locus sonus > Lab coordination.frLast changed: 2014/03/02 15:17
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Difference between revisions from 2014/03/02 09:17 and 2014/03/02 08:38.{include:subpage lab} {TOC} {html} <DIV style="align:right;"> <SPAN ID=s12 style="color:#FFF; font-style:bold; background-color:red; padding:2px;"> <A HREF="http://locusonus.org/w/?page=Labo" style="color:#FFF;" target="_top">BACK LABO</A> </SPAN> </DIV> <br><br> {/html} {html} <SPAN id=s25>• directeurs de recherche : Jérôme Joy, Peter Sinclair<br> • coordination administrative : Anne Roquigny<br> • coordination générale : Jean-Paul Ponthot</SPAN> <br><br> <img src="http://locusonus.org/documentation/img/logos/logo_locusonus_small2.jpg"><br><br> {/html} '__contacts__' : Jérôme Joy support@locusonus.org Anne Roquigny admin@locusonus.org Peter Sinclair info@locusonus.org ---- {br}{br} ! Jérôme Joy ---- Né en 1961. Vit et travaille à Saint-Nazaire (Nantes). Compositeur, professeur à l'École Nationale Supérieure d'Art de Bourges et directeur de recherche de Locus Sonus avec Peter Sinclair. Jérôme Joy est un compositeur et musicien français basé à Nantes. Il a étudié au Conservatoire de Bordeaux (classes de composition instrumentale et électroacoustique) et a suivi les master-classes de Luis de Pablo, François Rossé, Etienne Rolin, François Bayle et Ivo Malec. Il a débuté en 1982 comme performeur, improvisateur (en musique électronique et électroacoustique) et "microphoniste". Depuis le début des années 80, son travail se fonde sur l'exploration de l'intensité, de la durée et de la puissance sonores comme structure et déstructuration de la musique. Il joue actuellement avec pizMO, MXPRMNTL et le NoEnsemble. Il est actuellement professeur à l'école nationale supérieure d'art de Bourges et co-directeur avec Peter Sinclair de Locus Sonus, groupe de recherche en art audio, http://locusonus.org/ . Il est engagé aujourd'hui dans un cursus de Ph.D. de recherche-création en art audio et musique expérimentale à l'université Laval Québec (Sujet : « Les Auditoriums Internet — La Musique Étendue : Création Musicale et Esthétique Environnementale — Auditorium Terre-Mars »). Ses œuvres croisent des domaines variés allant de la musique instrumentale et électroacoustique, à la radiophonie et la musique en réseau, jusqu'au net-art et la musique noise. Reconnu pour ses concerts et performances musicales en solo et en réseau, ses œuvres radio et pour ses projets collaboratifs de Télémusique sur Internet depuis 1995 - Collective JukeBox, Collective Radio, PacJap, picNIC, pizMO, RadioMatic, nocinema.org, Sobralasolas !, etc. (sur les serveurs artistiques The Thing et nujus.net à NYC) –, l’ensemble de sa démarche artistique repose sur une conception et une pratique de la composition en live ou en différé, basés sur l’expérience de situations d’écoute et compris comme des explorations et des immersions sonores en direct, in-tempo et in-situ, au travers de performances, supports, médias et dispositifs audio-visuels variés. Entre suspensions temporelles et physicalité sonore, entre composition et improvisation, entre sons enregistrés et électroniques, entre musique sociale, populaire et savante, et tout à la fois, ses œuvres ne jouent d'aucun système explicite et interrogent la perception de nos environnements et contextes. Il participe à de nombreux festivals et colloques internationaux depuis plus d'une trentaine d'années. Pour plus d'info : http://jeromejoy.org/ {br}{br} [http://locusonus.org/documentation/img/LAB/joy.jpg|left] !!!!!Ph.D. Université Laval Québec!!!!! Jérôme Joy, étudiant Ph.D. en art audio et musique expérimentale à l'Université Laval à Québec (sujet : '''Les Auditoriums Internet — La Musique Étendue : Création Musicale et Esthétique Environnementale — Auditorium Terre-Mars''') (Suzanne Leblanc, directrice de recherche) {br}{br} Un ''auditorium'' aujourd'hui n'est plus seulement la salle de concert mais peut désigner aussi la structuration — qu'elle que soit sa nature — continue, cohérente et homogène d'espaces de diffusion et de production sonores à la disposition de chaque auditeur et producteur/créateur où qu'il soit et au moment qu'il choisit, tels que les dispositifs télématiques (streaming, podcasting, etc.), ambulatoires et domestiques. Il nous semble nécessaire de nous re-situer dans « un plus grand » auditorium. {br} Les réseaux électroniques (Internet) sont un des seuls environnements qui permettent à la fois l’interaction sonore en temps réel et la connexion en direct entre des lieux acoustiques distants, tout en influençant immanquablement notre perception spatio-temporelle. Dans notre proposition d'étendre le concept d'auditorium planétaire à un registre interplanétaire se logent plusieurs aspects qui nous ont permis d'orienter et de motiver des choix et des objectifs au sein de notre recherche. Ils concernent 1) le cadre de recherche-création dans lequel se place notre cursus, 2) le terrain d'opération et d'observation impliquant l'objet de la recherche sur les Auditoriums Internet et les hypothèses que celui-ci porte, 3) et, finalement, l'enjeu d'engager les conditions d'une recherche dans un milieu extrême (Mars) pour mieux élaborer et amplifier des notions et des problèmes que nous commençons à identifier (musique étendue, field spatialisation, expérience sensorielle et expérience esthétique sonore de la téléprésence, architectures circuits organologiques d'écoute). {br} Une des manières de propager les sons entre des espaces, aussi disjoints soient-ils, est l’engagement de dispositifs de streaming audio qui relaient la propagation d’un son produit dans un espace pour le restituer dans un autre. Dans le cas de l'écoute en réseau (écouter les espaces lointains, des sons et des flux distants, ''hors de notre portée'', avec des machines intelligentes, accessibles à tout moment télématiquement), mais aussi dans celui de l'écoute mobile et en plein air, l'espace d’écoute (''auditorium'') devient de plus en plus un entrelacement multi-localisé d'acoustiques et de choix de situation d'écoute (chez soi, en marchant, en voiture, en plein air, etc.) plutôt que le procès d'une œuvre dans un lieu et espace pré-fabriqué, prescrit et collectif. C'est en effet, et de manière générale, notre perception des espaces sonores, musicaux et acoustiques (nos environnements sonores, nos espaces d'écoute), qui se trouve immanquablement modifiée par ces transports de sons. L'expérience acceptée des combinaisons et hybridations entre espaces physiques et espaces virtuels, et des accès et relais, en direct ou en différé, à distance, hors de vue, ou, à proximité, rapprochée, simultanés ou différenciés, reformulent ce que nous percevons et comprenons comme notre environnement sonore. Si la musique devient ''étendue'', c’est parce qu’elle s’ouvre indubitablement au mélange des ambiances et des lieux, et qu'elle engage une situation artistique environnementale : il serait impossible de séparer les sons de la musique des résultantes acoustiques des lieux (et des espaces qu'elles traversent lorsque ses sons se propagent). Ainsi aux œuvres écoutées s'adjoignent comme parties nouvelles des œuvres leurs contextes d'écoute. {br} Ces fabrications d' ''auditoriums'' (Internet) (à la suite des ''radio-auditoriums'' de Khlebnikov) créent des lieux communs et de nouveaux espaces publics des écoutes ensemble (même séparés), qui ne semblent pas prescrits et qui sont de plus en plus animés de productions et d'invention créatrice. Ils donnent lieu à des expériences esthétiques, environnementales et ambiantales, immersives et participatives, liées à la sensation, l'émotion et la perception d'espaces sonores qui requalifient notre champ de présence, de co-présence et d'action dans le monde (BERLEANT, 1992 ;1997 ; INGOLD, 2000). L'auditorium est essentiel pour donner la sensation et l'émotion que le monde est plus grand que ce qui est vu et que ce qui est perçu dans sa propre proximité. Ces requalifications de notre expérience dans les environnements sonores sont nécessaires dans un contexte de plus en plus technicisé, relayé, désajusté et pressurisé. Ceci induit des architectures acoustiques transparentes et des circuits invisibles des étendues sonores, et conséquemment de nos pratiques d'écoute, dont la structuration est maintenue continue, cohérente et homogène, et est reproductible et partageable. Ainsi il nous semble nécessaire de nous re-situer dans un plus grand auditorium. {br} Celui-ci, ''élargi'' ou ''étendu'', spatialisé et transformable en plus d'être spatial, dispersant et distribué, possédant les capacités techniques de combinaisons d’espaces sonores, physiques, virtuels, entre eux, reste pourtant un espace aménagé ''rassemblant'' des auditeurs, mais dont la nature devient démultipliée : matérielle, immatérielle, dématérialisée, fermée, ouverte, fixe, temporaire, rigide, transparente, évanescente, inter-connectable, etc. Il persiste à rester malgré tout un espace sensoriel résultant d'une mise en tension entre des effets (acoustiques, interactionnels) et la réalité physique d'un dispositif. Un autre aspect relatif à l’immersion sonore concerne le fait que cette dernière résulte de sensations d’espace (par l’auditeur) plus que de l’effort de localisation des sons dans l’espace d’écoute : écouter une musique est aussi écouter en même temps les résonances de l’espace dans lequel elle est jouée. {br} De nouvelles pratiques d'auditeur et de création explorent sans cesse les dimensions, les volumes et les périmètres de ces auditoriums, ainsi que leur ductilité et plasticité (variabilité), et réorganisent continuellement leurs structures et leurs configurations spatiales et temporelles de ceux-ci. Sans être antagonistes aux scènes et pratiques existantes, elles annoncent une rupture de la division auditeur/scène du modèle spectatoriel voire proposent l'accrétion des rôles jusqu'ici séparés : l'artiste-auditeur, l'auditeur-artiste (KAPROW, 1966 ; GOULD, 1966). Le concept d'auditorium concernerait ainsi tout espace dont la configuration et la construction font appel à un aménagement spécifique pour l'écoute de productions sonores et musicales et à une disposition repérable des auditeurs. Notre hypothèse consiste à avancer la notion d'auditorium comme étant 1) l'espace continu (pouvant être constitué d’enchaînement d’espaces sans coutures) à notre portée des étendues sonores (tel un sensorium constitué d'un auditorium technique ramenant vers nous les sons hors de notre portée), 2) l'espace de la co-présence d'auditeurs (à la fois, producteurs, récepteurs) (KAPROW, 1966) et 3) celui du jeu de modulations permanentes et de re-configurations continuelles de nos écoutes et de notre sphère aurale dans ces flux et circuits (expériences environnementales ambiantales musicales et esthétiques) — un enjeu sera d’examiner si pour un auditorium (en tant que ''circuit''), nous pouvons parler de ''facture'' instrumentale (d’organologie) et de ''lutherie'' d'auditeur. {br} Aux déplacements dans des lieux d'écoute se sont ajoutées des connexions (il faut se connecter pour écouter) et des interconnexions entre des espaces acoustiques, électroniques et télématiques (notamment par le biais des techniques de streaming), créant ainsi des circuits d'écoute dont la structuration n'est pas d'emblée apparente. Ainsi l’Internet est devenu un espace hypothétique composé et constitué d'auditoriums parmi tous les autres lieux sociaux et architecturaux de l’écoute. L’enjeu de tels auditoriums est d’envisager et de considérer à présent des productions musicales idiomatiques, qui y circulent, qui y réalisent et qui s’y réalisent. Dans une opération analogue à l’ ''intonation juste'' en musique (les résonances et harmoniques naturelles), il s’agirait d’engager une ''intensification juste'' (par des intensités sonores excitant des acoustiques naturelles) qui adjoindrait au son transporté d’un espace à un autre des propriétés caractéristiques des espaces virtuels qu’il traverse lors de ce transport et de cette propagation : la coloration, la rugosité, la variabilité continues liées à la combinaison des acoustiques et à leurs conditions distinctives. Ces propriétés liées à la synchronisation / désynchronisation / resynchronisation, à la syntonisation (ajustements ''ad-hoc'', locaux et individuels) et à la perception de co-présence, propres aux écarts, aux espacements et aux simultanéités (sonores) se rapportent à la ''field spatialisation'', terme forgé (au sein de Locus Sonus) pour désigner la ''spatialisation de terrains'' lorsque le son est amené à se propager et à circuler dans un enchaînement d’espaces de différentes natures (acoustiques, physiques, virtuels, électromagnétiques, etc.) et par différentes opérations (streaming, audification, sonification, etc.). L’espace télématique intermédiaire a ses propres caractéristiques (acoustiques) dépendantes des évolutions et des structures technologiques dans la résolution des effets de distance (la plupart étant produits par le système lui-même) et faisant apparaître une “matérialité” et une “granularité” sonores : temps de latence (délais), bufférisation, bandes passantes, numérisation (compression / décompression), commutation (empaquetage, empilement), synchronisations d’horloges, feedback, etc. {br} Si la faisabilité technique d'écouter des espaces sonores lointains avec des machines intelligentes, — qu’elles que soient les imperfections —, ne semble pas nous perturber, comment de tels systèmes créent-ils, préservent-ils et font-ils persister des continuums de situations, sensoriels, acoustiques, communicationnels, et esthétiques, nécessaires à l’expérience ? {br} Passer du registre planétaire (Internet) — comme c’est le cas avec les projets ''Locustream'' (Locus Sonus), ''Global String'' (Tanaka & Toeplitz, 1998), ''Silophone'' (The User, 2000),'' City Links'' (Amacher, 1967), ''Conspiracy 8'' (Mumma, 1969), ''Four Decades of Composing and Community'' (Oliveros, 1991), ''Netrooms The Long Feedback'' (Pedro Rebelo, 2008), ''Le Poulpe'' (Apo33, 2004), ''BOT'' (Apo33, 2009) ou bien encore dans les nombreux exemples d’orchestres et d’événements en réseau : ''The Hub'', ''Sensorband ISDN'', ''NoMusic'', ''Great International Audio Streaming Orchestra (Giaso)'', etc. —, à celui ionosphérique (radio et électromagnétisme) jusqu’au registre interplanétaire, engage des reconfigurations de nos espaces d’écoute et de productions sonores et musicales dans des intensifications nouvelles. Proposer de passer de l'écoute planétaire à l'écoute interplanétaire questionne encore davantage les notions de continuité et de simultanéité — lorsque l’espace de transmission et d’interconnexion, tel l’Internet aujourd’hui, reste soumis à des conditions de discontinuités, d’interruptions, etc. C’est le cas du projet “Synscape” que nous menons dans le cadre de recherche-création liée aux Auditoriums Internet et à l’Auditorium Terre-Mars (Université Laval Québec, depuis 2010) à propos d’espaces d’écoutes dans des milieux extrêmes (il n'y a pas plus séparé et disjoint que deux planètes ; et le raccord à une acoustique ''mal-audible'' via un espace relais surdimensionné entre les deux planètes n’est pas sans couture). Ce projet est une anticipation, scientifique, technique et artistique, et une spéculation donnant lieu à des potentiels de réalisation artistique simulés ou répliqués partiellement dans le cadre de la musique en réseau. {br} La prévision du positionnement d'un microphone sur la planète Mars captant l'ambiance sonore dans une atmosphère non aérienne (ce qui est l'objectif de la mission scientifique envisagée par les agences de la NASA et de l'ESA dans les cinq prochaines années) réactive et redimensionne l'horizon et l'hypothèse que nous ouvrons concernant les Auditoriums Internet. Celle-ci pose les conditions des écoutes planétaires et interplanétaires au travers des dispositifs télématiques et électroniques développés et explorés par les pratiques d'auditeur et de création (en prenant comme champ d'études l'art en réseau et la musique en réseau). Il s'agit à cet effet de considérer l'extension et la modification de nos espaces et lieux d'écoute (auditoriums) ainsi que l'augmentation de notre perception de nos environnements par les transports de sons hors de notre portée tout en garantissant des continuités. Subséquemment, nous devons examiner en quoi et comment nos perceptions se retrouvent modifiées, et en quoi (idem) il peut y avoir une reformulation et une reconsidération de ce que nous percevons et comprenons comme notre environnement sonore. {br} Dans ce sens, et à l'éclairage de l'hypothèse Terre-Mars et de la connexion sonore à un milieu extrême (il n'y a pas plus séparé et disjoint que deux planètes), les modifications qui semblent s'opérer vont au-delà des changements de dimensions et de l'accroissement des échelles et des périmètres des espaces sonores perçus à l'aide des interconnexions informatiques et télématiques (Internet). Envisager la résolution de ces problèmes dans le cas d'une spatialisation et d'un éloignement extrêmes (interplanétaire), autant du côté des terriens que des martiens, demande à résoudre les déficits de synchronisation-désynchronisation, de continuité et de coprésence, et à trouver des solutions de préservation de la cohérence et des continuums sensoriels et esthétiques (pour faire auditorium) : entre l'espace proprioceptif (où nous sommes), l'espace rétrospectif (d'où nous venons) et l'espace prospectif (où nous allons, ou où nous projetons d'aller). Un tel projet demande de s'appuyer sur des collaborations scientifiques (notamment avec les laboratoires d'astronautique et ceux qui étudient l'Internet du futur) afin de mettre en place les conditions expérimentales de la recherche et de considérer les développements les plus actuels dans ces domaines. Nous entrevoyons que les dispositifs communicationnels et télématiques sont essentiels dans le maintien de continuités entre des espaces et des communautés répartis ; leurs futures évolutions et optimisations seront cruciales pour permettre d'évaluer et d'estimer les pratiques d'écoute et de transports de sons dans un contexte interplanétaire. {br} Nous proposons ci-dessous un bref résumé de ce que nous posons comme premières hypothèses : * assurer une continuité acoustique et esthétique entre un monde et un autre, entre un habitat et un environnement hostile, et entre un lieu de provenance et un lieu de destination dans un espace anacoustique (lors du voyage de la transition Terre/Mars) ; (composer des ambiances, partager des ambiances, sans couture et sans coupure sociale) ; * interpréter et diagnostiquer un environnement hostile et y participer ; (débuter un patrimoine sonore d'un monde inconnu, assurer des modalités de perception sonore de l'environnement) ; * garantir une expérience sonore partageable, sociale et commensale ; (environnement sonore ambiantal individuel et collectif, habitats, colonies) ; prévoir des productions sonores et musicales idiomatiques martiennes et terremartiennes (dédiées à des auditoires répartis Terre/Mars ; dédiées à l'acoustique martienne ; dédiées à l'acoustique martienne terraformée). {br} Pour conclure nous présentons trois notions comme leviers des continuums liés à nos interactions permanentes avec les environnements sonores (planétaire et interplanétaire) considérant qu'il nous est sans doute impossible de tenir ceux-ci comme séparés de nos expériences sensibles, esthétiques et sensorielles : * L'immersion dans l'environnement : il s'agit de considérer la dimension esthétique, qualitative et le caractère opératoire des ambiances sonores puisque nous y participons continuellement et que nos expériences y sont continues au sein de situations ; * La ''field spatialisation'' ou spatialisation de terrains qui étend les notions de spatio-temporalisation à la propagation sonore au travers d'espaces acoustiques corrélés, interconnectés, articulés et de nature différente (naturels, synthétiques ; proches, distants ; successifs, simultanés ; etc.) chacun colorant avec ses propriétés propres les sons diffusés ; * La musique étendue, dans le sens d'une musique environnementale ouverte et corrélée aux ambiances et aux lieux, et conçue pour un auditorium élargi et modulé. {br} !!!!!Expérience d'enseignement!!!!! - Depuis sept. 2010, professeur pratiques sonores, espaces sonores et espaces musicaux, École Nationale Supérieure d'Art de Bourges (F) - 1992-2010, professeur pratiques sonores, École Nationale Supérieure d'Art de Nice Villa Arson (F) - 2003-2004, Chargé de mission sur l’enseignement des arts sonores à l’École Supérieure d’Arts Plastiques de la ville de Monaco (MC) - 2002-2003, Chargé de cours licence arts plastiques à l’Université de Montpellier III et l’Université de Nîmes (F) - 2001-2005, Visiting artist School of The Art Institute of Chicago (US) {br} !!!!!Bibliographie (sélection)!!!!! • Havard C., Joy J., Ottavi J. 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In « L'Auto-Archivage Immédiat comme Œuvre », sous la direction de Julie Morel, École Européenne d'Art de Bretagne site de Lorient, Revue Pratiques, n°22, Automne 2013, (pp. 32-75), École Supérieure d'Art de Rennes, Université Rennes 2, FRAC Bretagne (Eds), Presses Universitaires de Rennes. • Joy J. (2012). Auditoria & Audiences – « Shakkei » - The Out in the Open Listening Experience. In « On Listening », sous la direction d'Angus Carlyle, (pp. 99-102), CRiSAP University of the Arts London, Axminster (Devon) : Uniformbooks, 2013. • Joy J. (2012). L'Ultime – David Ryan & Jérôme Joy. CapcMusée d'Art Contemporain de Bordeaux, janvier 1984, action-exposition. (en cours de publication) • Joy J. (2011). JD meets JJ — Jean Dupuy, Jérôme Joy. et aussi : Collective JukeBox – Une archive. In Catalogue de l'exposition « Le Temps de l'Écoute — Pratiques sonores et musicales sur la Côte d’Azur des années 1950 à nos jours », juin-octobre 2011, Villa Arson, Centre National d'Art Contemporain, édité par la Villa Arson et Simon Bernheim & Julien Sirjacq AKA The Bells Angels, collection domaine Art Contemporain, Paris : Les Presses du Réel, 2014. • Joy J. (2010). What NMSAT says about Sonification. In AI & Society : Knowledge, Culture and Communication, Proceedings of Locus Sonus Symposium : « Sonification (What, Where, How, Why) », Guest editor Locus Sonus, Volume 27:2, (pp. 233-244), May 2012. London : Springer (Pub.). • Joy J. (2010). La Musique Étendue - « En Plein Air » (Extended Music - Out in the Open). French, English and Chinese versions. In « Around », catalog of the sound festival, (pp. 104-149), Transl. by Celine Cruickshanks. Edited by Yang Yeung, Soundpocket, Hong Kong (HK), 2010. • Joy J. (2010). 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Catalogue Hôtel des Beaux-Arts, manifestation artistique pluridisciplinaire, Délégation aux Arts Plastiques, Ministère de la Culture et de la Communication, Nancy, avril 2001. • Joy J. (2000). Forum Hub / Collective JukeBox. In ".Net arts/réseaux", sous la direction de Jean-Philippe Halgand, AEC, cd-rom, Bordeaux, 2000. • Joy J. (1999). Net audio projects. In proceedings International Conference - ção : Thinking the Next Millenium, http://www.itaucultural.org.br/invencao/invencao.htm, Roundtable Sonic Interactions, avec Andrea Polli, Stefaan van Ryssen, Andrea McCartney, ISEA, Arts Leonardo ISAST, CAiiA-STAR, Itaù Cultural Institute, São Paulo (Br), avril 1999. • Joy J. (1998). Hyper- & Meta-musique, Programmation, Composition. In Actes du Colloque Imagina "Les sens du numérique : nouvelles perceptions", (pp. 30-44), INA / Ministère de la Culture et de la Communication, Monaco, mars 1998. • Joy J. (1997). Conversation Malcolm Goldstein / Jérôme Joy. Publication pour Revue&Corrigée, trimestriel, n°35, (pp. 10-16), édité par Nota Bene, mars 1997. {br} !!!!!Festivals et expositions (récents) (sélection)!!!!! 2014 • concert Hommage à Zbigniew Karkowski (1958-2013), Free Noise Night #6, w/ Ilios (Gr), Lars Akerlund (Se), Strom Varx (Fr), Julien Ottavi (Fr), Jérôme Joy (Fr), Apo33, La Fabrique, Nantes (2014) • concert Subtecture, Free Noise Night #5, Apo33, La Fabrique, Nantes (2014) • Eternal Refuge (avec David Ryan et Hugues Le Guen), installation, Saint-Eustache, Paris (2014) 2013 • concerts (création de ALAP environnement musical de 7h30, Klar1 pour six clarinettes, Prestissimo pour clarinette solo, Plus/Moins (2) pour ensemble instrumental et sons électroniques), (interprétation de Stones et Sticks de Christian Wolff par le NoEnsemble) Festival Instants Fertiles, Athénor et Conservatoire R.D. Saint-Nazaire (2013) • Avatar #20, Avatar, Coopérative Méduse, Québec, CAN (2013) • Electropixel #3, Apo33, Le Voyage à Nantes, La Fabrique, Île de Nantes, Nantes (2013) • Reel Sham Rock, performance (avec David Ryan), "Take Shelter", installation pour l'immeuble GAO des architectes Lambot et Barré, Nantes • concert pizMO, Free Noise Night #3, Apo33, Ateliers Bitche, Nantes ; Petit Maroc, Saint-Nazaire (2013) • Rainforest IV (David Tudor), Factorev, Halle Alstom, (avec le NoEnsemble), Nantes (2013) • Shady Grove, Le Paradise, (avec Neal Beggs et MXPRMNTL), Nantes (2013) • Helicotrema, Recorded Audio Festival, Blauer Hase, MACRO, Museo d'Arte Contemporanea, Roma IT (2013) • création de Synema, Remote Encounters, international conference, University of Glamorgan, Cardiff, Wales UK (2013) • création de MONO3, Nocturnes du Musée, Drone Sweet Drone & Musée des Beaux-Arts de Nantes (2013) • Nantes is Noise, Apo33, La Fabrique, Nantes (2013) • Performance Toupie, (w/ Emmanuelle Gibello & Jenny Pickett), Apo33, La Fabrique Nantes (2013) 2012 • concert pizMO, Audio Blast, Piksel^[X^] Festival, Kernel Panic, KNIPSU, Bergen, NOR (& Apo33, La Fabrique, Nantes) (2012) • concert pizMO, Free Noise Night #2, Apo33, La Fabrique, Nantes (2012) • OpenSound, European program, Apo33, La Fabrique, Nantes (2012) • Reanimating Audio Art : A Nanocuratorial Event, exposition collective, Centre Oboro, Montréal, CAN (2012) • Festival L'Écho d'un Fleuve, festival de performances, Montréal, CAN (2012) • création de Canal, Festival SonoR, festival des écoutes radiophoniques, Nantes (2012) • Galerie Loevenbruck, (avec Jean Dupuy), Paris (2012) • Institut des Archives Sauvages, exposition collective, Villa Arson Nice (2012) 2011 • Speed Show Vol. 5 Open Internet, exposition d'œuvres Internet, Paris (2011) • Radiophonic Creation Day, festival radiophonique, Paris (2011) • Le Temps de l'Écoute, exposition collective, Villa Arson Nice (2011) • concert JOKTTJJEG, symposium Locus Sonus, Le Lieu Unique, Nantes (2011) 2010 • Im Dialog - AugenMusik - Klangpol Neue Musik im Nordwesten Oldenburg & Bremen, GER, festival de musique contemporaine (2010) • création de Sobralasolas !, ép.3, Art’s Birthday, DeutschlandRadio Kultur, Festival Ohrenstrand, Berlin, GER (2010) • nocinema.org, Galerie Verticale, Montréal, CAN (2010) {br} !!!!!Discographie, biographie complète et liste des œuvres!!!!! http://jeromejoy.org/ {br} !!!!!Webographie!!!!! --> http://jeromejoy.org/ --> http://nocinema.org/ --> http://locusonus.org/ --> http://nujus.net/ {br}{br}{br}{br}{br}{br} ---- ! Peter Sinclair ---- Peter Sinclair est un artiste né en 1962 à Walberswick dans le Suffolk en Angleterre. Il vit et travaille actuellement à Marseille. Il enseigne à l'École Supérieure d'Art d'Aix-en-Provence. http://www.ecole-art-aix.fr/ Depuis 1996, il est responsable du département son à l'École supérieure d'art d'Aix-en-Provence. Il a été membre du Conseil Scientifique du Bureau de la Recherche et de l'Innovation de la Délégation aux Arts Plastiques du Ministère de la Culture. Il a collaboré avec l’artiste new yorkais G. H. Hovagymian, avec lequel il reçut un prix pour l'installation A Soap Opera For Laptops lors du Festival Ars Electronica. Il a récemment collaboré avec Cyrille C. de Laleu. Il est actuellement responsable, avec Jérôme Joy, du laboratoire de recherche Locus Sonus. Leur axe de recherche se focalise sur les notions d'espace et de réseau en art audio, et se caractérise également par l'utilisation du streaming. Il utilise le son comme principal médium, dans un registre humoristique et dans une perspective transdisciplinaire qui sont des propositions de nouveaux espaces à expérimenter plutôt que des installations figées. À ce sujet, beaucoup d'exemples pourraient être cités, comme Beau comme un camion réalisée en 1989, mais encore la création d'une opérette John et la fée électrique en 1997. Ou encore le projet sur lequel il travaille : RoadMusic AutoSync, un dispositif grâce auquel la route génère des sons. Dans les années 1980, il travaille avec des matériaux de récupération et construit des "machines" sonores. Une de ses principales œuvres est The Orchestra réalisée de 1983 à 1987. Un orchestre de machines mécaniques reliées au cerveau The Brain piloté par l'artiste même, lui permettant de mettre en marche les machines et de régler leur vitesse. Pour construire ses machines, il utilisera d’abord des matériaux de récupération en développant une relation au mouvement et à la matière très forte. Vers le milieu des années 1990, il se tournera vers l’informatique, un outil avec lequel il "maltraitera" des machines, et toujours dans une relation au mouvement, voire à l'évolution de cette matière qui lui est chère et du fait qu'elle soit inattrapable. Engagé dans des pratiques artistiques liées aux technologies il manipule ces médiums avec un regard critique, parfois ironique, mettant en œuvre des rencontres entre hommes et machines pour créer des situations inédites. Son travail évolue de la mécanique burlesque, en passant par le détournement d'ordinateurs, jusqu'à la performance - son œuvre parodie le langage des media modernes via des collaborations en réseau. {br} [http://locusonus.org/documentation/img/LAB/sinclair.jpg|left] !!!!!Ph.D. CRiSAP LCC University of the Arts London!!!!!
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Lab 2013/2014: Elena Biserna, Stéphane Cousot, Laurent Di Biase, Grégoire Lauvin, Fabrice Métais, Marie Müller, (Julien Clauss, Alejandro Duque), Jérôme Joy, Anne Roquigny, Peter Sinclair. 2008/2014 — Powered by LionWiki 2.2.2 — Thanks to Adam Zivner © images Locus Sonus webmaster & webdesign : Jérôme Joy contact: info (at) locusonus.org 2004-2014 Locus Sonus |
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