cas de tout événement concertant : « Chaque action de chaque interprète s’oriente non seulement selon la pensée du compositeur et sa relation au public mais, aussi, de façon réciproque, selon les expériences dans les temps externe et interne des autres interprètes ; ^...^ ^c^hacun d’eux doit, par conséquent, prendre en compte ce que l’autre doit interpréter simultanément. ^...^ Tout musicien de chambre sait à quel point une disposition qui les empêche de se voir peut être dérangeante. ^…^ Dans toutes ces circonstances, l’interprète et l’auditeur se syntonisent l’un sur l’autre. ». Nous pourrions aussi nous reporter à des ouvrages plus anciens tels que « Comment Écouter » (« Peri tou akouein ») de Plutarque, et quelques extraits des Livres I et III des « Essais » de Montaigne dont « la parole est à moitié à celui qui parle, moitié à celui qui l'écoute ». Que cela soit dans la musique en « plein air » ou dans le cas plus contemporain de la musique en réseau, qui, de son côté, intègre dans son dispositif de réalisation (ou d'exécution) et de composition, les conditions du direct et de la présence simultanée à distance (« hic et nunc », « illic et simul »), il s'agit d'explorer les conditions des instrumentations distribuées et des systèmes de jeux, de composition et d’improvisation qu’elles engagent, dans des configurations multi-spatiales distantes : les places du public, de l’audience, de l’auditeur et des musiciens s’ajustent sur cette question de participation et de syntonie. Abstract : In his article Making Music Together (1951), Alfred Schütz analyzed the musical situation of a group of performers and listeners together, orienting themselves from each other using clues and reactions to the interpretation during a musical moment (this is referred to by Schütz as “syntonia”); it is the case of any concert-type event: Une Époque Circuitée ― Réflexion sur l'organologie des arts en réseau : le passage de l'Internet à un état musical (2010)In Revue Intermédialités - Histoire et Théorie des Arts, Lettres et des Techniques - April, 2010, No. 13 - Programmer, (pp. 57-76), CRI, Centre de Recherche sur L'Intermédialité, Université de Montréal (QC), 2010. Jérôme Joy télécharger la version française / download French version - (3,3Mo) Abstract : Pourquoi faut-il penser une organologie des arts en réseau ? Les pratiques artistiques peuvent-elles proposer des reconstructions et des re-programmations de circuits de réception et d’émission, là où les choses semblent socialement, juridiquement et techniquement dissociées et désajustées dans notre quotidien technologisé ? Programmer c’est « construire » des circuits, des associations d’organes, des circulations d’actions, et des espaces de connexions dans lesquels les œuvres, que nous pourrons prendre dans un sens large, i.e. les productions humaines, prennent forme et créent des situations appropriables, de manière critique, à la fois individuellement, en commun et collectivement. En cela, et en cadrant sur ses dimensions sociales, j’avance le terme de musique étendue qui, en supplément de son extension à des systèmes télématiques de transport et d’interprétation à distance, annonce sans doute le passage du réseau à son état musical (ses dimensions agogique et organologique). Ceci relève, d’une part, de nos capacités à moduler et ralentir les flux pour échapper au temps asservi de nos technologies, et, d’autre part, de nos potentiels d’attention et d’écriture à tracer nos parcours, à émettre nos annotations sur les choses reçues, et à assembler des perceptions et des fabrications, c’est-à-dire à programmer, composer et recomposer des circuits, des espaces critiques et des différends, et donc ainsi des liaisons et des reconnaissances sociales. N’est-ce pas ce que nous faisons quotidiennement dans le contingent et dans nos décisions face à lui pour construire nos récits, nos hypothèses et nos fictions ? Networked Music & Audio Art Timeline (NMSAT) – Une Introduction à un Historique de la Télémusique (2010)Publication à paraître dans le Volume 1 du NMSAT. Et publication sous Creative Commons sur Wikipedia. (Introduction to a History of Telemusic). to be published in NMSAT Networked Music & SoundArt Timeline. Partially published on Wikipedia (French version). Jérôme Joy http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_en_reseau télécharger la version française Wikipedia 2012 / download French version Wikipedia 2012 - (130Ko) Abstract : Si la musique en réseau est situable et située dans l’histoire, nous devons sonder et examiner à nouveau sa définition au regard des développements, engendrés par les investigations technologiques et par les propositions musicales et sonores, qui modifient les natures de l’interprétation, de l’organologie, de la lutherie, des pratiques d’écoute et de la composition (instrumentale et électroacoustique/électronique). Nous sommes amenés à clarifier et à distinguer les caractéristiques des dispositifs en réseau quant à leurs constituants musicaux. Cette première exploration pourra ouvrir de nouvelles études et analyses sur ces objets et nous permettre d’approcher et de mettre à jour les enjeux actuels et communs, présents dans la recherche et dans les pratiques artistiques. Nous sommes certainement au début d’une ère musicale marquant le développement des formes musicales de collaboration et de participation en ligne et en réseau. Simultanément à cette exploration il semble nécessaire de continuer à interroger les notions historiques musicales et à élucider les nouveaux problèmes et problématiques qui progressivement apparaissent au sein de ces pratiques, d’auteur et d’auditeur, impliquées dans les relations et les intrications entre musique et technologies, tout autant que les modifications et corrélations sociales qu’elles décèlent ou prolongent. Il semble opportun de considérer et de bâtir aujourd’hui un historique de la télémusique, c’est-à-dire de mettre à jour un corpus, d'une part, de visions et d'anticipations littéraires, et, d'autre part, d’expériences et de réalisations artistiques qui ont exploré la prise en compte d’interconnexions d’espaces (par les transports de sons) et de l’écoute à distance au sein même du processus musical et de la réalisation sonore. Prolongeant l’« Euphonia » d’Hector Berlioz, « Giphantie » de Tiphaigne de la Roche, ou encore le clavier microphonique du « Roi-Lune » imaginé par Guillaume Apollinaire, et finalement, le « Telharmonium » de Thaddeus Cahill, la télémusique ou musique en réseau est en pleine évolution — musique distribuée, répartie dans des espaces acoustiques et virtuels interconnectés au travers desquels les sons sont transportés, captés, joués et diffusés. Ce texte est issu, d’une part, de la traduction française de l’article “Networked music performance” du wikipedia anglophone et, d’autre part, de l’article “Musique en réseau”, que j’ai rédigés pour le wikipedia francophone. Networked Music & Soundart Timeline (NMSAT) Excerpts of Part One: Ancient and Modern History, Anticipatory Literature, and Technical Developments References (2009)In Contemporary Music Review, Vol. 28, Issue 4 & 5, Taylor & Francis Group (publishers). Abingdon, Oxford: Routledge, pp. 449-490. Jérôme Joy télécharger la version anglaise / download English version - (175Ko) Abstract : This article presents a sample of references present in the existing Networked Music & SoundArt Timeline (NMSAT) database. The NMSAT is a research project led and initiated in 2008 by Jérôme Joy within the Locus Sonus lab. It is conceived as a monitor and a pool of informations on history of networked music and sound (Joy & Sinclair, 2009). It aims to provide an overview of practices and techniques in the realm of networked music and networked sonic performance from ancient history to the present (2008), related to sound transmission and distance listening. It consists of a collection of references from various online and bibliographical documents, articles, workshop notes and so on. The NMSAT offers a valuable resource made available to actors in the artistic and scientific spheres. Because it is not possible to summarise in one article the large spectrum of references from all periods, we decided to present a sample related to Part 1 of the database (Part 2 concerns references of networked music and soundart, technological developments and contemporary history; Part 3 contains a bibliography of reference papers). This sample lists a selection of references covering the period from the sixteenth century to the middle of the nineteenth century, just before the major developments of the telephone by Alexander Graham Bell and Elisha Gray from 1876. Situated before the realisation of apparatuses of telecommunication, the selected period can reveal, across the interactions between inventions, ‘uchronias’ (alternate history) and anticipation (Apollinaire, 1916; see also Valéry, 1960 ^1928^), the paradigm of listening, and of manufacturing listenings, involved in the systems of sound transmission (and transport) and sound actions at a distance. This will highlight the contextualisation and foster analysis of the development of audio networked practices towards an ‘organology’ (the science of musical instruments and their classification, and more largely, the science of organs or of anything considered as an organic structure) of such of systems and the exploration of the soniferous condition of electronic networks (interconnected spaces, audiences and ‘streamers’) (Joy, 2009). Of course, all the other periods, before and after these dates, are covered by the existing database currently developed by the NMSAT group. Currently this database comprises more than 1400 pages. This selection illustrates the historical and theoretical context of networked music and soundart, and more largely of network art. The database is maintained by the NMSAT Development Committee (more than 60 members). Networked Music & Soundart Timeline (NMSAT): A Panoramic View of Practices and Techniques Related to Sound Transmission and Distance Listening (2009)In Contemporary Music Review, Vol. 28, Issue 4 & 5, Taylor & Francis Group (publishers). Abingdon Oxford: Routledge, pp. 351-361. Jérôme Joy & Peter Sinclair télécharger la version française / download French version - (220Ko) Abstract : In 2008, Jé́rôme Joy initiated the ‘Networked Music & SoundArt Timeline’ (NMSAT)— a monitor on the history of networked music and sound. The Timeline is maintained by the NMSAT Development Committee, consisting primarily of researchers and artists from partner institutions. The team is complemented by a pool of authors and editors contributing to Locus Sonus’s projects (such as, for instance, members of WLP – World Listening Project) and individuals who are part of other collaborative projects. The Committee has two major objectives: to amend and expand the existing database comprised currently of more than 3,000 entries and approximately 550 reference articles (NMSAT v.1.090319, March 2009); and to support the online technical and editorial development of the project. This article describes the current state of the timeline and the way in which it has been structured, as well as its evolution towards an open resource database accessible through a variety of specialized interfaces. NMSAT is part of the Locus Sonus research program and provides an essential historical backbone to practice-based artistic research and the exploration of developing technologies. Réponses à un questionnaire d'Art Press (2009)Non paru, destiné pour le numéro hors série, "L'Art des Sons". Inedite, never published. Interview for a Art Press special issue "Art of Sounds" Peter Sinclair & Jérôme Joy télécharger la version française / download French version - (360Ko) Abstract : Qu’est-ce que Locus Sonus ? Comment a-t-il évolué depuis sa création en 2004 ? Quelle est aujourd’hui sa raison d’être ? Networked Music & SoundArt Timeline NMSAT (2008/...)publication en ligne d'une ressource documentaire unique sur les œuvres, les événements, les ressources historiques des pratiques sonores en réseau. Un board international va être constitué (nov 08) avec des artistes et chercheurs invités pour encadrer cette ressource qui sera mise à disposition de la communauté internationale de recherche. En février 2010, le NMSAT board est constitué de plus de 60 chercheurs et artistes. Une version imprimée du corpus actuel sera disponible au printemps 2010, il s'agira de la publication par Locus Sonus de 4 volumes de références bibliographiques accompagnées d'extraits originaux et de commentaires. See above. Abstract : Le projet « Networked Music & SoundArt Timeline » (NMSAT) offre l’accès à une base de connaissance pour des objectifs d’accès au savoir, de nature scientifique et tout public, à partir d’une ressource originale bibliographique, développée par Locus Sonus (Jérôme Joy), qui apparaît inédite dans ce champ de connaissance et dans les domaines auxquels il fait appel. Cette ressource mise à disposition du public « syndique » des informations actuellement disséminées et pour la plupart difficilement accessibles (car non mises en visibilité) ou enfouies (car non repérées). Le NMSAT vise à fournir une vue d’ensemble des événements relatifs à des œuvres et projets artistiques marquants dans les domaines de la musique et de la performance sonore en réseau, et des développements techniques et technologiques liés à l’anthropologie sonore et la musicologie, de l'histoire ancienne jusqu'à présent (2008). Il offre l’accès à une collection de références bibliographiques pour une utilisation documentaire à destination des communautés artistique et scientifique, tout autant que l’accès à un ensemble de connaissances pour un public plus large désirant approcher les rapports du son et de la distance comme vecteurs de la compréhension du monde et de son appareillage communicationnel au sein de nos différentes cultures et à différentes époques. Il est également un socle d’initiation d’études et d’analyses que pourront mener les chercheurs associés pour construire à partir de cette ressource un corpus critique et théorique. Sujet à Stream (2008)In L’Entretemps, Coll. L’Électron Musagète (Ed.), Poétique(s) du Numérique (pp. 143-156). Montpellier: Apo33, CERCI & AlphabetVille (Publishers). Esther Salmona Abstract : Sont lancées dans ce texte des réflexions (lignes avec hameçon) entamées lors du post-diplôme en art audio Locus Sonus. Les deux axes de recherche de ce laboratoire sont l’audio en espace et l’audio en réseau, axes qui ont donné lieu à la mise en place de micros ouverts à différents endroits du globe, et par la suite à la construction d’interfaces permettant leur localisation et leur écoute. Ces flux audio transmis en temps réel (ou streams) sont devenus matière première des expérimentations du laboratoire. Les problématiques autour de l’existence et la transmission de ces flux sont l’objet de ce texte, le sujet en est le stream. L’approche se fait à tâtons, à l’affût, à l’appeau... Cette (en)quête ne se fera pas sans frissons devant ce qui est creux, ce qui traverse en vertical. Nous sommes maintenant dans l’évidence du son avant, et dans la construction de dispositifs pièges, pour le capter et le faire se déplacer, aussi vite que le présent arrive. Mais qu’arrivons-nous à piéger, est-ce du son? Est-ce le son? Et derrière le son, qu’est-ce qui échappe? Le présent? La présence ? Si le stream est ainsi plongé dans toutes ces métaphores tangibles et/ou abstraites, c’est pour le soumettre à une friction, lui faire faire un trajet, le déplacer, éclairer ce territoire invraisemblable, dont il est la source et la destination. C’est le moment d’un « j’ignore mais je suis portée vers ». Espaces Sonores en Réseau - Pratiques de la recherche en art (2008/2009)In "Création & Recherche — Art, Technologie, Pédagogie, Innovation", sous la direction de Samuel Bianchini. Paris: Éditions Burozoïque / Les Éditions du Parc, École nationale supérieure d’art de Nancy. pp. 122-139. Jérôme Joy & Peter Sinclair télécharger la version française / download French version (fac-simile) - (2,6Mo) Abstract : Le laboratoire de recherche en art Locus Sonus travaille depuis son lancement en 2004, à l’initiative de l’École supérieure d’Aix en Provence, sur les enjeux croisés entre audio en espace et audio en réseau. Il est porté en tant que postdiplôme par l’ESA d'Aix en Provence, l’École nationale supérieure d'art de Nice Villa Arson, auxquelles s'est associée à la rentrée 2007 l'École supérieure des beaux-arts de Marseille. La création du laboratoire répond au cadre naissant de structuration de la recherche dans les Écoles supérieures d’art. Son objectif est d'expérimenter les aspects innovateurs et transdisciplinaires des formes et des pratiques artistiques sonores. Il s’agit, d’une part, d’assurer la mission de créer un corpus de connaissances et un espace critique vis-à-vis des pratiques en art audio qui se trouvent en pleine évolution, dans un contexte actuel technologique et socio-technique fort, et d’autre part de sonder les contextes historiques qui les fondent et qui tissent des références inédites par les croisements incessants, activés par les artistes eux-mêmes dans les courants de l’Histoire, entre art et musique. L’ensemble des ressources constituées est ainsi mis à disposition des écoles d’art et des domaines artistiques et scientifiques qui sont connexes. Networked Sonic Spaces (2008)In Actes de Recherche de l'ICMC'08 (International Computer Music Conference), SARC Belfast, Queen's University, dans le cadre du panel "Networking Performance" (Andrew Gerszo, Georg Hadju, Pauline Oliveros, Robert Rowe, Jonas Braasch, Chris Chafe, Pedro Rebelo, Alain Renaud, Gualterio Volpe, Winfried Ritsch, Andrea Cera, Miller Puckette, Peter Sinclair, Jerome Joy), Tampere: GlobalWare Corporation, Août 2008, pp. 553-555. Jérôme Joy & Peter Sinclair télécharger la version française / download French version - (106Ko) télécharger la version anglaise / download English version - (108Ko) Abstract : Since it was launched in 2004, the research group Locus Sonus has been working on artistic possibilities arising from the intersection of networked and acoustic or local audio spaces. The first projects, Locustream & Wimicam, were developed from experimentation using audio streaming techniques, and engage with problematic related to the use of flux for artistic purposes (flux understood here as a continually updating medium) in local and networked environments. Today our research is grouped under two main headings Field Spatialization and Networked sonic spaces. Our research is fundamentally practice based aiming to create a corpus of artistic experimentation around a common problematic. Locustream is an evolving network of permanently open microphones producing multiple audio streams, relayed by the internet and by a specifically programmed server. These open microphones are spread around the globe and maintained by a large number of collaborators providing live sound material for subsidiary projects : live audio streams, basically open microphones (Open Mikes or Webmikes) which upload a given soundscape or sound environment continuously to a server and from there available from anywhere via the WWW. Our intention being to provide a permanent (and somewhat emblematic) resource to tap into as raw material for our artistic experimentation. Locus Sonus. (2007)In "Autumn Leaves - Sound and the Environment in Artistic Practice", édité par Angus Carlyle, CRiSAP, LCC London College of Communication, Univ. of Arts London, Paris / London : Éd. Double-Entendre, sept 2007, pp. 74-77. Peter Sinclair Abstract : In the Fall 2005, the lab started work on a group project that aimed at involving the various different members of the group in a way that was loose enough to not stifle individual creativity, yet still provided a firm basis for communal experimentation and exploration. It was decided to set up live audio streams, basically open microphoneswhich upload a given soundscape or sound environment continuously to a server which is then accessible through the world wide web. Our intention is to provide a permanent (and somewhat emblematic) resource that could be tapped into as raw material for artistic experimentation. The Locustream project through the articulation of its different facets offers a multitude of view points, that of the person/place emitting the stream, the walk through installations we’re developing (Tuner), the web user (through the Locustream SoundMap), the performer (with the Tuner), the resonant qualities of the receiving architectural space, the remixing of sounds into a slower form of stream (podcast). These positions are interlaced and embodied by the participant and their trajectory through the different spaces of transmission and reception the moment a stream is activated. The system becomes a unique instrument for each person taking part. Locus Sonus audio in art, audio geo – audio sites (2005/2007)^rapport intermédiaire de recherche^, avril 2008. Rédigé et présenté par Jérôme Joy, Peter Sinclair et Samuel Bordreuil ; Locus Sonus, laboratoire de recherche en art, école nationale supérieure d’art de Nice Villa Arson ; école supérieure d’art d’Aix en Provence ; Lames, laboratoire de sociologie Université de Provence ; Ministère de la Culture, délégation aux arts plastiques, département des enseignements, de la recherche et de l'innovation. Paris : Ministère de la Culture. 2008. 138 p. : ill. en coul. Comprend :
Abstract : Le montage du projet Locus Sonus a demandé de créer une logistique et un cadre approprié en proposant de tester une configuration « in-vivo » à partir d’une base de fonctionnement qui s’est trouvé au fil du programme et annuellement constamment réajustée, ce qui semble normal pour un programme qui existe depuis deux ans et demi. En s’appuyant sur les expériences passées menées par les deux artistes-enseignants ces dernières années concernant des programmes de recherche (Agglo), des workshops communs (entre l’école supérieure d’art d’Aix en Provence et l’école nationale supérieure d’art de Nice), les constructions de pôles d’enseignements (le Scan à Nice, et les ateliers de recherche à Aix en Provence) et des approches des développements des pratiques numériques et sonores (dans le champ de l’art et dans les enseignements artistiques), le lancement du projet a permis une réflexion sur les pertinences des objets initiaux de recherche et sur la définition d’un champ de recherche singularisé tout en restant fondé sur les pratiques artistiques tout en constituant un corpus de connaissances, la nécessité de favoriser les échanges avec les cycles d’enseignement, et la relation continue avec des unités de recherche scientifiques. La mise en place du programme a pris en compte les questions posées quant à la différenciation et à l’identification de la « recherche en art » et de la recherche sur l’art. L’École Supérieure d’Art d’Aix en Provence et l’École Nationale Supérieure de Nice Villa Arson explorent dans le champ croisé de l’art, des sciences et de la technologie, les possibilités qu’offre la création sonore, qu’elles soient de nature autonome, qu'elles engagent des opérabilités transdisciplinaires, ou qu'elles soient interactives dans des dispositifs physiques ou virtuels. L’exploration de la création en réseau sur les supports télématiques et dans le cadre d'environnements partagés et collectifs donne au son et à la recherche audio un caractère prospectif et inédit sollicitant le développement de nouveaux dispositifs et environnements de production et de diffusion artistique.
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Lab 2013/2014: Elena Biserna, Stéphane Cousot, Laurent Di Biase, Grégoire Lauvin, Fabrice Métais, Marie Müller, (Julien Clauss, Alejandro Duque), Jérôme Joy, Anne Roquigny, Peter Sinclair. 2008/2014 — Powered by LionWiki 2.2.2 — Thanks to Adam Zivner © images Locus Sonus webmaster & webdesign : Jérôme Joy contact: info (at) locusonus.org 2004-2014 Locus Sonus |
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