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• Elena Biserna • Stéphane Cousot • Laurent Di Biase • Grégoire Lauvin • Fabrice Métais • Marie Muller • (Julien Clauss) • (Alejandro Duque) • Jérôme Joy • Anne Roquigny • Peter Sinclair



2010|2011|2012|2013|2014 session 5

Following the application call on Jan. 2014, three new artists-researchers have joined the lab :

  • Elena Biserna
  • Laurent Di Biase
  • Fabrice Métais

an artist-researcher is starting a PhD cursus at Aix/Marseille University (ASTRAM Lab in the frameworks of a scientific co-operation with Locus Sonus)

  • Grégoire Lauvin

a new artist-research, with the help of a stipend with the support of Seconde Nature, is associated to the Locus Sonus team

  • Marie Muller

the team is completed with :

  • Stéphane Cousot, associated researcher
  • Julien Clauss, final research presentation in 2014
  • Alejo Duque, final research presentation in







Elena Biserna

https://www.facebook.com/elena.biserna


Accès aux projets / Projects access




Elena Biserna (1982) studied Humanities and History of Contemporary Art at the University of Bologna, where she received her MA Degree in 2008 with a thesis focused on the relationships between sound and space in contemporary arts and architecture. In 2012, after a research stay in Berlin, she completed her International Ph.D. in Audiovisual Studies at the University of Udine with a dissertation entitled "Sound Walks. Mobility, Art, Sound, Urban Space". Her research interests are focused on interdisciplinary areas of aesthetic research dealing, in particular, with expanded sound, listening, and with contextual, urban, ephemeral and participatory practices.

She was Adjunct Professor of “Phenomenology of the contemporary arts/Latest trends in the visual arts” at the Accademia di Belle Arti di Bologna, and gave lectures and seminars on sound art and expanded sound at several institutions such as Università di Udine, Università IUAV, Venice, and NABA-Nuova Accademia delle Arti, Milan. She participated in conferences and symposia in Italy and abroad at, among other venues: Centro di Cultura Contemporanea, Perugia; University of London; Università di Bologna; Università IUAV.

She is part of Sant’Andrea degli amplificatori, a no-profit organization for contemporary music in Bologna, and collaborated with several organizations for the development of cultural, curatorial and editorial projects: among them, Zapruder Filmmakersgroup, Xing, Sound Threshold and Digicult. Recently, she co-curated bip bop, a radio programme conceived as an exhibition space on Radio Città Fujiko 103.1 Bologna. Her articles, essays and interviews have been published in several Italian and international journals (Digimag, Cinergie, NECSUS - European Journal of Media Studies, MCD – Musique et Cultures Digitales, Nero magazine blog, Teknemedia.net, Lo Squaderno, UnDo.Net), catalogues and books.

Among her publications:

  • “Altre musiche in altri spazi e tempi. AngelicA, Xing e Sant'Andrea degli amplificatori,” in I martedì (forthcoming, January 2014).
  • “Archives of Music in Christian Marclay's Work,” in Cosetta G. Saba, Francesco Federici (eds.), Cinema and Art as Archive: Form, Medium, Memory (Milan: Mimesis, forthcoming 2014).
  • “Auditory Trajectories in Art and the Everyday” Interview with Brandon LaBelle, in Ariane Wilson (ed.), Listen! Sound worlds from body to city (Cambridge: Cambridge Scholar Press, forthcoming 2013).
  • “Site-specific Exhibition and Re-Exhibition Strategies: Max Neuhaus’s Times Square,” in Julia Noordegraaf and others (eds.), Preserving and Exhibiting Media Art. Challenges and Perspectives (Amsterdam: Amsterdam University Press, 2013), 370-375.
  • “Strumenti urbani. Tecnologie mobili come dispositivi di improvvisazione corporea/Urban Tools. Mobile technologies as bodily improvisation devices,” in Vecchi e nuovi spazi per la musica, special issue of Lo Squaderno, no. 28, June 2013, 17-23.
  • “Sound(scape) & Vision nell’architettura contemporanea. La Torre dei Venti, Paramorph e la Mix House,” in Cinergie, no. 21, 2011, 20-21.
  • “Topological Sounds. L'universo sonoro di Bruce Nauman,”in Cinergie, no. 19, 2010, 26-27.




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/biserna.jpg


Projet de recherche :

Expanded Sound Paths. Emphasizing the relationship between walker and urban space through listening

In recent decades, mobile technologies, Walkmans, MP3 players and mobile phones have entered our daily rituals and habits, taking on a substantial role in both our auditory urban culture and our way of crossing spaces. The use of these 'nomadic objects' (Attali 1977) concerns not only music consumption, but also our relationship to space: not only it re-contextualizes mediated listening in the growing mobility of everyday life, it also redefines our relationship to the city at large.

On the one hand, we can superpose our own sound track to the surrounding environment and mediate our experience of space, customizing the acoustic form of the city (Hosokawa 1984, Chambers 1997, Thibaud 2003, Bull 2007, Weber 2009, LaBelle 2010). On the other hand, such a stratification of an acoustic space to the physical space turns into an instance of privatization and erosion of our participation, isolating us from the contingency and unpredictability of urban experience and from fortuitous encounters (Flichy, 1994, Bull 2007) and producing a threat of constant surveillance and control (Kluitenberg 2010 among others). But in fact, mobile technologies produce a constant cognitive ambivalence between physical and acoustic space, swinging between a shared space-time and a private one: a process of multiple dwelling in which mediated and contextual experience interfere and hybridize (Thibaud 2003, Basset 2005, de Souza e Silva 2006, Beer 2007).

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Stéphane Cousot

http://ubaa.net/


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Stéphane Cousot est un artiste plasticien et enseignant français.

Né en 1973 à Nancy. Successivement diplômé de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis (Licence en 1995), de la Villa Arson (École Nationale Supérieure d'Art de Nice), de l'École Supérieure d'Art d'Aix en Provence, son passage par ces écoles ouvre une série d'études et de réflexions personnelles sur les pratiques et les outils numériques en déplaçant par nécessité technique sa démarche artistique au milieu du code, du langage informatique, comme support hybride de création et de translation des données réelles (images, sons, textes, flux…) et poétiques.

De cette pratique des nouveaux médias, couplée à la connaissance des technologies des réseaux et des langages hypermédias, il est amené à enseigner les arts plastiques à l'Université Paul Valéry (Montpellier3), et invité à animer de nombreux workshops ou des suivis de projets à L'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs ENSAD (Paris) et l'École Supérieure d'Art d'Aix en Provence. En parallèle, depuis 2005, dans l'idée de faciliter l'enseignement de la programmation et d'enrichir les expériences technologiques dans les cursus artistiques, il mène un travail de développement d'outils d'analyse et traitement de l'image en temps réel, et de systèmes de communication (transport de données sur le réseau ou vers des puces électroniques).

Par extension, il entame une série de collaborations pluridisciplinaires, oscillant entre créations et performances live pour le théâtre (Alain Béhar), la danse (Young-ho Nam), la musique électronique (eriKm) ou improvisée (Catherine Jauniaux) et intègre en 2011 l'univers de la recherche au sein du laboratoire de Recherches en arts audio Locus Sonus.




http://locusonus.org/documentation/img/NMSAT/nmsat_preview.jpg


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Projet de recherche : Le projet N.M.S.A.T. (Networked Music & SoundArt Timeline) est une recherche menée par Jérôme Joy depuis 2008. Cette étude est un panorama des pratiques et technique liées aux transports des sons et aux actions sonores à distance : archéologie, généalogie et nouveaux paradigmes de l'écoute à distance. La nécessité de partager plus amplement cette recherche, de la rendre manifeste et de l'accroître par la création d'un site collaboratif nécessite une étude approfondie pour la conception et la création d'une base de données s'appuyant sur un format international d'échange informatique de notices bibliographiques, facilitant par la même l'échanges des données et particulièrement entre les bibliothèques. Cette base de données, devenant le squelette du projet NMSAT, sera un support globalement ouvert d'une documentation liée à l'enseignement, la recherche et la pratique des Arts audio.

NMSAT est aujourd'hui paradoxalement un projet à l'accès relativement compliqué: données référencées en attente de support de diffusion, accès privé, organisation fonctionnelle en permanente réflexion, remaniement relationnel des architectures interne…

Inscrire collaborativement sur la toile un panorama étendu des pratiques et techniques liées au transports des sons et de l'écoute à distance sur « une simple » base de données donc sur espace défini, schématique, mouvant, organisé par principe d'échanges, de déplacements, de modifications, d'archivages, demande inévitablement de prendre conscience de l'interaction des données initiales, de leur possible abstraction à pouvoir se glisser ici ou là, de se poser la question aussi de leur légitimité puisque proposé au public, ou au contraire de leur apposé à la source une contrainte semi-automatisé… et ceci, in fine afin que d'une simple demande ou d'une curiosité advienne un moment le temps d'une lecture ou d'une réflexion.

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Laurent Di Biase

http://laurent.dibiase.perso.sfr.fr/


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Artiste plasticien, né à Paris le 17 août 1978, mes origines sont italiennes et algéro-kabyles. Issu de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, je développe des projets dans les domaines de la sculpture installation, de la création sonore et du multimédia. J’ai exercé dernièrement la fonction d’enseignant en art, attaché au rectorat de Versailles, et dirige des ateliers de créations auprès de structures socio-éducatives. Je participe régulièrement à des projets de collaboration dans les domaines des arts plastiques et de la musique expérimentale notamment avec Johann Maheut, Olivier Cans, Benjamin Pagier, Black Lagoya, Emilia Guidicelli, Antoine Viard et Yann Joussein.

Actuellement je développe un projet d’installation sonore en collaboration avec l’artiste Johann Maheut, qui interprète le ballet sonore des planètes du système solaire sous la forme d’une orchestration cartographiée à l’échelle de l’espace d’exposition.




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/dibiase.jpg


Projet de recherche :

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Mon projet de recherche s’élabore autour des relations entre le son et son contexte à la fois spatial et environnemental grâce à l’utilisation de procédés technologiques digitale préexistant comme les outils et appareils numériques mobile. Mais aussi dans l’élaboration d’une interface de création informatique par le biais de logiciels de programmation, offrant une liberté de déplacement et d’agencement nomade.

A travers des notions de cartographies, je souhaite développer la forme de représentation d’une géo-fiction, mais aussi grâce à des notions de sondage par la volonté de créer des situations, événements ou actions scénarisés, inspirés par la forme de production et de réalisation cinématographique mais intégrer au réel.

Je souhaite ainsi mettre en place un système de captation sonore mobile se déplaçant à différents endroits de la ville d’Aix-en-Provence. Les flux de captation diffusés en streaming sont recueillis simultanément auprès d'une régie de montage et traitement pour réaliser une forme fiction sonore à partir d’un mixage en direct des évènements.

Depuis 2011, je poursuis un projet de performances sonores mélangeant la pratique du Field recording et du Live processing réalisé lors de différents voyages. Cette

démarche permet d’investir différent contexte environnemental, naturel, urbain, transport, offrant la possibilité d’utiliser ce qui les caractérise et ce qu’il génère en nature, comme source d’élément de composition par l’aléatoire.

En résulte une forme musicale utilisant des éléments d’intervention bruitiste confrontés à un environnement sonore particulier. Ce qui m’intéresse ici c’est le rapport direct entre les phénomènes aléatoires du réel et l’improvisation sonore joué dans un contexte précis. Des enregistrements audio ainsi que des documents

photographiques et vidéo témoignent des différentes étapes de développement, notamment une série de performance audiovisuelle streaming réalisée durant ma résidence Géographie Variable à la Chambre Blanche à Québec.

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Grégoire Lauvin

http://gregorth.net/


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Former student of Bordeaux and Aix-en-Provence (France) and Chicago (USA) art school, Grégoire Lauvin's personal work take place in the field of new media art. Exploring high-tech / low-tech or digital/analog duality, he make installations where electronics and living things, like plants or the visitor, interact to produce original output, making sensible the invisible process taking place within the machine.




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/splitsoundscape2.jpg


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Projet de recherche : SplitSoundscape est un projet d’installation sonore proposant une expérience originale de l’espace sonore urbain. Une série de microphones sont disposés dans un espace vaste, à l'échelle d'une ville. Le son de ces microphones est streamé, en temps réel. Dans le lieu d'exposition, des haut-parleurs omnidirectionnels diffusent, en temps réel, les sons enregistrés. La disposition dans l'espace d'exposition reprend, à échelle humaine, la disposition géographique réelle des micros. Dans SplitSounscape, c'est le visiteur qui, en se déplaçant, créé le mixage entre les différentes sources sonores.

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Fabrice Métais

http://www.fabricemetais.fr/


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Depuis 2005, Fabrice Métais développe une recherche conceptuelle et artistique au point de rencontre entre, d'une part, la question du désir et du sens, et d'autre part, la question de la technique. Conceptuellement, son travail s'inscrit tant dans le courant de la phénoménologie, ou à ses marges (en particulier autour de l'oeuvre d'Emmanuel Lévinas), que dans la pensée dite de la technique comme anthropologiquement constitutive et constituante (B. Stiegler). Entre esthétique relationnelle et art médiatique, sa pratique créative déploie la réflexion et ses enjeux au-delà des textes et des idées, sous la forme d'installations, de performances ou encore de pièces sonores.

2013 : Thèse de doctorat, « Toucher l'autre par le monde : approche phénoménologique, éthique et érotique de la technologie », sous la direction de François-David Sebbah (Pr. de philosophie, laboratoire Costech, UTC), soutenue le

31 mai 2013 à l'Université de Technologie de Compiègne (membres du Jury : Pierre-Damien Huyghe, Charles Lenay, Jean-Michel Salanskis, François-David Sebbah).

2011 : Invited student, Humanities Center, Johns Hopkins University, Baltimore MD, États-Unis.

2009 : Master II « Interaction, Connaissance, Innovation » à l'Université de Technologie de Compiègne. Rédaction d'un rapport de recherche : « Matérialité du rapport à autrui médié techniquement : étude théorique et pratique technique dans le domaine de l'art contemporain ».

2005 : Diplôme d'ingénieur en systèmes mécaniques de l'Université de Technologie de Compiègne. Mineur Phiteco (Philosophie, Technologie, Cognition). Stage de fin d'études au Groupe-Dunes (Marseille), conception d'une interface pseudo-haptique pour la manipulation de flux audiovisuels.

Publications :

2013 : F. Métais et C. Lenay, « Vers une technologie du rapport à l'autre », in B. Guelton (dir.) Fictions et interactions, Presses Universitaires de Rennes (sous presse)

Conférencier :

2013 : Concrétudes contemporaines du toucher-l'autre, Séminaire Interdisciplinaire Philosophie Technologie Cognition, UTC (Compiègne).

2012 : Table ronde : Influences des technologies sur la création artistique, rencontres nationales de Compiègne, festival Les Composites.

2012 : La place de l'amitié dans une subjectivité avant tout éthique, Séminaire Interdisciplinaire Philosophie Technologie Cognition, UTC (Compiègne).

2011 : Altérité radicale d'autrui, inscription et expression (avec Lévinas), Séminaire Interdisciplinaire Philosophie Technologie Cognition, UTC (Compiègne).

EXPOSITIONS PERSONNELLES

2013 : Amour Augmenté, Dramaturgie, Espace des Minimes (Compiègne)

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2012 : Love Oriented Future, performance (avec Chrissy Howland-Métais), festival “Les Composites”, Espace Jean Legendre – UTC (Compiègne)

2011 : Untitled (piezos and cart), installation sélectionnée par Eyelevel BQE Gallery pour l'exposition collective “School Nite” dans le cadre du festival of ideas for the New City (New Museum, New York City)

2011 : Amour Augmenté, Etude, installation, exposition “Videopolis”, metro Gallery (Baltimore)

2010 : American Lover, performance, festival “Variable(s)”, la Distillerie (Aubagne)

2008 : Amour Augmenté, Etude, performance, La Compagnie (Marseille)

2007 : Sacrifice d'Amour Augmenté, série de 4 performances (avec Antoine Dudouyt) dans le cadre du festival “Préavis de Désordre Urbain”, Ornic'art, (Friche Belle de Mai, FRAC PACA, Point de Bascule, Marseille)

DISQUES

2010 : Auriol, avec Olivier Zol, Bourbaki Rec

2008 : Sans titre, avec Olivier Zol, improvisations enregistrées au Musée d'Art Contemporain de Marseille, Bourbaki Rec




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/metais.jpg


Projet de recherche :

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Investigations sur l'"audio mobile" dans la perspective d'une étude phénoménologique et technologique du rapport à l'altérité d'autrui.

Pour ce 8eme symposium de Locus Sonus, je voudrais aborder la thématique de l'"audio mobilité" à travers une approche de type recherche et création mêlant

l'investigation conceptuelle l'expérimentation technique artistique. Dans la lignée de mes travaux de doctorat ("Toucher l'autre par le monde : approche phénoménologique, éthique et érotique de la technologie", thèse soutenue le 31 mai 2013 à l'Université de Technologie de Compiègne), il s'agira de s'inscrire, d'une part, dans la tradition d'une philosophie de la technique (Leroi-Gourhan, Simondon, Derrida, B. Stiegler), tout en concentrant notre attention en premier lieu sur le sens et l'esthétique du rapport à l'autre. La phénoménologie - celle du corps et de l'espace (Husserl, Merleau-Ponty), celle du possible (Heidegger), celle du rapport à l'autre (Lévinas), celle de la trace (Derrida), ou encore celle du son et de la voix (Don Ihde ) - est en mesure de fournir des outils et des méthodes pour dégager certains enjeux de l'augmentation technologique de la subjectivité, et en particulier de son être-sonore ou être-au-son.

Les technologies contemporaines liées à la mobilité des dispositifs de transmission et de traitement de données reconfigurent les modalités de l'intrigue du rapport à l'autre, elles redistribuent les attentes et les impatiences, les rythmes et la sensori-motricité même du rapport. Notre approche peut singulièrement éclairer la thématique de l'audio mobilité en proposant un point de vue original, celui inspiré notamment par l'oeuvre d'Emmanuel Lévinas, c'est à dire un point de vue qui place le rapport à l'autre - éthique, érotique - comme mouvement premier du sens et du phénomène.

Au-delà d'un apport thématique, c'est aussi un apport méthodologique que j'entends apporter en présentant une articulation interdisciplinaire originale.

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Marie Muller

http://www.marie-muller.com/


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Diplômée du Master de l'ENJMIN (École Nationale du Jeu et des Médias Interactifs Numériques) en spécialité Conception Sonore en 2011, je suis actuellement auteur-compositeur, designer sonore et plasticienne. Je travaille en tant que freelance avec des studios parisiens de production de jeux vidéo tels que Neko Entertainment et Eko Software dont je réalise les musiques et bruitages. J'enseigne également le design sonore aux étudiants de licence professionnelle de jeux vidéo à Paris 13 ainsi qu'un séminaire d'écriture sonore appliquée au film d'animation aux étudiants de 3ème année de Sup'Infograph à l'ESRA (École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle).

En 2007, j'ai obtenu mon DNSEP (Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique) à l'École Supérieure d'Art de Lorraine à Metz, puis j'ai poursuivi mes études dans un Master d'Arts Visuels à Malmö Art Academy (Suède), obtenu en 2009, tout en me spécialisant dans l'Art Sonore (Nordic Sound Art Programme).

En tant qu'artiste plasticienne, je développe depuis une pratique du paysage sonore. Ces projets peuvent prendre la forme d'une installation visuelle et sonore ou alors ils sont tout simplement destinés à être écoutés sans contexte particulier.

J'apprécie tout particulièrement le fait de travailler le médium du son pour les interactions qu'il engendre avec l'auditeur concernant ses divers degrés d'interprétation. J'exploite ainsi ce pouvoir du son en composant des histoires par le biais de musiques/ambiances et bruitages. Il en résulte des narrations visuelles dont l'auditeur est libre de faire apparaître sa propre histoire. Faire émerger un point de vue chez l'auditeur/spectateur et la possibilité d'influencer son ressenti par le jeu de la mise en scène sonore constitue un des points-clés de ma démarche artistique.

Ainsi l'installation There's no place like home présentée au Museum of Contemporary Art de Roskilde (Danemark) lors de l’exposition Soundings en 2009, fait référence au film Le Magicien d’Oz de Victor Fleming (1939) et plus particulièrement à la tornade qui emporte la maison de Dorothy. Il s'agit d'une installation vidéo et sonore qui utilise musiques et bruitages afin d'animer l'espace d'exposition et inciter le spectateur à voyager à travers différents paysages sonores. La vidéo, un paysage dessiné qui se déroule lentement, permet de se concentrer davantage sur le son multidimensionnel. Le son raconte une narration visuelle qui invite l’auditeur à imaginer sa propre histoire. La tornade est simulée par deux haut-parleurs qui transmettent des vibrations; ces derniers sont placés sous une estrade en bois et font vibrer le sol telle la membrane d'une enceinte. Des chambres à air de camions ont été placées sous l’estrade afin de donner un aspect flottant au sol et de favoriser les vibrations. ( http://www.marie-muller.com/pages%20francaises/f_thereisnoplacelikehome.html )




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/muller.jpg


Projet de recherche :

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Le thème de la mobilité s'articule dans mon projet de recherche artistique sur deux plans. D'une part, il s'agit d'une cartographie sonore tridimensionnelle d'un ou plusieurs territoires (pourquoi pas une topographie sonore de la ville d'Aix en Provence) représentée virtuellement dans un moteur de jeu vidéo à l'échelle 1.

Cette architecture audio 3D se superpose ensuite proportionnellement à un espace réel vide; le spectateur pourra accéder à l'univers sonore - dont la spatialisation évoluera en temps réel en fonction de sa position dans l'espace d'exposition - par l'intermédiaire d'un casque audio sans fil.

D'où une seconde interprétation de la mobilité qui s'avère interactive, puisque c'est le spectateur qui, par son acte de performance, pourra générer l'existence d'un espace virtuel et ainsi activer l'œuvre par ses déambulations.

Les feedbacks de cette mobilité s'expriment par le son et sa spatialisation, dont l'interaction du spectateur avec l'espace virtuel lui permettront de comprendre le fonctionnement et l'organisation de l'architecture sonore afin de jouer avec et de se représenter mentalement l'environnement virtuel.

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2007|2013 session 3

Final Research Presentation :




Julien Clauss

http://www.cycliq.org/


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Julien Clauss French sound artist has followed the course at the Suzuki Institute of Strasbourg and subsequently worked in various forms of improvised music.

After taking a degree in fluid mechanics and a master's degree in mechanical technology, he pursued a course in acoustics at the Conservatoire National des Arts et Métiers in Paris.

Since 2001, he has developed sound works, installations and performances which put at stake the materiality and the spatial dimensions of sound. He is seeking how to physically engage the listener in the act of listening in sound spaces that allow multiple experiences of perception.

His sound pieces oscillate between micro-sound and ambient noise and he has developed for performances, an octophonic sound system with interfaces and applications for real time sound spatializing.

He created the 8 channels sound performance Betilyonis with Cedric Pigot, collaborated with Bluescreen on the net art projects Streamscape and Transversal Memory, and is currently working with Lynn Pook on "audio-tactile" installations and performances.

He very often organizes experimental electronic music events, in atypical places (highway bridge, clearing, vaults...) for over long durations (from 6 to 24 hours). Since 2001, he has been working on the Pierre Henry's 108 loudspeakers orchestra.




http://locusonus.org/documentation/img/LAB/clauss1.jpg

http://locusonus.org/documentation/img/LAB/clauss2.jpg


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Projets de recherche :

1/ Les horizons de l'ouïe - plasticité des territoires sonores : mémoire de recherche

Le mémoire traite de la construction de territoires par le son. Croisant des approches éthologiques, psycho-acoustique, physique ou sociologique, il définie les conditions d'existences spatiales et temporelles de ces territoires en s'intéressant à des cas tirés du monde animale, de pratiques sociales ou artistiques. Dans un second temps, il traite des conditions d'exploration et de perception de ces territoires, et plus spécifiquement du déplacement de l'auditeur et de la rencontre entre le corps et la matérialité du son.

extraits :

" Comment saisir un son qui court 450 fois plus vite que l'auditeur et le traverse presque sans s'en rendre compte ?

La bulle se forme perceptivement par le déplacement de l'auditeur. La source, son rayonnement et l'aire acoustique couverte sont des données physiques. Elles existent tant que la source rayonne, mais l'aire sonore n'apparait à l'auditeur que lorsque celui l'arpente et s'assure en passant d'un point à un autre que le même son s'y trouve. En trajectorisant son écoute, l'auditeur concrétise l'espace sonore comme on fait apparaitre le paysage en essuyant à un doigt une fenêtre embuée."

...

"L'écoute est naturellement musicale ou communicationnelle. Elle se satisfait de message, d'harmonie, de rythme et de détail. Elle est immatérielle et se soucie peu de l'espace. Un signal spatial y est généralement une information ou une gène. L'écoute plastique suppose le son matériel. Elle s'intéresse aux façons de renseigner l'espace, d'altérer ou modifier sa perception, de créer, former, sculpter ou teinter des volumes sonores. Elle met en présence des matérialités hétérogènes : la différence de corporeité entre le corps de l'auditeur et l'espace sonore qui l'environne constitue une situation perceptive à la frontière entre le toucher et l'écoute."

2/ TOPOSONE : performance erratique en champ libre

TOPOSONE est une performance réalisée dans des sites naturels ou dans des espaces publics urbains. Trois à cinq performeurs équipés chacun d'un dispositif de diffusion sonore portable et connectés via un réseau sans fil parcourent un site. Chacun synthétise et modèle des sons qu'il diffuse et spatialise sur l'ensemble des dispositif embarqués. Ils créent ensemble une sculpture sonore de grande dimension qui s'inscrit acoustiquement dans le site dans lequel ils évoluent.

Cette étendue sonore formée de sons en mouvement couvre une esplanade, un carrefour, s'étend du haut d'un immeuble jusqu'à l'extrémité d'une place, se concentre sur une portion de rue, se déploie sur un stade de quartier ou un terrain vague. Toposone est une forme sonore nomade jouée à l'échelle d'un site. Elle peut s'apparenter à une sculpture ou à un mobile dont les éléments en équilibre ne seraient pas matériels mais purement sonores : différents sons sont déployés dans l'espace environnant puis mis en équilibre et en mouvement les uns avec les autres pour créer une occupation discrète, cinétique et spatiale dans l'environnement.


Mon travail interroge de façon récurrente la perception de l'espace et la place de l'homme dans son environnement. Par environnement, j'entends un lieu, mais j'inclue aussi le proche et le lointain, le passé et le futur. Le présent est trop court pour faire autre chose que le respirer.

La préoccupation du paysage est liée à cette recherche, mais plutôt que de le placer au centre de mon travail, je le laisse interférer à la façon d'un satellite, toujours présent, pas nécessairement visible, faisant parfois de l'ombre ou de la lumière. L'espace environnant est travaillé dans sa dimension physique, celle d'espace vital et de milieu vibratoire. Ici l'air est un vecteur d'ondes : sonores, hertzienne, de chaleur, lumineuses, ... et un support de l'oxygène.

Je m'intéresse aux moyens permettant de proposer une perception transverse de ce milieu et de réorienter notre façon de nous situer dedans. Par un éclairage légèrement de biais, j'essaie de mettre en lumière une autre facette de notre réalité. L'investissement du corps dans la perception, accompagné par le jeu des sensations, participe de cette recherche. Convaincu que c'est dans la durée et le non événement que se transmet un lieu et ne maîtrisant pas les techniques de streaming, j'ai réalisé des prises de son passives (micro fixe et enregistrement ouvert par bloc d'une heure) à différentes heures du jour et de la nuit à Berlin, Paris et Lauris où était montrée l'installation. J'ai ensuite joué en parallèle les 3 enregistrements faits au même moment de la journée, en en ouvrant jamais plus d'un à la fois, avec des fenêtres temporelles variables. J'ai composé 5 heures de bande-son en jouant sur l'heure des prises de son et la taille des fenêtres. Pour adjoindre une composante continue, j'ai mixé en parallèle des prises de son faîtes aux mêmes endroits à travers des tuyaux en pvc. Les sources de la prochaine version seront probablement des web micro...

Le streaming m'apparaît comme un moyen privilégié d'opérer sur le temps et la distance. En temps que flux, il permet de relier un passé plus ou moins proche avec le futur immédiat. Adjoint d'un buffer, il peut s'étendre plus loin dans le futur, ou comme trace du passé. Si les réseaux de microphones ouverts permettent de rejouer les installations de Bill Fontana avec facilité (déplacements et croisements d'espaces), ils offrent à présent la possibilité de pousser plus avant ces expérimentations.

La dimension du réseau en tant qu'espace est incontestable (cf Second Life etc...) et souvent questionnée, notamment par le net.art. Par contre la façon dont le temps opère dans ce "temps presque réel" l'est nettement moins.

Ainsi ces "coupures ou frontières entre le numérique et le physique, et ce que l'on comprend par temps réel et par différé au regard de l'expérimentation des flux", posent la question d'un temps mixte ou partagé, composé de durées tirées du réel et du virtuel. Ce jeu d'alternances et de simultanéités me semble central dans la construction de nouvelles scénarités. Cette approche de nouvelles scénarités implique de définir un cadre à la réception à ce flux.

Sortie des situations spectaculaires (installations, concerts...), la mise à disposition du public d'un flux de web micros via internet décontextualise l'écoute et soulève la question du contexte indispensable à toute écoute. En effet, les situations usuelles ou idéales d'écoutes sont clairement et culturellement établies pour tous les méida, pour toutes les musiques tant par le lieu que la durée ou la position d'écoute (concert acoustique pour la musique classique, club pour le jazz, rave pour la techno, cuisine pour les informations radio etc...). La situation hors normes du streaming de micros ouverts impose de s'interroger sur son contexte de réception. Une approche fonctionnelle des mécanismes d'écoute peut contribuer à cette réflexion.

Pour conclure, les recherches menées par Locus Sonus qui me semblent le plus liées à mes domaines d'activités sont les moyens d'interprétation/traduction des notions d'espace, de distances, de géographies et de mise en forme (dans le temps et l'espaces), les dispositifs de contrôle et/ou d'émissions sonores des streams et le développement d'interfaces instrumentales adaptées à la nature des réseaux

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Alejo Duque

http://co.lab.cohete.net/
http://del.icio.us/alejo


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2006 - ... : PhD Candidate at The European Graduate School. Switzerland
2003 - ... : opensource software & hacklab developer
2001 - 2002: new media arts teacher in Bogota and Medellin at the Universidad Nacional de Colombia
1999 - 2001: D.E.A Master degree from the Art Department at the Universidad de Castilla-La Mancha, Spain
1992 - 1998: Fine Arts Diploma degree (Universidad Nacional de Colombia)
1990 - 1995: Advertising Diploma (Universidad Pontificia Bolivariana)




With a background in video Alejandro Duque colombian artist was graduated from the school of fine arts of Medellin in Colombia in 1998.

He actually pursues a PhD on philosophy of communication at the EGS (European Graduate School http://www.egs.edu Switzerland) and his dissertation topic deals with finding ways for smuggling ideas across different networks, "trafficking" concepts crossing marginalized communities and western philosophies.

His basic interests deal around new technologies and open source software. In Colombia he has set up a communitary wireless network and opened a hacklab (dorkbot-medellin ^k.0_lab^) where all sort of indisciplines were gathered .

His main interests today deal around the topics of data sonification, streaming media, and network collaborations. He is mostly working under gnu/linux and IRC is a sort of his "second" life role game. He has some experience with wireless and GPS technologies from a very experimental creative approach.




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One of my main interests since the late 90's it's been to find tactics to help build, from the realm of the digital, the different social groups to witch I relate and belong. After having stepped and made some work in the digital territories (altred-medellinwireless-soup), a strong ethos developed in parallel to a growing trust on the potentialities of network technologies. Today it now sums up as everyday inspiration towards opening a chance and possibility to propitiate a space where the event of translocal truths can collide, via collaboration and knowledge sharing. Networks are made out of this resourceful complicity that's why my envisioned research project for the PhD degree relates strongly to Computer-Mediated Social Relations. From the phenomenological touch to the artistic and political perspectives of social and individual affects blended in Social Software Development. A research deeply involved with the present socio-technological systems and open to be defined by the collaborative process itself.

New topographies generated by network technologies known as locative/pervasive media, RFID, RSS content syndication, Voice over I.P, streaming video, wireless networks, physical computing and free culture. All of them will need to be explored in a tone and style that could be well the one of the How-To's and the DoItYourself manuals, leitmotiv of the network culture.

I have no big real interest in working by myself in the style of the artist-artwork traditional relation, I find that a bit boring. There is far more pleasure through the enrichful exchange with others. Sharing ideas since there's always and somewhere the call from the Other. I don't believe that network art can be consider an autistic practice. (even AI -Artificial Intelligence- chatting bots are in itself attempts to make a community even wider by engaging into communication). Creative processes are always the work of 2 or more. No ideas are pure. To recognize the presence of the other in oneself is already a good beginning towards the openness that a collaboration requires.

In practical terms, I will like to address my constant work over the years on few mailing lists (all related to projects I have initiated with friends and colleagues in Colombia). It has been the case of a sustained effort in the long run.


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The lack of theoretical bases to decide why or how to use a certain technology, the decision of incorporating one but not the other, the ethical implications and responsibilities that come along with each dispositive we use be it "new" or "old" media. Is crucial for any art project today. In the Colombian case there is a need to define terms obliged by the political and economical situation of not only the society in general, but most importantly of each of the students who attended my workshops. One needs to work in balance to the context and for this reason I began using as much as possible Open Source Software along as to support the free/libre movement, although I do still use OS X, a MacIntosh is still my personal choice to do image editing and fast cuts with quicktime. I'm no "evangelist" of one or the other. One should simply use what best fits the situation. Nowadays in South America GNU/Linux is the way to go.

In the process of defining the topic of my PhD dissertation project I've decided to intensively use network technologies for a few years more to be better prepared before writing 150 pages or more of elaborated theoretical arguments tracing connections between our present networked life and its philosophical background. I consider the Locus Sonus project a unique chance to further investigate and collaborate inside a common field of interests. I will certainly be a catalyzer, a bridge to bring in other levels most of them in a vector that points to South America and the spanish speaking communities among others and most importantly a full of enthusiasm "extranaut".

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Jérôme Joy

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Anne Roquigny

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Peter Sinclair

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